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Par cgs611 le 5 Février 2021 à 06:56
Retour sur La famille PAYSANT, héros de la Seconde Guerre mondiale.
Édouard PAYSANT fils est l’acteur principal de cet engagement. Né en 1904 il est mobilisé en 1939, sur place, à la tête de son entreprise réquisitionnée par l’armée française. Il entre en résistance fin 1941 et organise des groupes de résistance dans l’Orne. Alias Dominique Tinchebraye, il devient le chef du Bureau des Opérations Aérienne de l’Orne, reconnait des terrains de largages et réceptionne de nombreux parachutages. Il est responsable de l’Organisation Civile et Militaire de la région de Sées.
photos Edourd PAYSANT fis et pere, madame PAYSANT ,
louise PAYSANT, Mme Francoise CONTE née PAYSANT
Il implique dans la lutte tous les membres de sa famille : Edouard PAYSANT, père, sa mère Louise (née de LEVENOFF), sa femme Madeleine (née LALLEMAND) et leur fille ainée Françoise. Deux autres enfants du couple, Denise et Jean-Claude, trop jeunes seront préservés. Chaque membre de la famille participe à la collecte de renseignements, aux missions de liaisons au sein du réseau, à l’hébergement clandestin et au rapatriement des aviateurs alliés abattus en France.
La chute d’un bombardier B-17 américain, le 4 juillet 1943, oblige Édouard PAYSANT à tout tenter pour que les aviateurs rescapés échappent aux Allemands.
Il y parvient, mais la gestapo, renseignée sur son rôle, le recherche activement.
Contraint de fuir à l’été 1943, il a poursuit la lutte dans la Sarthe avant de devenir adjoint au chef du BOA du bloc nord (Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine-Inférieure et Ardennes), de septembre 1943 à mai 1944.
À l’approche du Débarquement, il rejoint le maquis FFI de Saint-Marcel (Morbihan). Le 19 juin, au lendemain d’une attaque allemande, il est arrêté sur une route de Plumelec. Conduit à Pontivy, il est remis à la Gestapo et subi plusieurs interrogatoires. Porté disparu, le corps de cette grande figure de la Résistance n’a jamais pu être retrouvé.
Les membres de sa famille sont arrêtés et internés à la prison des Ducs à Alençon.
Édouard PAYSANT père est transféré au camp de Compiègne-Royallieu, puis déporté, dans le convoi du 27 janvier 1944, au camp de concentration de Buchenwald (matricule 44.401). Il y est mort le 17 mars 1944.
Louise sa mère est déportée, le 31 janvier 1944, dans un convoi de 958 femmes, le plus gros transport de détenues politiques formé par les Allemands à destination du camp de concentration de Ravensbrück. Immatriculée sous le numéro 27.501, elle y est morte le 24 janvier 1945 d’épuisement et de maladie.
Sa femme et sa fille, qui n’a que 16 ans, sont arrêtées en juillet 1943. Elle passe près d’un an dans différentes prisons en France où elle subit de nombreux interrogatoires (Rouen, prison des Ducs à Alençon, Le Mans, Fort de Romainville) puis est déportée avec sa mère le 4 août 1944. Elle subit l’enfer concentrationnaire dans les camps de Sachsenhausen et de Ravensbrück (Kommando de Gartenfeld) et tombe malade au début d’avril 1945. Elle est libérée par les Russes trois semaines plus tard. Sa mère, malade et très affaiblie elle aussi, a survécu à l’enfer concentrationnaire.
La plaque PAYSANT et son transfert :
Une plaque commémorative a été posée, au lendemain de la guerre, sur les locaux de l’entreprise familiale (SOGETRA), pour honorer les membres disparus de la famille.
Suite au décès de Madame Françoise COMTE, qui était Présidente des Combattants Volontaires de la Résistance de l’Orne (CVR) et selon ses dernières volontés, il a été envisagé de transférer cette plaque dans un endroit où elle serait mise en valeur et ou la mémoire du sacrifice de cette famille de résistants pourrait être entretenu.
Dans cet esprit, le comité local du Souvenir français a sollicité une délibération du conseil municipal de Sées, lequel en date du 11 Octobre 2017 a accepté à l’unanimité, le transfert de la plaque sur la façade d’un établissement public, Cour MAZELINE à Sées.
L’enlèvement et la restauration de la plaque ont eu lieu en 2019, sous la responsabilité et à la charge du Souvenir Français de Sées, avec l’aide du Comité de Domfront. La municipalité de Sées, partie prenante de cette action de mémoire, a pris en charge une partie des frais de la pose de la plaque.
Inauguration de la plaque PAYSANT :
Photo Ouest-france
Une cérémonie dirigée par le Délégué Général du Souvenir Français de l’Orne a eu lieu le dimanche 08 Mars 20.
Le moment fort de cette commémoration a été le dévoilement de la plaque par Madame Denise COLLIN, fille d’Edouard et Louise PAYSANT et Monsieur Jean-Etienne COMTE, fils de Madame Françoise COMTE née PAYSANT,
Cette plaque restaurée par le Souvenir Français est désormais être visible de tous, et la mémoire de la résistance restera durablement active dans la ville de Sées.
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Edouard Fils ;
Une famille décimée par la barbarie nazie :
Édouard PAYSANT fils est l’acteur principal de cet engagement. Né en 1904 il est mobilisé en 1939, sur place, à la tête de son entreprise réquisitionnée par l’armée française. Il entre en résistance fin 1941 et organise des groupes de résistance dans l’Orne. Alias Dominique Tinchebraye, il devient le chef du Bureau des Opérations Aérienne de l’Orne, reconnait des terrains de largages et réceptionne de nombreux parachutages. Il est responsable de l’Organisation Civile et Militaire de la région de Sées.
Il implique dans la lutte tous les membres de sa famille : Edouard PAYSANT, père, sa mère Louise (née de LEVENOFF), sa femme Madeleine (née LALLEMAND) et leur fille ainée Françoise. Deux autres enfants du couple, Denise et Jean-Claude, trop jeunes seront préservés. Chaque membre de la famille participe à la collecte de renseignements, aux missions de liaisons au sein du réseau, à l’hébergement clandestin et au rapatriement des aviateurs alliés abattus en France.
La chute d’un bombardier B-17 américain, le 4 juillet 1943, oblige Édouard PAYSANT à tout tenter pour que les aviateurs rescapés échappent aux Allemands.
Il y parvient, mais la gestapo, renseignée sur son rôle, le recherche activement.
Contraint de fuir à l’été 1943, il a poursuit la lutte dans la Sarthe avant de devenir adjoint au chef du BOA du bloc nord (Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine-Inférieure et Ardennes), de septembre 1943 à mai 1944.
À l’approche du Débarquement, il rejoint le maquis FFI de Saint-Marcel (Morbihan). Le 19 juin, au lendemain d’une attaque allemande, il est arrêté sur une route de Plumelec. Conduit à Pontivy, il est remis à la Gestapo et subi plusieurs interrogatoires. Porté disparu, le corps de cette grande figure de la Résistance n’a jamais pu être retrouvé.
Les membres de sa famille sont arrêtés et internés à la prison des Ducs à Alençon.
Édouard PAYSANT père;
Édouard PAYSANT père est transféré au camp de Compiègne-Royallieu, puis déporté, dans le convoi du 27 janvier 1944, au camp de concentration de Buchenwald (matricule 44.401). Il y est mort le 17 mars 1944.
Louise mere
sa mère est déportée, le 31 janvier 1944, dans un convoi de 958 femmes, le plus gros transport de détenues politiques formé par les Allemands à destination du camp de concentration de Ravensbrück. Immatriculée sous le numéro 27.501, elle y est morte le 24 janvier 1945 d’épuisement et de maladie.
Sa femme
et sa fille,
qui n’a que 16 ans, sont arrêtées en juillet 1943. Elle passe près d’un an dans différentes prisons en France où elle subit de
nombreux interrogatoires (Rouen, prison des Ducs à Alençon, Le Mans, Frt de Romainville) puis est déportée avec sa mère le 4 août 1944. Elle subit l’enfer concentrationnaire dans les camps de Sachsenhausen et de Ravensbrück (Kommando de Gartenfeld) et tombe malade au début d’avril 1945. Elle est libérée par les Russes trois semaines plus tard. Sa mère, malade et très affaiblie elle aussi, a survécu à l’enfer concentrationnaire.
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La plaque
La plaque PAYSANT et son transfert :
Une plaque commémorative a été posée, au lendemain de la guerre, sur les locaux de l’entreprise familiale (SOGETRA), pour honorer les membres disparus de la famille.
Suite au décès de Madame Françoise COMTE, qui était Présidente des Combattants Volontaires de la Résistance de l’Orne (CVR) et selon ses dernières volontés, il a été envisagé de transférer cette plaque dans un endroit où elle serait mise en valeur et ou la mémoire du sacrifice de cette famille de résistants pourrait être entretenu.
Dans cet esprit, le comité local du Souvenir français a sollicité une délibération du conseil municipal de Sées, lequel en date du 11 Octobre 2017 a accepté à l’unanimité, le transfert de la plaque sur la façade d’un établissement public, Cour MAZELINE à Sées.
L’enlèvement et la restauration de la plaque ont eu lieu en 2019, sous la responsabilité et à la charge du Souvenir Français de Sées, avec l’aide du Comité de Domfront. La municipalité de Sées, partie prenante de cette action de mémoire, a pris en charge une partie des frais de la pose de la plaque.
Inauguration de la plaque PAYSANT :
Une cérémonie dirigée par le Délégué Général du Souvenir Français de l’Orne a eu lieu le dimanche 08 Mars 20.
Le moment fort de cette commémoration a été le dévoilement de la plaque par Madame Denise COLLIN, fille d’Edouard et Louise PAYSANT et Monsieur Jean-Etienne COMTE, fils de Madame Françoise COMTE née PAYSANT,
Cette plaque restaurée par le Souvenir Français est désormais être visible de tous, et la mémoire de la résistance restera durablement active dans la ville de Sées.
Documents associés :
- > Edouard PAYSANT Père - 301.2 ko - 26/05/2020
- > Edouard PAYSANT Fils - 104.6 ko - 26/05/2020
- > Madame PAYSANT - 302.9 ko - 26/05/2020
- > Mme Louise PAYSANT - 341.2 ko - 26/05/2020
- > La plaque - 231.3 ko - 26/05/2020
- > Mme Françoise COMTE née PAYSANT - 96.5 ko - 26/05/2020
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- Articles et liens sur la Famille Paysant
- Ouest-france mars 2020
- Orne Hebdo
- site Georges tual
- charmanet
- occupation-39-45
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- Hypothèse, selon mémoires des Hommes..
- Registre des décès de Bieuzy-les-Eaux :
- « Corps n° 5 - Acte de décès n° 21 : Ce 29 juillet nous avons constaté le décès d’un individu du sexe masculin, dont l’identité n’a pu être établie et dont la mort parait remonter à 11 jours. Le corps a été découvert au lieu-dit Rimaison sur la route de Sourn à Bieuzy. Le signalement est le suivant : taille environ 1m72 ; vêtements, veste et pantalon bleus, marque La Belle Jardinière ; souliers montants cloutés.
- Dressé le 29 juillet par Nous, Alexis Le Marec, maire de Bieuzy, ayant procédé sur les lieux à l’identification du corps ».
- « Corps n° 13 - Acte de décès n° 28 : Ce 29 juillet nous avons constaté le décès d’un individu du sexe masculin, dont l’identité n’a pu être établie et dont la mort parait remonter à 11 jours. Le corps a été découvert au lieu-dit Rimaison sur la route de Sourn à Bieuzy. Le signalement est le suivant : chaussures Richelieu marron clair ; chaussettes lie de vin tachetée"s jaune et blanc ; pantalon lainage bleu uni ; cravate bleue à rayures espacées rouges et blanches ; couteau rouge avec tire-bouchon marque Café du Brésil ; mouchoir rayures rouges et noir marqué H. E. Dressé le 29 juillet par Nous, Alexis Le Marec, maire de Bieuzy, ayant procédé sur les lieux à l’identification du corps ».
- D’abord inhumés dans le cimetière de Bieuzy-les-Eaux, les corps de ces deux « inconnus » furent transférés en 1961 dans la nécropole nationale de Sainte-Anne d’Auray (Morbihan).
- Édouard Paysant a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume.
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votre commentaire - > Edouard PAYSANT Père - 301.2 ko - 26/05/2020
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Par cgs611 le 26 Janvier 2021 à 19:51
Marmouillé (Orne), Xavier Parent redonne vie aux motos des années 1920 et 1930 grâce à de monumentales sculptures en acier, bronze et aluminium.
En 1990 Xavier Parent a installé son atelier à Marmouillé, entre Sées et le haras du Pin, Là, sous l’enseigne Mot’Orne, l’amoureux des deux-roues a fabriqué pendant vingt ans des pièces en aluminium (carénage, réservoir) pour des motos d’exception, avec une prédilection pour les belles anglaises (Triumph, Norton) et les italiennes racées (Ducati).
sculpteur… de motos
Il commence en sculptant des Indian Daytona de 1915, ces superbes boardtrackers qui courraient sur des pistes en bois aux États-Unis. « J’en ai réalisé sept exemplaires, avant de passer aux Norton Manx », les mythiques British des années 30.
Chaque unité vaut quelques milliers d’euros ou plutôt de dollars, car ses clients vivent essentiellement autour de Los Angeles, où il a un agent. « Quand j’expose en France, les gens sont pourtant émerveillés mais bon… Ici, il n’y a pas la culture de ce genre de sculptures ».
Contact : facebook mecanical art sculpteur https://www.facebook.com/xavmanx
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Par cgs611 le 7 Janvier 2021 à 07:14
JULIEN CLARCHIES, affranchi, âge approximatif qui le fait naître vers 1769 / 1704
, son état d’esclave, ses talents
exceptionnels de violoniste, participant à l’orchestre de la Comédie du Cap, et l’indication.
Son premier propriétaire est en fait Louis Frédéric PICHON PRÉMESLÉ de TRÉMONDRIE,
qui possédait un mulâtre, Aza, et un nègre nommé Favory originaire du Mozambique qu’il laissait à Bordeaux en apprentissage chez un perruquier. Disons au passage qu’Aza était peut-être lui aussi originaire du Mozambique s’il se confond avec « François Tranquille Petit dit Aza, mulâtre du Mozambique » qui, libre en novembre 1775, s’engageait comme cuisinier sur un bateau pour la Guinée
que c’est un griffe, donc métis de noir et de mulâtre, mention que nous retrouverons
régulièrement précisée en ce qui le concerne jusqu’à son affranchissement.
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CLARCHIES Louis Julien (1769-1815)Musicien français fin XVIII/début XIX
Né le 23/12/1769 à Curaçao (Ile hollandaise)
Décédé le 25/12/1815 à Paris âgé de 46 ans
Esclave de St Dominique mais déjà violoniste
Julien (comme on l’appelle) arrive à St Domingue, comme esclave griffe (métis noir et mulâtre).
Il montre un grand talent de violoniste et joie dans l’orchestre de la « Comédie du Cap »
Lors de ses séjours en France, il a pris des leçons de violon avec Henri Capron et de composition avec Giuseppe Cambini et Rouff.
Entre 1781 et 1783 les affiches de St Domingue mentionnent le programme et les interprètes dont le jeune Julien.
Il a eu plusieurs maîtres successifs dont un capitaine de navire, franc-maçon : Louis Frédéric Pichon Prémeslé de Trémondrie. Julien l’accompagne sur les les bâteaux et se rend plusieurs fois en France à Bordeaux. Il est racheté par Paul Jean François Lemercier de la Rivière, habitant et propriétaire de Saint Domingue.
Affranchi en 1775.
Lemercier se rend en France accompagné de Julien et sur le même navire se trouve un certain Paul Belin de Villeneuve qui est ou devient l’ami de Lemercier. Belon a sans doute racheté Julien puisqu’en 1775 il va l’affranchir avant de repartir pour l’Amérique. C’est un acte passé devant le notaire Bontemps mentionnant qu’il « accorde la liberté audit Julien, griffe, créole de Curaçao, sans étampe (marque au fer des initiales du maître), joueur de violon » et en « témoignage de satisfaction de ses services, de ses talents et bonne conduite ».
Musicien des bals et salons privés sous le Consulat et l’Empire.
Julien va gagner sa vie à Paris comme musicien dans les orchestres de bals donnés dans le salons. Certains témoignages de Mme Récamier ou de la comtesse de Boigne font état « d’un orchestre admirablement conduit par un violoniste mulâtre » en parlant de Julien « c’est une fureur d’avoir ce chef d’orchestre ; on se l’arrache à prix d’or ».
Il sera par la suite, choisi par Napoléon 1er pour être le violoniste et chef d’orchestre des bals de la cour impériale.
En 1791, il bénéficie d’une rente viagère
Le 9 mai 1791 par acte sous seing privé à Paris, Paul Lemercier lui attribue une rente viagère de 4000£, à verser tous les 6 mois à partir du 1er janvier 1791.
A l’abri du besoin, Julien va mener sa vie de musicien et va se faire appeler Louis Julien CLARCHIES.
Sa carte d’identité indique son domicile 843 rue du Bac à Paris ; son âge 26 ans.
Mais Paul Lemercier âgé de 40 ans, meurt le 8/7/1791 à Boulogne chez son ami Belin. Julien assiste à l’inhumation en tant que « Louis Julien bourgeois à Paris. »
Vie privée
Julien fait plusieurs voyages entre St Domingue et la France.
Il se marie en 1790 à St Domingue avec Elisabeth Soudan originaire de la Martinique. Ils eurent 3 enfants : Marie-Amandine, Héloïse, Isidore. Mais il avait aussi un ménage illégitime car il a eu 2 filles avec Louise Ursule Magalon : Marie-Gabrielle et Jeanne.
Il est cependant déclaré « célibataire » par les 2 témoins de sa mort qui sont également mulâtres et libres.
https://www.cairn.info/revue-francaise-d-histoire-des-idees-politiques1-2004-2-page-37.htm
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Par cgs611 le 6 Janvier 2021 à 18:36
Bonjour a tous je voulais commencer l'année avec un fait qui reste oublié pour beaucoup.. La memoire courte des Sagiens concernant la Famille Pichon (Bd) Et bien cette famille etait tout simplement propriétaire d'esclaves, he oui. Je l'ai découvert en feuilletant des archives de la Caraibe 'he oui je vais loin.
Je vous transcrit un extrait.
Cela concerne JULIEN CLARCHIES, affranchi, âge approximatif qui le fait naître vers 1769/1704
, son état d’esclave, ses talents
exceptionnels de violoniste, participant à l’orchestre de la Comédie du Cap, et l’indication.
***
Son premier propriétaire est en fait Louis Frédéric PICHON PRÉMESLÉ de TRÉMONDRIE,
qui fut d’abord capitaine de navire, et en 1773 franc-maçon de la loge L’amitié à l’Orient de Bordeaux . Nous avions vu son testament en avril 1774, avant qu’il ne s’embarque à Bordeaux . Né en janvier 1747 à Sées, dans l’Orne, il mourra en 1817 à Alençon. Il avait donc 34 ans en 1781. En 1774 il possédait un mulâtre, Aza, et un nègre nommé Favory originaire du Mozambique qu’il laissait à Bordeaux en apprentissage chez un perruquier. Disons au passage qu’Aza était peut-être lui aussi originaire du Mozambique s’il se confond avec « François Tranquille Petit dit Aza, mulâtre du Mozambique » qui, libre en novembre 1775, s’engageait comme cuisinier sur un bateau pour la Guinée
que c’est un griffe, donc métis de noir et de mulâtre, mention que nous retrouverons
régulièrement précisée en ce qui le concerne jusqu’à son affranchissement.
Retrouvé trace voir cgs61 genealogie pour filiation
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(Frédéric Louis PICHON PRÉMESLÉ de TRÉMONDRIE)
Né le 25 janvier 1747 - Sées (61)
Décédé le 18 octobre 1817 - Alençon (61), à l'âge de 70 ans
Franc-maçon de la loge L’amitié à l’Orient de Bordeaux.
Union(s)
1er Marié avec Marie Thérèse Louise NEVEU de CHAMPREL 1769-1802 (Parents : Etienne François NEVEU de CHAMPREL & Thérèse Catherine DESDOUITS)
2e avec Anne Victoire VIRY (voir note)
sans posterités pour les 2 mariages.
Notes individuelles
http://cgs-61.kazeo.com/louis-frederic-pichon-premesle-a205020194 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54949602.image.r=PICHON.f268.hl
FRÉDÉRIC-LOUIS PICHON, sieur de Trémondrie, pro- priétaire du Ménil-Hurel, né à Sées le 25 janvier 1747, fut nommé conseiller du Point-d'honneur au Tribunal des Maré- chaux de France el en sa qualité d'officier d'artillerie, envoyé dans les troupes de Saint-Domingue, où il réalisa des béné- fices considérables danls des opérations commerciales. Pen- dant son séjour dans l'île il eut, dit-on, pour esclaves deux célèbres nègres : Julien-le-Musicien et Toussaint Louverturc, ce dernier chef de l'insurrection de Saint-Domingue, à l'épo- que de la Bévolution française, et qui, vaincu par les armées de Bonaparte, fut transporté en France où il mourut en 1803, au fort de Joux.
Le 3 mai 1789, Pichon-Trémondrie acquit de Richard-Louis- César Le Vallois, marquis de Saint-Léonard, demeurant à Falaise, le moulin banal de la seigneurie de Saint-Léonard, nommé le Moulin-Jean, moyennant le prix de 18.886 livres.
(1) Louise Guillier, soeur de M" Pichon-Prémeslé, avait épousé Michel Lemoine, sieur de la Pillière, à Ghambois.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.72%.
En savoir plus sur l'OCR A DÉCOUVRIR Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne | 1903 | Gallica
Décès
proprietaire d'esclaves
Notes concernant l'union
Union avec Marie Thérèse Louise NEVEU de CHAMPREL
elle mourut à Godis- son le 13 novembre 1802, à l'âge de 33 ans, sans laisser de postérité.
Notes concernant l'union
Union avec Anne Victoire VIRY:
Pichon-Trémondrie légua la terre du 'Ménil-Hurel, à son ami, Henri-Jean SAVARY, avocat, maire d'Alençon, mourut dans cette dernière ville, le 18 octobre 1817, et fut, selon son désir, enterré dans le bosquet du Ménil-Hurel.
Union avec Anne Victoire VIRY
Anne-Victoire VIRY, sa seconde femme, étant aussi dédédée sans enfants
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