• Fricassée forestière mortelle

    Année 1771 Follainville-Dennemont (78)

    Fricassée forestière mortelle Année 1771 Follainville-Dennemont

    Ce jourdhuy quinze 7 bre 1771 les corps de Jean DESPORTES dit avanture vigneron décédé d’hier à onze heures trois quarts du soir à lage d’environ quarante ans, munis de tous les Sts Sacrements de l’Eglise ; de Marie Margueritte LE HONGRE sa femme décédée aussi d’hier à huit heures du matin à l’age d’environ quarante ans et de Marie Jeanne DESPORTES leur fille agée de huit ans et demi décédée d’avant-hier à onze heures du soir ont été inhumés dans le cimetière de cette paroisse par moy curé soussigné en présence de Michel de LAUNE leur beau frère de Jean POYER et autres soussignés les susdites, se sont empoisonnés eux-mêmes par accident ayant mangé au soir dernier une fricassée de champignons avec les cy après dénommé

    Fricassée forestière mortelle Année 1771 Follainville-Dennemont

     

     

    Le même jour et an que dessus les corps de Marie Magdelaine BERNIER veuve de François Aubin LE HONGRE décédée d’hier à sept heures du matin à l’age d’environ 72 ans, et de François Aubin LE HONGRE son fils décédé d’hier à neuf heures du soir munis de tous les Sts Sacrements de l’Eglise à l’age d’environ vingt huit ans l’un et l’autre mort par le même accident que dessus, ont été inhumés dans le cimetière de ce lieu par moy curé soussigné en présence de Jean POYER et Nicolas LE GUEUX et autres soussignés

     


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    Acte de mariage portant la mention "unis par le divorce" !

    29/09/1892 Paris (14e)

    Acte de mariage d'un couple de parisien s'étant unis à la mairie du XIVième arrondissement le 29/09/1892. On ne sait pas trop ce qui est passé par la tête de l'officier d'état civil qui a écrit en toute lettre qu'Alexis Emile J. et Caroline Adolphine B. sont unis par... le divorce !!

    Source : Archives départementales de Paris en ligne 

    "unis par le divorce"


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  • La Révolution française , 1789 - 1799

    La Révolution française a laissé des traces dans les archives 

    2eme partie

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     la revolution en acte ouest de la France 2eme partie

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    Evènements révolutionnaires

    Année 1789 Aillières-Beauvoir, Sarthe, France

     

    Porte Dais 1789

    Jean Morel propriètaire. René Bertrand propriètaire.

    Bernard Mmetayer fermier. Jeau Gaulard Bordager

     

    Le 4 juin les Etats Generaux se sont assemblés. Les aristocrates, c’est a dire

    le haut clergé et la haute noblesse, voiant tous leurs priviléges supprimés ;

    et de plus obligés de payer leur part des impositions portées au Rôle, où ils doivent

    être enrôlés comme le Tiers Etat, ont gagné, à force argent, un grand nombre

    de scélérats, pour mettre le trouble et la division dans Paris et dans toutes les

    villes du Roiaume, ce qui a révolté davantage le peuple, etait l’accaparement

    des vivres de première nécessité ; d’où sont venus plusieurs massacres horribles,

    entrautres à Ballon : on a coupé la tête au sieur Cureau, seigneur de Roullée,

    ainsi quà son gendre Mr de Montesson ; Leurs têtes furent promenées dans

    les rues de Ballon au bout d’une perche. on en a fait de même à plusieurs

    dans Paris, après avoir pris d’assaut la Bastille qui a été entièrement

    démolie pour faire de l’emplacement une place publique.

    Le 22 juillet l’assemblée nationale trouva le moien d’exciter une alerte générale

    dans tout le Roiaume partout on croiait être sur le point de périr, de la part

    d’une horde très nombreuse de brigands bien armés. tous les habitans de la

    campagne coururent au secours des villes, avec toutes sortes d’instrumens meurtriers.

    Le 23 on vit que ce n’était qu’une fausse alerte, et on en fut quitte pour la peur.

    .../...

    Vers la mi septembre on découvrit un complot d’enlever le Roy pour

    le transférer de Versailles à Metz en Loraine, afin que les Etats Généraux

    trop éloignés du souverain fussent obligés de se séparer, et s’en retourner

    chacun chez eux. Les Parisiens formèrent le dessein d’aller à Versailles

    prendre le Roy et l’emmener à Paris, ce qu’ils firent, après avoir tué

    plusieurs gardes du corps. Avant cela les princes du sang Royal, craignant

    pour leur vies, prirent la fuite, ils n’ont pas encore reparu. Monsieur

    n’a point fui.

    Au commencement d’octobre, les Etats Généraux qu’on nomme

    maintenant l’Assemblée Nationale, furent transférés de Versailles

    à Paris, où est le Roi. Les Parisiens ne lui permettent pas de prendre

    les plaisirs de la chasse, de peur qu’il ne leur échape par l’intrigue des

    Aristocrates qui ont emploié toutes sortes de moyens plus indignes les

    uns que les autres sans pouvoir réussir à faire échouer les projets

    utiles de réforme d’une infinité d’abus crians et oppresseurs pour le Tiers Etat.

    Dès le commencement d’août, le sel fut mis de 12s à 6s. Les greniers a

    sel ne vuident nulle part, vû qu’un grand nombre de charretiers

    sont allés aux salines charger de sel leur voiture, dont ils ont remplis

    toute la france au pris de 2s et même à moins.

    Les cidevant privilégiés sont obligés de payer la taille et autres impositions

     

    pour les six derniers mois de la présente année

    2 actes

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    Le 13 juillet jour exécrable pour la France

    13/07/1789 Souzay-Champigny, Maine-et-Loire, France

     

    En marge du registre, Monsieur le curé note les événements révolutionnaires à Paris, mais les avance d’une journée.

     

    En marge :

     

     

    Le 13 juilliet jour execrable pour la France ou toute la ville de Paris devait etre ecrasée et le peuple egorgé à linstigation des courtisants de la cour. mais la sage precaution des francais à faite avorter tous ses dessains en semparent de l'Arsenal, des Invalides et de la Bastille.

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    Bénédiction d’un drapeau de la milice nationale, sous les armes le 6 septembre 1789.

    06/09/1789 Saint-Germain-des-Prés, Maine-et-Loire, France

    Le six septembre mil sept cent quatre vingt neuf la milice nationale etant sous les armes et commandée par messire René Gerard HUNAULT de la CHEVALLERIE a été benis en cette eglise un drapeau donné a la dite milice par le sr commandant ci dessus denommé. ont étés presents a la ceremonie, Messieurs de C…. de BOISSAR, de la MISSONIERE, BERAULT, BELLEŒUVRE de Chanteloux, de PONTIBEAU et les autres habitants de la paroisse.

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    Note sur la révolution

    31/12/1789 Saulges, Mayenne, France

     

    C'est dans cette année celebre qu'ont tenus les etats generaux; ils ont commencés le quinze mai et nous ne savons pas quand ils finiront. il y a eus de grands troubles jusqu'aujourdhuy, quil serait trop long de déveloper ici. je dirai seulement que le vingt et un et le vingt seux juillet il se repandit dans tout le royaume que des cohortes de brigands alloient mettre tout a feu et a sang; emporté quont se mits tous sous les armes. et le toxain sonnoit dans toutes les paroisses et villes du royaume les gens de la campagnes s'armoient de fourches; de crocs?, ce pour aller au devant de ses pretendus brigands chaque paroisses croyoit ses voisins malaisés?, ils voloient a leur secours.

    Emporte qu'il ne restaoit que des femmes dans la plupart des paroisses. la terreur avoit troublé tous les esprits. Il ses prentoit a l'imagination des phantomes? horribles qui representoient a l'ame toutes les horreurs de la mort. les femmes pâles et defigurées prenoient leurs enfants et pour fuir la mort alloient toutes eplorées se cacher dans les bleds. Et ce n'etoit que de faux bruites ce qu'il y a de plus surprenant ils? furent en même temps

    par tout le royaume ou en imputa la cause a la noblesse a qui on enlevoit les privileges.

    Le peuple sirrita tellement contre la noblesse, qu'il a piegoit leurs chateaux et les brulerent en differents endroits, brulerent leurs titres et jusqu'a leurs generations; et plusieurs furent massacrés. En sorte qu'ils etoient obligés de fuir et de se cacher.

     

    Tous arborent une coquadre a la louange du tier etat les pretres memes pour mettre leur vie en sureté etoinet obligés de la porter. voila une petite note qui bien loin d'exagerer, ne dit presque rien l'histoire dira le reste quelle sera la fin ? quelle sera la fin ?

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    Etats Généraux

    Année 1790 Candé, Maine-et-Loire, France

     

    Les Etats généraux ont encore tenu leur seance toute cette année entiere. C'est cette année qu'ont été établis les départements en districts, Les tribunaux de district, les juges de paix dans les cantons ; Dieu veuille qu'il en resulte le bien qu'on nous en fait esperer.

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    Monsieur le vicaire de Villebernier écrit son enthousiasme pour la Constitution civile du clergé

    14/07/1790 Villebernier, Maine-et-Loire, France

     

    En marge : federation nationalle le 14. juillet

     

    Le quatorze juillet mil sept cent quatre vingt dix tous les habitants de cette paroisse au nombre de deux cent cinquante, jaloux de temoigner leur amour pour la nouvelle constitution se sont rendus sous les armes ( rayé : ayant à ) au canton de Pauvigne, ou on a erigé un autel à la patrie. La messe y a été celebreë par mr le curé, à la fin de la quelle mr HERBAUT maire accompagné des officiers municipaux et de mr COCHON procureur de la commune tous decorés de lécharpe, mr le maire dis-je ainsi que mr le procureur de la commune et le vicaire ont prononcés un discours analogue à la fête. mrs les officiers municipaux (rayé : ont d'abord prêtés) conjointement avec mrs le curé et les douze notables ont d'abord prêté le serment de fidelité aux décrets de l'auguste assembleë, et de l'union indissoluble de la confraternité, ensuite les habitants ont fait le même serment. La céremonie faitte, il y a eu un dîner militaire pour tous les citoyens dans la cour de la deffunte dame HERBAUT la concorde, l'union et la joye ont presidé à ce repas. enfin on a terminé cette auguste et tt ( tt : mémorable) fête par un salut et le Te deum pour rendre graces au Seigneur de ses signalés bienfaits envers la France

     

    P. Marquis vic.

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