• Charles Paul LANDON   

      Charles Paul LANDON

    Né le 12 octobre 1760 - Nonant le Pin (61)

    Décédé le 5 mars 1826 - Paris (75), à l'âge de 65 ans

    Peintre d'histoire et de genre, Prix de Rome Peinture (1792), Académie des Beaux Arts (vers 1800), Conservateur au Musée du Louvre

      Charles Paul LANDON  

      Charles Paul LANDON  acte ad61

    Peintre, critique d'art et éditeur. Élève de F.-A. Vincent et de J.-B. Regnault (dont les ateliers étaient rivaux de celui de David), Landon remporta le grand prix de Rome en 1792 et exposa au Salon jusqu'en 1812 des tableaux mythologiques et des allégories. Son style précieux, à la composition harmonieuse et au coloris frais, est empreint de la suavité aimable chère à une époque qui n'oublia jamais les tentations de la manière inspirée de l'art alexandrin, de l'école de Parme ou des suiveurs de Raphaël (Paul et Virginie enfants, exposé en 1801 et conservé au musée d'Alençon), tout en payant le tribut à l'histoire médiévale avec le « style troubadour » (Saint-Louis rétablissant les tombes des rois, 1811, cathédrale de Saint-Denis). Issue de l'enseignement de Regnault, la recherche du fini et des matières claires et brillantes, comme dans la Léda de 1806 (château de Fontainebleau), va de pair avec l'affirmation de la ligne du contour, découpant des silhouettes sans pénombre, à la façon des vases grecs. La Vénus sur les eaux du Salon de 1810 (musée Chéret, Nice) signifie bien cette tendance à l'abstraction des formes du courant néo-classique, tout en annonçant certaines habitudes de l'académisme — l'ambition du genre historique en moins. Toutefois, c'est l'œuvre de critique et d'éditeur, surtout, qui a rendu célèbre Landon, lui procurant même une reconnaissance officielle : il est correspondant de l'Institut sous l'Empire, puis sous la Restauration il est nommé peintre du duc de Berry et conservateur des peintures des musées royaux. Pendant la Révolution, il avait fait paraître de nombreux articles dans le Journal des arts, des sciences et de la littérature. Il les reprit, les augmenta, s'entoura de collaborateurs pour une publication originale par la régularité de sa parution et par son illustration gravée reproduisant toutes les œuvres analysées : les Annales du Musée et de l'École moderne des beaux-arts ont paru de 1801 à 1809 et ont été rééditées et complétées en quarante-quatre volumes, de 1823 à 1835. L'ouvrage connut une réelle notoriété (Delacroix s'en sert encore en 1854) grâce à ses illustrations en gravure au trait, réduisant donc au même format et au simple contour les peintures, les sculptures et les projets d'architecture exposés au Salon ainsi que des œuvres antiques ou anciennes rapportées d'Italie et figurant un temps au musée Napoléon. Ce recueil constitue par conséquent une source iconographique de premier plan pour l'historien d'art, permettant d'identifier des œuvres exposées jadis au Salon et redécouvertes de nos jours. L'érudition sèche mais assez impartiale de Landon se retrouve dans un autre ensemble de sept volumes : Vies et œuvres des peintres les plus célèbres, réduits et gravés au trait (1803-1817). Bien que disciple sentencieux du beau idéal, du grand style et de la primauté de la sculpture antique, Landon sait reconnaître les qualités de vérité et d'expression, la force du coloris et l'intérêt de sujets contemporains.

    Sujets d'étude

    Art ancien, art moderne, art contemporain, architecture, histoire des villes, biographies d'hommes célèbres

     

    Carrière

    Apprentissage dans les ateliers de François-André Vincent et Jean-Baptiste Regnault

    1786 : nommé officier de la Chambre du Dauphin

    1791-1812 : expose ses ouvrages aux Salons

    1792 : Prix de Rome – mais à cause des bouleversements révolutionnaires et du meurtre de Bassville à Rome, il ne se rend pas en Italie

    1799 : fonde le Journal des Arts

    1801 : commence la publication des Annales du Musée

    1806 : secrétaire adjoint de l'École spéciale de peinture et sculpture ; les Annales du Musée reçoivent un prix d'excellence à l'Exposition des produits de l'Industrie

    1808 : commence la série Salons des Annales du Musée

    1813 : correspondant de l'Institut de France

    1814 : nommé Peintre du duc de Berry

     

    1816 : conservateur du département de peintures du musée du Louvre


    votre commentaire
  • Accouchée et pendue

    23/02/1669 Essay, Orne

    Accouchée et pendue 23/02/1669 Essay, Orne

    Accouchée et pendue 23/02/1669 Essay, Orne

    transcription

    Ce jourd'huy 23 Février 1669 un garçon a été baptisé par nous vicaire d'Essay, par permission de justice, à la requeste d'Anne Pollard, condamnée d'être pendue après son accouchement - disant être du fait de Michel Droict, exécuté dans ce lieu, accusé avec la dite Pollard de plusieurs larçins - nommé Antoine par Antoine des Aubières, laquais de Monsieur le Comte de Maure, son parrain et par Magd. Lestard, fille de Mtre René Lestard, geollier de ce lieu - lesquels ont signé avec nous.


    votre commentaire
  • Fricassée forestière mortelle

    Année 1771 Follainville-Dennemont (78)

    Fricassée forestière mortelle Année 1771 Follainville-Dennemont

    Ce jourdhuy quinze 7 bre 1771 les corps de Jean DESPORTES dit avanture vigneron décédé d’hier à onze heures trois quarts du soir à lage d’environ quarante ans, munis de tous les Sts Sacrements de l’Eglise ; de Marie Margueritte LE HONGRE sa femme décédée aussi d’hier à huit heures du matin à l’age d’environ quarante ans et de Marie Jeanne DESPORTES leur fille agée de huit ans et demi décédée d’avant-hier à onze heures du soir ont été inhumés dans le cimetière de cette paroisse par moy curé soussigné en présence de Michel de LAUNE leur beau frère de Jean POYER et autres soussignés les susdites, se sont empoisonnés eux-mêmes par accident ayant mangé au soir dernier une fricassée de champignons avec les cy après dénommé

    Fricassée forestière mortelle Année 1771 Follainville-Dennemont

     

     

    Le même jour et an que dessus les corps de Marie Magdelaine BERNIER veuve de François Aubin LE HONGRE décédée d’hier à sept heures du matin à l’age d’environ 72 ans, et de François Aubin LE HONGRE son fils décédé d’hier à neuf heures du soir munis de tous les Sts Sacrements de l’Eglise à l’age d’environ vingt huit ans l’un et l’autre mort par le même accident que dessus, ont été inhumés dans le cimetière de ce lieu par moy curé soussigné en présence de Jean POYER et Nicolas LE GUEUX et autres soussignés

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires