• Cour d'assises de l'Orne, 8-12 mai 1947

     

     

    O RNE, 1945. La région d'Argentan est en ébullition. Depuis juillet

    1944, les attaques à main armée de fermes se multiplient dans le

    bocage ornais. Déjà douze sanglantes agressions en tout dans les

    cantons du Merlerault, de Courtomer, d'Exmes, de Putanges et de Gacé, le

    plus touché...

     

    Tout commence à Saint-Évroult-de-Montfort - « à Montfort », comme disent

    les autochtones -, dans le canton de Gacé, une petite commune de quelque

    quatre cents habitants lovée dans un vallon sous la vaste forêt de Chaumont.

    Après les lacets de la route qui va de Bernay à Sées, le village s'offre à la vue,

    aussi bucolique qu'étiré. Un écrin bocager propre au paysage augeron, des

    pâturages avec de-ci de-là de vieux pommiers hébergeant du gui, des prairies

    encadrées par des haies arbustives mêlant aubépines, viornes, fusains et

    cornouillers, quelques fermes isolées, à colombage avec des murs de brique

    rouge, posées sur les douces collines environnantes. Une suite de

    maisonnettes aux toits d'ardoise s'agglutinant le long de la petite église

    romane de grès et de calcaire : voilà ce que le voyageur de passage verrait en

    entrant dans la commune.

     

    Les grandes affaires criminelles de l'Orne 1 Jean-François Miniac : août 2008, Editons de Borée

     

     

     

    Loin de cette image idyllique, dans la nuit du 1er au 2 juillet 1944, huit

    hommes s'approchent de la ferme de la veuve Dagonneau et de son fils, un

    bâtiment en brique, à flanc de coteau, à l'écart de la petite bourgade, au lieu dit

    « la Prelle ». Le groupe armé, sous la conduite d'un certain André Moizo, vient

    interroger ces cultivateurs... Au bout d'un long et sinueux chemin de terre, les

    ombres atteignent une série de corps de ferme isolés et posés sur un vaste

    herbage pentu. À un carrefour, cinq de ces hommes, les deux frères Albert et

    Paul Ratier, Lamarre, Desfavries et Tessier, sont placés à des postes de guet

    tandis que les trois autres, Lequet, Mangouéro et Moizo, s'approchent de la

    maison d'habitation. Deux sont armés d'une mitraillette de 9 mm et le troisième

    a un revolver de 12 mm. Tous trois se font ouvrir la porte par Maurice

    Dagonneau, le fils de la maîtresse des lieux. Immédiatement, les armes sont

    braquées sur ce dernier!

     

    « Haut les mains! »

     

     

    Sa mère, qui arrive sur-le-champ dans la cuisine, est obligée de s'asseoir à

    côté de lui. Charlotte Dagonneau, née Joubert, soixante-deux ans, est veuve

    depuis la disparition de son mari quinquagénaire, Isidore, en 1935.

     

    À la grande surprise de cette femme, les hommes armés parlent entre eux un

    curieux langage, avec des intonations singeant la langue de Goethe. Ils se font

    passer pour des soldats allemands venus pour exercer une réquisition de

    logement. L'un d'eux, Mangouéro, porte même un calot de soldat de l'armée

    d'occupation.

     

    Enceinte, l'épouse de Maurice Dagonneau, Solange, est conduite à l'écart dans

    la grange en bois et ardoise qui fait face à la maison. Elle porte Jacky, son jeune

    enfant, dans ses bras. Là, Mangouéro les place sous la garde de Lamarre, un des

    guetteurs, avant de lui demander de l'argent. L'épouse révèle alors que les

    économies se trouvent dans la poche d'un pantalon, lui-même placé dans une

    armoire. En fouillant le meuble, Mangouéro et Moizo découvrent une somme de

    130 000 francs dont ils s'emparent aussitôt. Ils fouinent aussi dans les autres

    meubles, en prétendant chercher d'hypothétiques armes.

     

    Puis, prétextant poursuivre leur prétendue perquisition, Moizo, Lequet et

    Mangouéro font descendre Maurice et sa mère dans une obscure cave située à

    l'extrémité basse de la maison pentue, en les poussant devant eux. Là, ils les

     

    Les grandes affaires criminelles de l'Orne 2 Jean-François Miniac : août 2008, Editons de Borée

     

     

     

    placent contre les tonneaux qui font face à la porte, devant laquelle tous trois se

    tiennent. Mangouéro s'approche des cultivateurs et accuse alors le fils

    Dagonneau de collaboration. Curieuse accusation de la part de celui qui est

    censé être précisément un Allemand! Le fermier proteste en vain de son

    innocence, en criant qu'il a été emprisonné par l'occupant pour une affaire

    d'armes. Sans même l'écouter, Mangouéro recule jusqu'à la porte en bois où se

    trouvent ses deux autres camarades et profère cet ordre impératif : « Armez ! »

    Aussitôt, les victimes, situées à moins de trois mètres de leurs assassins,

    essuient trois tirs. Charlotte Dagonneau tombe, mortellement blessée. Son fils,

    atteint au bras, s'écroule aussi, toujours vivant mais feignant d'être mort.

    Cependant, l'un des bandits s'aperçoit que Maurice remue légèrement la jambe.

    Il vocifère, avant de tirer à nouveau quelques coups de feu :

     

    « Il n'en a pas encore assez ! »

     

    Cette seconde rafale atteint l'autre bras du garçon. Le laissant pour mort, les

    criminels remontent.

     

    Quelques instants plus tard, après avoir entendu le dernier râle de sa pauvre

    mère, Maurice se relève. Une de ses épaules a été traversée par une balle et ses

    deux bras sont criblés d'éclats, mais, miraculeusement, il a survécu aux tirs à

    bout portant. Avec sa tête, il relève le dormant qui barre la porte de bois à

    double battant de la cave donnant sur l'herbage, puis, grand sportif, il s'enfuit

    alors que le gang inspecte encore l'étage. Il remonte la prairie sans l'usage de ses

    deux bras, déjouant la surveillance des guetteurs. Sur le coteau, sa fuite est

    cependant arrêtée par une barrière. Il s'y retrouve pendu en essayant de l'ouvrir

    avec sa tête. Ensuite, il entend les gangsters qui repartent à pied passer à une

    quinzaine de mètres de lui et s'éloigner dans la nuit.

     

    Un peu plus tard, le dénommé Noguès le découvre et le décroche. Soigné, le

    rescapé est caché pendant trois longues semaines dans la ferme d'un de ses

    voisins, par surcroît de précaution. Bien que le bâtiment soit situé en contrebas

    du lieu dit « les Houlettes », à Résenlieu, où demeure son chef Moizo, la sinistre

    équipée ne viendra pas régler son compte au blessé. Elle sait que le fusil des

    Noguès ne s'enrayera pas en cas d'attaque... Par conséquent, la bande qui

    agressera la ferme des Chevreuil début août évitera prudemment celle des

    Noguès. Toutes deux sont pourtant si proches l'une de l'autre que les occupants

    méfiants avaient envisagé, à la fin du mois de juillet, de faire passer de toit à toit

    un fil avec une clochette à chaque extrémité, pour prévenir l'autre en cas

    d'attaque d'armée.

     

    Maurice Dagonneau s'en tirera avec une infirmité et sera estropié à vie. Mais

    vivant. Son fils Jacky est l'actuel maire de la petite commune de Saint-Évroultde-

    Montfort. Désormais, Mme Dagonneau repose à côté de son mari dans

    l'ancien cimetière de la commune, qui domine le village depuis les lacets menant

    à la forêt de Chaumont.

     

    Un échange au procès des bandits mettra au jour certains de leurs mobiles.

    Le voici:

     

    « Pourquoi voulait-on tuer les Dagonneau ? demande le président du tribunal.

     

    -Parce qu'ils vendaient du beurre aux Allemands, répondent les accusés.

     

    -Si tous ceux qui avaient vendu du beurre aux Allemands avaient été tués, il

    y aurait eu beaucoup de victimes ! » remarque le magistrat.

     

    Les grandes affaires criminelles de l'Orne 3 Jean-François Miniac : août 2008, Editons de Borée

     

     

     

    Moizo aurait pris cette décision car Maurice Dagonneau aurait ravitaillé le

    venimeux Jean Hérold-Paquis, un membre du comité d'honneur de la Waffen

     

    S.S. Ironie de l'histoire, ce journaliste notoirement pronazi de Radio Paris, en

    fuite en 1944, avait dirigé une violente campagne contre le marché noir...

    « Mais pourquoi avoir tué la mère ? demande encore le président.

     

    -Parce qu'elle avait laissé faire son fils.

     

    -C'est ça, la manière allemande ? La punition collective... », s'indigne le juge.

     

    La Cour se posera la question des modalités d'exécution des collaborateurs

    par la Résistance, dont se réclament les accusés. Monsieur Tiphaine, chef de la

    Résistance de Gacé, viendra affirmer qu'aucun résistant ne pouvait tuer

    quiconque sans ordre précis.

     

    Dans les jours qui suivent cette première attaque, le gang assaille la ferme

    Dupendant, située non loin de celle des Dagonneau. Le fermier Henri Dupendant

    ne doit son salut qu'à sa fuite par l'arrière du bâtiment dès l'arrivée de la bande

    armée. Grande gueule, ce brave homme n'avait pas caché sa colère envers les

    assassins de sa lointaine parente, la veuve Dagonneau :

     

    « Si j'avais un fusil, je leur ferais la peau ! »

     

    Cette vantardise était venue aux oreilles des membres du gang... Dupendant

    ne portera jamais plainte, de peur de nouvelles représailles. Par conséquent,

    cette exaction ne figurera pas dans la liste des attaques jugées par la cour

    d'assises, comme au moins une autre agression, ainsi que celle d'une femme

    seule dans une ferme de Résenlieu...

     

    Croisilles, un petit village du canton de Gacé, cent quarante-six électeurs en

    1946, est le théâtre de la seconde attaque officielle. Dans la nuit du 12 au 13

    juillet 1944, vers 2 heures, un individu masqué et armé d'un revolver pénètre

    dans la maison des Chevillon. Comme Moizo est très connu dans la région -il

    habite à Résenlieu, une commune proche de Gacé -, c'est toujours Lequet qui

    entre en premier et qui parle. Celui-ci se précipite dans la chambre des époux

    endormis et les braque avec son revolver. Sur ses ordres, tous les occupants

    descendent dans la cuisine, où ils sont gardés par Moizo, masqué et armé.

    Lequet leur crie :

     

    « Vous avez fait du marché noir, vous devez avoir de l'argent. Nous faisons

    partie de la bande de la vache blanche. De l'argent ou on vous descend tous,

    sauf les enfants ! »

     

    À un moment, voyant un des Chevillon s'avancer vers lui, Moizo s'écrie :

     

    « Halte-la, ou je fais feu! »

     

    Erreur! En entendant cela, M. Chevillon reconnaît le timbre de voix de Moizo,

    mais, finaud, il sait se taire...

     

    La dizaine d'attaques qui va suivre s'effectuera toujours sur ce même mode

    opératoire, à quelques détails près...

     

    Après la troisième attaque à main armée, à la ferme Leboucher de Résenlieu,

    dans la nuit du 13 au 14 juillet, c'est Mesnil-Hubert-en-Exmes, un village du

    canton de Gacé, qui subit un assaut du gang. Dans la nuit du 18 au 19 juillet,

    les époux Gesland sont attaqués par Moizo et Lequet. Le couple de cultivateurs

    réplique fermement à ses agresseurs :

     

    Les grandes affaires criminelles de l'Orne 4 Jean-François Miniac : août 2008, Editons de Borée

     

     

     

    « N'avons-nous pas assez de malheur ? Maurice Viollet, notre gendre, a été

    arrêté il y a un mois par la Gestapo ! »

     

    Cela, les malfaiteurs le savent pertinemment. Après avoir dérobé 50 000

    francs, ils sont toujours insatiables. C'est alors que la fille des Gesland,

    Madeleine, indique l'armoire où se trouve l'argent de sa soeur, l'épouse de

    Maurice, récemment déporté en Allemagne...

     

    « Vous saviez que ces gens-là n'avaient jamais fait de marché noir! »

    s'indignera le président au procès.

     

    Les exactions se succèdent alors. Les Belon, cultivateurs à Saint-Évroult-de-

    Montfort, sont agressés dans la nuit du 24 au 25 juillet. Alcide Ameslant, de

    Godisson, est attaqué la nuit suivante. Insolente, la chance sourit aux bandits.

    Pourquoi s'arrêteraient-ils là ?

     

    ++++++++++++++++++

     

    Saint-Germain-de-Clairefeuille, un village à deux kilomètres de Nonant-le-Pin,

    est au coeur du pays du Merlerault, une petite région de grasses prairies réputée

    pour l'élevage des chevaux depuis le XIVe siècle, et renommée aussi ensuite pour

    l'élevage de bovins destinés aux marchés parisiens. Une quarantaine de maisons

    bâties grâce aux carrières de calcaire et aux tuileries communales sont

    disséminées au milieu des prairies et des champs. Une dizaine d'entre elles, dont

    la mairie républicaine, se regroupent autour d'une grande église du XVe siècle en

    moellon et pierre de taille de calcaire, ceinturée par un petit cimetière désaffecté.

     

    Contournant l'église et son if centenaire sur la gauche, la route vers

    Merlerault monte longuement. En cette nuit du 31 juillet, vers 1 heure du matin,

    d'inquiétantes ombres l'empruntent. À huit cents mètres de l'église, au lieu dit

    « le Ménil », ces ombres pénètrent dans une propriété isolée en pleine campagne.

    Un lieu idéal pour un mauvais coup. Depuis la route, les malfrats ont aperçu la

    façade du vaste manoir situé en contrebas, au bout d'un long chemin de terre

    bordé de chênes du côté droit. Entouré de dépendances de part et d'autre, d'une

    charreterie du XVIIIe siècle à gauche et d'une ferme à droite, le manoir a

    l'apparence d'une maison accueillante. Si ses douves n'avaient pas été détruites,

    le logis composé de deux corps de bâtiments perpendiculaires en pierre calcaire

    et aux toits de tuile à longs pans aurait eu l'allure d'un véritable château,

    d'autant plus qu'une tour d'escalier circulaire au toit conique se situe à l'arrière

    du bâtiment. Telle est la demeure de la famille Cordoue, une branche d'une

    famille de noblesse espagnole établie en France depuis 1530 et dans le village

    depuis 1910. Depuis quelques semaines, à la suite du Débarquement, plusieurs

    familles de Nonant-le-Pin sont venues se réfugier dans le « château » : il y a là le

    couple Aubriet et leurs trois enfants, le docteur Steinhart, médecin juif traqué

    par la Gestapo, son épouse et sa fille, ainsi que quatre religieuses gardes-

    malades.

     

    Entendant marcher dans la cour de son manoir, Guy de Cordoue, un

    agriculteur de cinquante-six ans, se met à la fenêtre d'un étage et interpelle les

    arrivants. À sa grande surprise, une voix lui répond :

     

    « Ouvrez, ou nous tirons ! »

     

    Dans la foulée, la porte d'entrée est enfoncée à coups de pied et trois hommes

    armés de mitraillettes font irruption dans la demeure, masqués d'un tissu noir.

     

    Les grandes affaires criminelles de l'Orne 5 Jean-François Miniac : août 2008, Editons de Borée

     

     

     

    Dans sa chambre sous les combles, le jeune Gonzalve de Cordoue, un

    réfractaire du Service du travail obligatoire (S.T.O.) de vingt-quatre ans, militaire

    engagé qui a fait la campagne de France en 1940, se saisit d'un sabre dès son

    réveil. Il est aussitôt arrêté dans son élan par une des religieuses dont la sagesse

    lui sauve sans doute la vie. Encore aujourd'hui, l'homme se souvient de ce geste

    salvateur.

     

    Descendu en chemise au rez-de-chaussée, son père réussit à échapper aux

    attaquants et atteint son bureau, par la fenêtre duquel il saute dans le jardin.

    C'est alors que le drame se produit. Des coups de feu retentissent dans la nuit.

    Pas des tirs en l'air, comme convenu en cas d'alerte. Découvert par ceux des

    bandits qui faisaient le guet, Guy de Cordoue est tué quelques instants plus

    tard, au moment même où il actionne la cloche du château. Ultérieurement,

    Louis Moutier avouera cet assassinat.

     

    À l'intérieur du château, Lequet, Moizo et Ratier se précipitent au salon où

    dorment tous les membres de la famille Aubriet. Ils leur crient de lever les

    mains. Aussitôt, le père de famille se lève en chemise et interpelle les bandits,

    tout en s'avançant les bras toujours levés, ainsi qu'il en a reçu l'ordre :

     

    « Qu'est-ce que vous voulez ? Restez tranquilles ! Il y a des enfants ici ! »

     

    C'est à ce moment-là que les trois malfrats font feu sur M. Aubriet, qui tombe,

    mortellement atteint. Mais ils continuent à tirer sur leur victime à terre, sous les

    yeux de son épouse. Trois coups de feu. Des gentlemen, on vous dit. Maintenant

    descendu des combles, Gonzalve voit Aubriet agoniser. Pendant ce temps, les

    assassins fouillent les meubles et se font remettre de l'argent :

     

    « Il nous faut 2 millions de francs, réclament les mauvais garçons, sinon nous

    mettrons le feu à la cambuse et nous emmènerons le fils aîné des châtelains ! »

     

    Comme la famille Cordoue répond qu'elle n'a plus d'argent à remettre, les

    malfaiteurs répliquent :

     

    « Vous devez en avoir, puisque vous avez un château ! » Imparable logique...

     

    Avant de quitter les lieux, les gangsters montent dans la chambre de Mme

    Steinhart pour lui demander les clefs de la voiture de son mari. Dans le même

    temps, ils ajoutent qu'ils ont encore « la justice à rendre dans d'autres

    maisons ». Ils promettent à la femme de ramener le véhicule le lendemain matin

    et partent après avoir interdit à tous de sortir avant le jour. Bien entendu,

    l'automobile sera retrouvée le jour suivant sur la route, abandonnée et

    incendiée.

     

    Ce n'est qu'à 5 heures du matin que les deux fils Cordoue se rendent à

    l'extérieur du manoir à la recherche de leur père. Les malheureux trouvent alors

    le cadavre dans une allée du parc, gisant à douze mètres du château, allongé sur

    le ventre, en chemise de nuit, la tête baignant dans une mare de sang. Ainsi

    s'achève cette septième attaque, la plus mortelle pour l'heure. Bientôt, le

    maréchal des logis-chef Covetti arrive au manoir pour les premières

    constatations et la machine policière se met en branle... Aujourd'hui encore,

    soixante-quatre ans plus tard, et après la disparition de son frère en 2008, le

    dernier des fils Cordoue se remémore toujours avec la même émotion cette nuit

    dramatique..................

     je viens de trouver le deces de l'assassin de MR DECORDOUE

    LEQUET

    Roger Victor Henri

    Naissance 31/10/1921 (Sainte-Croix-sur-Orne) Putanges-le-Lac, Orne, Normandie, France
    Décès 17/02/1976 Charnay-lès-Mâcon, Saône-et-Loire, Bourgogne-Franche-Comté, France

     

    ++++++++++++++++

    Affaire Moizo

     

    Affaire Moizo

    Affaire Moizo

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique