• Domaine de Vrigny.

    Domaine de Vrigny.

    Avant la Révolution française de 1789, Vrigny était composé de deux paroisses : Saint-Pierre et Saint-Martin.

    Le domaine de Vrigny

    Le domaine de Vrigny appartint pendant de très nombreuses années (des temps immémoriaux, selon les formules des actes notariés), à la famille de Droullin, famille qui semble avoir eu de nombreux représentants dans la région et y possédait de nombreux fiefs.

    Ce domaine fort important comprenait entre autres les bois et les étangs faisant maintenant partie du domaine de Sassy et c'est Jehan de Droullin qui vers 1635 construisit la chaussée de l’étang de Vrigny.

     

    En 1624, Robert de Courselle vendit à Jehan de Droullin, sieur de Vrigny et de la Fontaine, le fief noble et sieurie de Saint-Christophe-le-Jajolet.

     Les deux domaines de Saint-Christophe-le-Jajolet et de Vrigny furent ainsi réunis dans la même main jusqu’en 1649, date à laquelle, après le décès de leur père, Jean et Jacques de Droullin se partagèrent l’héritage :

     

    Jean fut seigneur de Vrigny,

    Jacques seigneur de Saint-Christophe-le-Jajolet,

    Jean devant verser à son frère, un retour de 55 000 livres.

    Le 2 mars 1652, les deux frères échangèrent leur lot:

     

    Jacques devint seigneur de Vrigny,

    Jean devint seigneur de Saint-Christophe-le-Jajolet, la solde due par le premier lot étant diminuée de 18 000 livres.

    En 1686, Élisabeth de Droullin épousa Jean Vauquelin, seigneur de La Fresnaye-au-Sauvage, la Lande Terrée (lieu-dit situé actuellement sur la commune de Serans), Saint-Malo (commune fusionnée en 1861 avec La Fresnaye-au-Sauvage) et autres lieux auxquels elle apporta le domaine de Vrigny.

    En 1722, leur fils, Jean-Jacques, fit ériger en marquisat la terre de Vrigny.

     

    Le plus célèbre marquis de Vrigny fut son fils René Vauquelin. De caractère chicanier, il passa sa vie en procès et en lutte contre ses vassaux. Élu avec difficulté député de la noblesse aux États généraux de 1789, il démissionna quelques mois plus tard. Épargné au début de la Révolution, il fut arrêté en octobre 1783, traduit devant un tribunal révolutionnaire, il monta sur ce qu’on appelle « la dernière charrette » et fut guillotiné le 9 Thermidor An II (27 juillet 1794), jour de l’arrestation de Robespierre.

     

    La marquise, née de Verduc, s’était fixée à Vrigny dès 1791. Ainsi le domaine ne fut pas confisqué comme bien national. On trouve dans les archives de la mairie de Vrigny, des certificats de civisme à la ci-devant marquise. Après la mort de son mari, elle quitta Vrigny et regagna Soisy-sous-Étiolles, son pays d’origine où elle mourut le 8 avril 1797. De leur union était né un fils idiot, Antoine René, interné au château de Soisy-sous-Étiolles où il mourut en 1829.

     

     

    Durant sa longue tutelle, le château resta à l’abandon et se dégrada peu-à-peu. Ce château, très important, ressemblait dit-on à celui d’Aubigny, près de Falaise, ayant été édifié au xviie siècle par le même architecte.

    Domaine de Vrigny.

    Après le décès d’Antoine René, dernier représentant des Vauquelin de la Fresnaye-Droullin, la succession fut revendiquée par plusieurs héritiers et il y eut des discussions et procès. Les héritiers de la branche maternelle: famille Magon de Campaneu, descendant des Verduc, cédèrent leurs droits à M. Hippolyte Anguy et au comte Guy Ogier, habitant tous deux la Sarthe, le 27 septembre 1831.

     

    Devenus ainsi propriétaire du domaine de Vrigny, par partage du 9 novembre 1831, ces derniers le vendirent par acte passé devant Me Lautour, notaire à Argentan, à M. et Mme Hellouin de Cenival, propriétaire du château de la marre à Fleuré. Il semble qu’à cette date le château de Vrigny était encore habitable, puisque dans l’acte de vente, MM. Anguy et Ogier se réservaient l’usage de trois chambres pour surveiller l’exploitation des bois du domaine qu’ils s’étaient réservée.

     

    En 1838, M. et Mme Hellouin de Cenival vendirent les bois et les étangs à M. Duval, alors propriétaire du château de Sassy, acquis vers 1850, par le chancelier Pasquier.

    Domaine de Vrigny.

    Chateau de Sassy

    Enfin, en 1854, Monsieur Émile Leger acheta des héritiers Hellouin de Cenival ce qui restait du domaine de Vrigny. À ce moment, il n’y avait de l’ancien château que quelques pans de murs entourés de douves qui furent rasés et comblés. M. Leger transforma la partie de gauche des communs en une agréable habitation toujours propriété de la famille Leger.

     

     

    Restent de chaque côté de la grille d’entrée, deux pavillons Louis XIII surmontés d’épis d’époque et une grande partie des écuries de l’ancien château. Dans une pièce de l'actuel château, on peut voir une peinture sur panneau de bois représentant le marquis de Vrigny et la marquise costumée en Bellone.


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  • Les choux. chateau de la piliére

    Ancienne propriété de Mr Joseph BROUSSEAU

    Architecte de l'Evéché de Sées

    Sées-les choux. chateau de la piliére

     

     Christian Taillard Joseph BROUSSEAU est originaire de Solignac, Hte Vienne, Né entre 1732 et 1735 - Solignac, Hte Vienne 

    Baptisé à Limoges le 17 septembre paroisse ste félicité.

    Décédé le 6 février 1797 - Sées (61). Marié le 26 juillet 1758, Blessac, 23, Creuse, avec Jeanne LEGRAS.

    Christian Taillard:"Joseph Brousseau architecte limousin au temps des lumières". A construit l'évêché de Limoges, devenu musée, ainsi que l'évêché de Sées ( et bien d'autres édifices ). Achète le domaine de la Pillière le 02/07/1789 pour 129.000 francs. Fait partie du conseil municipal de Sées A été arrété ( avec son fils, Paul, Marie ) à la révolution pour avoir aidé des prêtres réfractaires. N'a dû son salut qu'à la chute de Robespierre.Ont été relâchés le 22 frimaire An III (12/12/1794) . Archives Nationales.

    Joseph Brousseau est probablement né à Solignac en Haute-Vienne (aucun document officiel ne le confirme mais l'histoire familiale le laisse supposer). Il est baptisé en la paroisse Sainte-Félicité de Limoges, près du Pont Saint-Martial le 17 septembre. Joseph Brousseau est le fils de Jean Brousseau, charpentier, et de Catherine Boudet. Il est le quatrième de dix enfants.

    Joseph Brousseau grandit à Limoges. Il apprend les métiers du bâtiment "sur le tas", en Creuse où il est tailleur de pierre puis appareilleur. Il commence ensuite à tracer des plans lui-même et apprend le métier d'architecte chez un maître. Joseph avait un frère cadet, Mathurin, dans les métiers du bâtiment également, qui réalisa la plus grande partie des constructions de Joseph, en tant qu'entrepreneur. Le petit-fils de Mathurin, Jean-Baptiste Brousseaud, officier du Génie, épousa Mademoiselle de La Nouaille, alors propriétaire, entre autres, de l'Hôtel de Rigoulène à St Léonard de Noblat.

    *

    Son fils  Marie François Paul Bonnaventure BROUSSEAU, Décédé le 15 mai 1818 rue des cordeliers a Sées (61),  à l'âge de 54 ans

    Architecte, Propriétaire, Membre du collège électoral de l'orne 

    Marié le 9 février 1790, Sées  avec Marie Louise Agathe Mélanie PROVOTS

    ils ont eu 8 enfants, Nés a Sées. dont; 

    H Joseph Emmanuel Mélanie BROUSSEAU 1790-1815

    H Marie Auguste Casimir BROUSSEAU 1792-1792

    H Louis Ambroise BROUSSEAU 1793-1831

    H Myrtil Scevola BROUSSEAU 1794-1878

    H Jean Baptiste François Joseph BROUSSEAU 1795-1874

    F Marie Thérèse Aimable BROUSSEAU 1796-1825

    H Marie Alexandre Casimir BROUSSEAU 1798-

    H Amédée Marie François BROUSSEAU 1800-1800

     **

    D'apres Histoire du tribunal révolutionaire de Paris, tome 6, Arrêté avec son père pour avoir ( supposition ) aidé des prêtres réfractaires. Libéré avec son père le 22 frimaire An III. ( 12 décembre 1794.)

    **

     Louis Ambroise Né le 28 février 1793 - Sées, 61, Orne

    Décédé le 1er août 1831 - Hôpital militaire - Mondon, 25680, Doubs, à l'âge de 38 ans

    Lieutenant au 21ème rgt d'infanterie légère, 3ème bataillon, 5ème compagnie. Entré à l'hôpital de Mondon sous le numéro 48. Entré le 1er août et décédé le même jour d'apoplexie.

    Décès AD ville de Sées page 194. décès retranscrit sur les registres de Sées le 21/12/1832.

    **

     Myrtil Scevola Né le 13 avril 1794 - Sées

    Décédé le 18 mars 1878 - la Pilière Commune de Sées à l'âge de 83 ans

    Militaire école de st cyr, Chevalier de la légion d'honneur, En février 1813 son père écrit au Baron d'Hastel afin d' obtenir une recommandation pour faciliter l'entrée de son fils à l'école militaire de St Cyr. Il est sous lieutenant en 1815, lieutenant en 1817, aide major au régiment des dragons de la manche en 1822, admis dans le corps royal, état major en 1823,chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur le 14 octobre 1823, capitaine le 29 octobre 1828, Chef d'escadron d'état major le 24 avril 1845 officier de la légion d'honneur le 24 octobre 1848; campagnes de france de 1814 à 1815, d'Espagne en 1823 et de Paris en 1851. Commandant la Place de St Denis en 1852.

    Légion d'honneur cote AN LH/375/43.Médaille militaire

    Inhumé au cimetière de Sées. Concession perpétuelle du 8 avril 1878.

    **

     Jean Baptiste François Joseph  Né le 19 mars 1795 - Sées

    Décédé le 10 octobre 1874 - St Hilaire la Gérard, 61, Orne, à l'âge de 79 ans Propriétaire.

    Vivait à St Hilaire la Gérard.( Ste Honorine la Guillaume ). Adorait la chasse!.

    Médaillé de St Hélène: Soldat au 65ème de ligne entre 1810 et 1815.

    **

    Apparament c'est la seule branche Brousseau de Sees venant de Haute Vienne

     


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  • Seez  

    Saint Pierre

    Saint-pierre, comment je le vois..Histoire d'en savoir un peu plus. (Juste ma facon de voir, je peut me planter.. Sur cette page je veux recolter et ammasser un max de renseignement sur le Quartier, Historique ou Non.

    *******

    Séez a même été jadis une place forte , et l'existence de ses fortifications est attestée par un cartulaire très ancien de labbaye de Saint-Martin de cette ville. On y lisait qu'en l'an 800 il y avait à Séez , et vraisemblablement depuis plusieurs siècles , deux forteresses ;

     

    l'une du côté d'Exmes ( fortitia grandinaria ) (*1) , et l'autre du côté d 'Alençon . On voyait encore,, il y a peu

     

    d'années (vers 1800), au -dessus de l'hôtel du Cheval-Blanc , dans la rue Mansaise , quelques restes , avec des murailles crénelées , qui pourraient bien avoir appartenu à l'un de ces forts ., Le nom de Bretesche qu'on leur donnait vient à l'appui de cette supposition ; car ce vieux mot, dérivé de l'italien , signifiait', suivant Ménage, une forteresse ou une porte à créneaux . 

     

    *(1) . Il paraît qu 'elle était située dans l'endroit où est maintenant l'ancienne grange du chapitre.

     

    Il se pourrait néanmoins que cette. Brețesche ou porte ne fût qu’un reste du château que Guillaume de Ponthieu ,fils de Robert de Bellême , seigneur de Séez , y fit bâtir vers le midi; de l'autre côté de la rivière ; puisqu'elle est désignée dans un autre cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin , ainsi que dans les anciens titres de ce château -fort , devenu l'église

    de Saint- Pierre , nommé alors Saint- Pierre du Château , sous la dénominalion de porte du château , porta sagii castelli. 

     Elle se trouvait en effet dans l'enceinte,de cette forteresse , qni formait en cet endroit comme une seconde ville appeléė

    d'abord le Bourg.Neuf ( 1). 

    NB 24/446.P03.

    (1) Par une charte de Guill. de Ponthieu , en 1155, la Martitinière .

    , et ensuite le Bourg le - Comte ,comme dépendant du comte d 'Alençon , et par opposition à l'ancienne ville , du côté droit

    de la rivière , laquelle , relevant de l' évêque , se nommait le Bourg -l'Évêque.

      - Le tertre adjacent à l'ancien cimetière de Saint Pierre , sur lequel est construit maintenant un moulin à vent ( 1800), formait un cavalier avantageux pour protéger la ville et soutenir ce fort . Près de la porte d'Alençon , il y en avait un autre ,

    que l'on nomme encore la Porte des Halles.

    Quelques années avant la révolution , on voyait, au -dessus de cette porte , une tour , dans laquelle se trouvait un escalier communiquant à l'angle de l'église paroissiale de Saint-Germain : de tous ces ouvrages il ne reste aujourd'hui, au coin des halles , à droite , qu'une petite porte appellée le guichet

    La paroisse de Saint-Pierre est la plus impor tante après celle de Saint - Gervais ; l'église est appelée dans les anciens titres : Sanctus Petrus de castello . Il est probable qu'elle fut détruite par les Anglais, en 1353, avec la forteresse dans l'enceinte de laquelle elle était , puisque l'église d'aujourd'hui fut consacrée de nouveau par l'évêque Gervais de Belleau en 1361 ,ce qui prouve : qu'elle avait été rebâtie. Il existe encore dans cette église une confrérie de charité , semblable à celle qui était autrefois attachée à Notre-Dame- du Vivier ; avec cette différence que les confrères de cette dernière portaient des robes violettes, et ceux de Saint-Pierre  comme à présent , des  robes noires : ces confréries avaient un chapelain , La cure de Saint-Pierre était à la présentation des moines de Saint-Martin , à qui elle fut don née , en 1089 , par Gauthier de Clinchamps .

    . Le presbytère de Saint- Pierre a été vendu , mais l'église a été conservée avec quelque changement. En la réparant on a rafraîchi l'autel et on y a remis quelques tableaux . On a place dans le cimetière la croix de pierre qui était autrefois sur la place dite du Parquet , et qu 'on avait transportée au faubourg Noblet , près de la porte d'Argentan . Saint- Pierre est aujourd'hui une succursale de la cure de Séez.

     

     

     

     


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  • Azon le Vénérable Eveque de Seez  986-1006

    Azon (Atso ou Azo) dit Azon le Vénérable est un prélat de la fin xe siècle et du début du xie siècle.

    Le siège épiscopal de Sées est rétabli après plus d'un demi-siècle de vacance, à la suite de la destruction de la cathédrale carolingienne et l'esclavage par les Vikings de son évêque Adelin. Ce rétablissement est lié à la normalisation ecclésiastique entreprise par le duc de Normandie Richard 1er. Au cours de son épiscopat, Azon releva vers 986 des ruines la cathédrale de Sées en utilisant les pierres provenant des fortifications de la ville. Cette cathédrale sera brûlée par Yves de Bellême en 1047 pour en déloger des chevaliers-brigands.

    Cathedrale recontruite avec les pierres provenant des fortifications de la ville


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  • FORGET Charles Maire de Sées de 1933 - 1945

    Charles Auguste Louis Joseph FORGET   

    Né le 23 février 1873 - Sées (61)

    Décédé en ou apres 1945, à l'âge de 72 ans

    Caissier-comptable parti radical, Maire de Sées démissionnaire en 1945  

    *

    FORGET Charles Maire de Sées de1933 - 1945

    *lien acte cgs61

    Marié le 11 mai 1908, Pontorson (50), avec Léontine Emma Hortense GEORGET

    *

    Parents de Charles

     Auguste Edouard Timothée FORGET  

    Né le 7 décembre 1831 - St Laurent deTerregatte (50)

    Décédé le 27 février 1920 - Sées (61), à l'âge de 88 ans

    Marchand de vins

     Marié le 26 avril 1875, Sees (61), avec Louise Hélène PREVOST 1838-1923 

    FORGET Charles Maire de Sées de1933 - 1945

    *

    Parents d'Auguste

     Louis Jean Marie FORGET

    Né le 4 septembre 1796 - Saint-Aubin-de-Terregatte, 50 

    Décédé le 8 juin 1854 - Saint-Laurent-de-Terregatte, 50 à l'âge de 57 ans

    Laboureur

    Marié le 15 novembre 1820, Saint-Aubin-de-Terregatte, 50, avec Louise Françoise JAUNET 1803-1861

    **

    2eme fils de Louis Jean Marie FORGET 1796-1854.

     Eugène Pierre Aimé FORGET

    Né le 28 juin 1848 - Saint-Laurent-de-Terregatte, 50

     Marié le 10 septembre 1888, Sées, 61,  avec Marie Clara DELAFONTENELLE 1860

     


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