• Le brancardier Marcel Sauvage, de Sées.. (recherches personnelles).

    Mayennais d'origine comme MORTIER Gaston. Brancardier en 1915, le sauva de la mort en decembre 1915.

    Marcel Pierre SAUVAGE, Meunier Agriculteur dans le civil,domicilié 49 Rue Billy  (aujourd'hui la papeterie anciennement le colibry ) a droite aux store. (photo lieu d'habitation de Sauvage ) Donc en 1930 il etait propriétaire du 49 et sa femme du 14 (epicerie) Pas de trace de Ragaine au N°14 en (rec) en 1921 (apres mariage Sauvage). Aucune trace non plus en 1926 (rec) donc aquisition de l'epicerie entre 1926 et 1930. Il y a du avoir une renumerotation car le 13 se retrouve a la place du 14 (mentionné sur Acte), mais comme la rue a eté recensée en 2 partie ' a voir si le rec ne sait pas fait en 2eme partie a l'envers et ainsi se retrouver au 49 d'origine (?). car sur ces rec je retrouve 2 fois les memes n°. en partant du N°01. 'bizarre

     Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..en 1915

     (photo lieu d'habitation de Sauvage a son mariage, photo pour situer car ce n'etait pas son commerce)

     rec 1921 rec au N° 13

     Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..en 1915

    A Sées en 1919 (mariage a recherchera Belfonds).

    Né a Andouillé (53) voir 8 juin 1888, dcd a Sees le 14 avril 1930.

    Fils de Pierre François Sauvage (né 1860) et de Adélaide Besnier 'née (1863).

    Marié voir le 2 juin 1919 Belfonds .

    Clothilde Renée Ragaine (commercante) née a Sees le 16 juin 1893 dcd le 20 juillet 1961 a Portet sur Garonne (31)

    fille de Victor Marin Auguste Ragaine 

    Prudence Anatolie Lecoeur.. 

    transcription article de presse du du 19 avril 1930.

    Trouvé Referencement 1931 ( apres deces de Sauvage Marcel) Rec de sa Veuve avec enfants au 14 rue Billy. (Pierre, Jacques et Huguette)

     Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..en 1915

     

    Le 14 rue Billy se situerait au niveau de ces 2 magasins. mais avec le probleme de  manque de plaques sur les facades on ne peut rien prouver. Mais a savoir qu'il y vivaient  a 5 en 31 plus domestiques je pense pour l'habitation la plus grande. a Voir, il n'existe pour ma part aucune photo (ou alors familiale), je ne pourrais pas retracer plus loin car actes trop recents pour etre consultés)

     

    REC acte 1936 Veuve Ragaine citée Epiciere au 14 rue Billy.

     Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..en 1915

     Tables de succession et absence De Sauvage Andre / Ragaine.. 1930 apres deces (logique)

     Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..en 1915

     Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..en 1915

     

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     Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..en 1915

     

     Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..en 1915

     

     Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..en 1915

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    Transcription Article de presse.

    SEES Autour des obsèques d'un Brave. — Mercredi dernier, les Anciens Combattants de Sées con-duisaient à sa dernière demeure leur sympa-thique et regretté camarade, Marcel Sauvage, porte-drapeau adjoint de leur Section, médaillé militaire, croix de guerre, titulaire de trois citations. Ses obsèques donnèrent lieu à une imposante manifestation de sympathie qui honore autant les habitants de Sées qu'elle adoucit la dou-loureuse épreuve qui atteint la famille du dé-funt. L'affluence considérable qui se pressait der-rière son cercueil, ne faisait que rendre le juste tribut d'admiration et de reconnaissance que ses concitoyens devaient à cet enfant du pays qui, pendant la guerre, fit simplement, modestement, mais héroïquement son devoir. Au cimetière, le Président de la Section Can-tonale, M. Btfecq, sut retracer la belle conduite au front du valeureux brancardier, Marcel Sau-vage, a la lumière des trois élogieuses citations dont il était titulaire. Et tandis qu'il évoquait celle d'entr'elles qui exaltait magnifiquement la bravoure du « Ser-viteur modèle qui. le 20 août 1917, après avoir prodigué- les premiers soins à des blessés sur le terrain conquis, et contribué à leur évacua-tion, parcourait tout le champ de bataille pour s'assurer qu'aucun blessé n'était resté sur le terrain. > Tout près de son cerceuil, le cœur gonnê d'une émotion qu'il) avait peine à contenir, un de ses camarades du 103» R.I.,Gaston Mortier, de Chailloué. pouvait apporter a ce brillant éloge, l'autorité de son propre témoignage. En effet, grièvement blessé a la tète et aux jambes, sous Verdun, le 1» décembre 1916. et resté dans les lignes du ravin de la Couleuvre, c'est au dévouement du brancardier Sauvage que V> soldat G. Mortier dut de n'y pas suc-comber. Parti à la recherche des blessés après un bombardement d'une' extrême violence. Sau-vage le recueillit et l'emporta sur son dos, par-courant un terrain découvert et balayé par les obus, jusqu'au poste de secours distant de plus d'un kilomètre, s'erposant ainsi lui-même a un imminent danger de mort. C'est en souvenir de ce beau geste que le drapeau de Chailloué, cravaté de noir, escorté d'une délégation d'A.C. de la commune, incli-nait douloureusement ses plis à côté de celui de Sées, aux obsèques du vaillant soldat connu et estimé de tout son régiment., et du bon cama-rade que fut Marcel Sauvage. Et loirsqu'au bord de sa fosse ouverte, la soie des deux emblèmes s'inclina une dernière fois sur son cercueil en signe d'adieu, elle rappela aux jeunes générations qui montent, que si elles trouvent aujourd'hui dans la France vic-torieuse, les joies et le confort d'une douce existence, c'est à leurs pères qu'elles Ije doivent, à la bravoure, a l'endurance, a l'esprit de sa-crifice dont ils firent preuve et dont leur com-patriote Marcel Sauvage laisse un magnifique exemple. 

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     Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..en 1915

     Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..en 1915

     


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  • J'avais attaqué il y a quelques années des recherches sur une famille de Chailloué.

    Un ancien Soldat mort a 38 ans. Ma curiosité sur le Temoin qui relatait l'evenement de l'inhumation..Qui etait il ? Donc en fouillant dans mes DD j'ai retrouvé le debut de mes recherches. 

    Deja j'avais retranscrit l'article de presse du 21 janvier 1933...

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    CHAILLOUE 

    Un nouveau deuil dans la section des Anciens Combattants. 

    — Trois camarades, en moins de six mois, fauchés â la fleur de l'âge, 

    ont douloureusement mis en deuil la Section des A. C. de Chailloué. 

    Le dernier que la mort a frappe, Gaston Mortier, âgé de 38 ans, a été inhumé jeudi dernier â 10 heures. (avant le 21 jan 1933)

    Les drapeaux des Anciens Combattants et des Mutiies du Canton fraternisaient avec celui de la Section de Chauilloué, 

    unis dans le mê-me deuil et ia même sympathie pour le très regretté défunt.

     Les cordons du poêle étaient tenus par les membres du Bureau : les camarades Cliéret, vice-président, Marette, secrétaire, 

    Beaumont et Fleury, assesseurs. 

    A l'issue de l'office funèbre devant la foule qui tout â l'heure remplissait l'église, le Président de la Section de Chuilloué, 

    M. Bou-din, retraçant la carrière du défunt et ses états de service au front, rappela que Gaston Mortier, grièvement blessé à Verdun, 

    fut sauvé dans des circonstances particulièrement émouvantes et tragiques par un valeureux et brave soldat de Sees, qui helas! lui aussi, 

    n'est plus : le camarade Marcel Sauvage. <• C'était à Verdun, nos régiments de l'Ouest engagés tour a tour dans cet enfer, 

    y fondaient comme la neige aux rayons du soleil de midi. Le 103eme de ligne tient position dans le ravin de la Couleuvre 

    et essuie des bombardements d'une violence inouïe. Une accalmie révèle que les pertes du régiment ont été considérables. 

    Gaston Mortier est du nombre de ceux qui manquent à l'appel. « La nuit commence a étendre son linceul sur le champ de carnage et de mort.

     « Un brancardier, bien connu de tout le Régiment, pour son cran et sa bravoure, est parti volontairement s'assurer qu'aucun ca-marade n'est resté blessé 

    dans les lignes. « A quelque temps de là, voici qu'il arrive au poste de. secours, chargé d'un blessé paraissant grièvement atteint à la tête et aux jambes,

     incapable de faire un mouvement, et qui eût succombé si on ne lui avait porté secours.

    • C'était le brancardier Marcel Sauvage, de Sées, qui ayant trouvé le camarade Mortier blotti dans un trou d'obus, et gravement blessé l'avait recueilli 

    et emporté sur son dos, parcourant ainsi un terrain découvert et balayé par les obus, jusqu'au poste de secours distant de plus d un kilomètre, 

    s'exposant lui-même à un imminent danger de mort. 

    « Des liens que la mort seule pouvait briser, on le comprend, avaient, de ce jour, uni Mortier à celui qui l'avait sauvé. 

    • Aussi, à 14 ans de là, près de la dépouille mortelle de Marcel Sauvage, pouvait-on voir notre camarade Mortier le cœur gonflé d'émotion, 

    retenir avec peine les sanglots qui lui serraient la gorge quand, au cimetière, le Président de la Section de Sées, M. Bliecq, 

    retraçant la belle conduite au front du brancardier Sauvage, évoquait celle de ses nombreuses citations où sa bravoure était exaltée en ces termes : 

    • Marcel Sauvage, serviteur modèle, après avoir prodigué les premiers soins à des blessés sur le terrain conquis, a parcouru tout le champ de bataille 

    pour s'assurer qu'aucun blessé n'était resté sur le terrain.

    Dans les diverses ambulances du front et de l'arrière où il est hospitalisé, Mortier surmonte très difficilement l'état d'épuisement 

    où l'a réduit la rude vie â laquelle son organisme a été soumis depuis deux ans. 

     Sa blessure est guérie, mais son état de santé reste précaire et le fait classer dans le service auxiliaire. 

    • La guerre finie, il vient â Chailloué, s'y établit, excerçant le rude métier de carrier. Il y vivait heureux, entouré de l'estime de tous, 

    honoré de la confiance de ses camarades Anciens Combattants qui lui avaient donné, au sein du comité de leur section, la charge de Trésorier. 

    • Un mal, bénin d'abord, mais qui de jour en jour s'aggrave, attaque, puis mine, son organisme jusqu'à ne plus laisser bientôt aucun espoir de guêrison.

     « Le 28 septembre dernier(1932), la commission de Réforme du Mans qui le pensionnait à 100 % pour tuberculose pulmonaire, 

    lui en donnait, la triste confirmation.

     « Gaston Mortier, blessé sur le champ de bataille et gravement atteint dans sa santé par les souffrances sans nom de deux années de guerre, 

    est une victime de plus dont Chailloué a payé la victoire de la France.

     « Il a droit, a ce titre, lui aussi, à la reconnaissance du Pays et au souvenir fervent et fidèle de ses concitoyens. 

    « Mon cher Mortier, au nom des Camarades de la Section de Chailloué. 

    au nom des Anciens Combattants et Mutilés du Canton dont les drapeaux en deuil fraternisent avec le nôtre, 

    je l'adresse un dernier et très douloureux adieu.

     " Repose en paix dans ce cimetière où 13 de nos camarades dorment près de toi leur dernier sommeil à l'ombre de notre vieille et chère égllise. 

    Ton nom et ta mémoire mêlés aux noms et à la mémoire de ceux des nôtres qui t'on devancé dans la mort, 

    et que nous pleurons aujourd'hui, vivront dans le coeur de tous ceux qui t'ont, connu. 

    « Puisse la sympathie de la foule qui se presse sur le bord de ta tombe, adoucir l'épreuve cruelle de ton épouse en larmes. 

     Quelle veuille bien agréer l'hommage de nos condoléances très vives et très respectueuses. > 

    Un TÉMOIN.(Qui est ce temoin ?)Rec MORTIER Chailloué

    Lien facebook La Normandie et les Normands

     

    1ere recherche d’époque recenser les individus. le 1er fut MORTIER a Chailloué suivant recensement de 1931, trouvé famille sans enfant. Je vais reprendre tranquillement. Si certains peuvent aider...

     

    Autres recherches les actes d'etats civils. Nous savons que Gaston etait originaire de la Mayenne (53).

    Mortier Gaston Raoul Raphael, inhumé Chailloué 1933, Né le 28 06 1895 a Averton (53) buraliste a Chailloué en 1931.

    Marié avec LEBRAS Marie Madeleine a Chailloué le 28 juillet 1919  trouvé tables.(l'acte n'est pas dispo ).

    Fils de Joseph et BOURDAIS Marie.

    noté  deces  a CHAILLOUE le 8 janvier 1933..sur registres matricule.

    Actes en vracs..  

     

    Naissance. 1895

     

     

    Histoire de Soldat 14/18

    Histoire de Soldat 14/18

     

    Actes matricule Militaire ..

    Histoire de Soldat 14/18

     

     

     

    Histoire de Soldat 14/18

    Histoire de Soldat 14/18

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    Histoire de Soldat 14/18

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    Suite Le Brancardier de Sees qui sauva MORTIER bléssé dans un trou d'obus..


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