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Par cgs611 le 7 Février 2021 à 09:47
Carrière de Fontaineriant - Sées les Choux
Bref résumé
L'exploitation des carrières de l'Orne de 1870 à 1939 . Le premier préfet de l'Orne", Joseph de La Magdeleine, voyait le
département comme l'un des plus industrialisés de France. En 1864, le secteur industriel employait près de 85 000 personnes. En 1900, sur une population active de 174 470 individus, 51 764 personnes travaillaient dans l'industrie
soit presque 30 %. L'Orne possède donc une tradition industrielle dans de nombreux secteurs, notamment ceux du textile et de la métallurgie.
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Le travail dans les carrières est souvent pénible et dangereux. L'ouvrier doit porter de lourdes charges, travailler au moins 10 heures par jour et être en contact permanent avec des poussières néfastes. Les postes les plus pénibles sont souvent occupés par les ouvriers étrangers, ce sont ceux de l'extraction et du déblayage. Cependant, « le carrier gagne un salaire élevé, de
4,50 francs à 6 francs par jour alors que l'ouvrier agricole ne gagne que
3 francs par jour. »16 En règle générale, les salaires des carriers sont donc
nettement supérieurs à ceux des ouvriers agricoles. On peut comparer la
valeur de ces salaires avec le prix des denrées alimentaires à la même
époque. Ainsi, entre 1907 et 1914, un pain de un kilogramme coûtait environ
trente centimes, une douzaine d'œufs valait un franc et vingt centimes tandis
qu'un kilogramme de beurre coûtait deux francs et trente cinq centimes.
Les conditions de travail sont donc pénibles et le métier de carrier
comporte de nombreux risques. Selon les rapports du Service des Mines des Ponts et Chaussées, on dénombre environ 140 accidents entre 1883 et 1935 dans les carrières de l'Orne. Ces accidents sont la cause de 49 décès et 104 blessés.
Être carrier : les conditions de vie
Le carrier est un ouvrier de l'industrie rurale et en tant que tel il applique à la fois des comportements de vie des ouvriers d'usine et des ouvriers agricoles. Le logement et les conditions de vie ne sont donc pas vraiment spécifiques à cette profession mais on remarque quelques caractéristiques que l'on peut associer à la vie du carrier.
Les logements sont souvent humides et mal construits mais les ouvriers habitant la campagne sont souvent propriétaires et ont pratiquement tous un jardin, une vache, un champ. Les ouvriers urbains sont donc défavorisés.
Le carrier habite des maisons en planches, petites, étroites, noires, sales, mal aérées, de véritables taudis. Il vit dans la misère et le vice, à l'écart de la population sédentaire. »
Carrières de Fontaineriant et Route du Bouillon .
Le matin, après le café noir du déjeuner, père, mère, enfants, même les fillettes de plus de 13 ans, partent pour la carrière. Il ne reste pas de ménagère à la maison. Problème d'alcoolisme de ces ouvriers : « le carrier boit tant d'alcool qu'il est plus misérable que l'ouvrier agricole. Cet alcoolisme intense engendre, avec la misère, la maladie et l'immoralité. Une mortalité effrayante sévit sur les enfants en bas-âge ». L'auteur rappelle alors les nombreux cas de rachitisme et de tuberculose mais ils ne sont pas l'apanage des ouvriers carriers et touchent d'autres catégories d'habitants. Les enfants sont le plus souvent éduqués pour devenir eux aussi des carriers. Dés l'âge de 13 ans, le père emmène son enfant sur le chantier pour lui apprendre le métier. Une fillette ira travailler avec les femmes et les personnes les plus âgées tandis qu'un garçon apprendra le métier de carrier. Raoul de Felice remarque cette tradition familiale : « de père en fils, le carrier, le casseur de cailloux, ne connaît que ce métier. »
Au cours du XXe siècle, les conditions de vie se sont améliorées et les carriers ont définitivement adopté des comportements ouvriers et abandonné le monde agricole. Afin de mieux défendre leurs droits, les carriers se sont parfois unis à d'autres catégories d'ouvriers.
Présentation des carrières
À l'origine le terme « carrière » signifie lieu où l'on taille les pierres en carré. Par extension il s'agît d'une excavation artificielle, peu profonde, le plus souvent à ciel ouvert et d'où l'on tire la pierre mais aussi l'argile, la marne ou le sable. Le principe posé par le Code Civil est que les produits de carrières appartiennent au propriétaire du sol qui peut soit les exploiter luimême, soit en confier l'exploitation à un tiers de son choix sous réserve d'obtenir l'autorisation de l'Administration. Des lois et des décrets furent imposés aux entrepreneurs concernant l'exploitation des carrières de l'Orne
au fil du XIXe et du XXe siècle. Ce sont surtout des mesures concernant la sécurité des ouvriers. Ainsi, le décret du 10 février 1892 portant règlement sur les carrières du département de l'Orne est très important pour tous les carriers et les exploitants. Ce décret est très souvent cité dans les rapports du Service des Mines lorsque les exploitants enfreignent la réglementation.
Divers CP
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Par cgs611 le 6 Février 2021 à 11:34
Ce qui m'interresse c'est l'Eveque de Silly , avec quel moyen pouvait-il acquerrir un tel domaine (Quand je dis domaine c'est du fief qui en decoule...) donc en fouinant et en remontant je vais arriver jusqu'aux années 1510 a 1536.... là je m'attaque aux actes et ceux la trouvés en eure et loir (comme quoi)
Le fief de Fontaine Riant . E. 1679. (Liasse.) — 25 pièces, parchemin ; l t pièces, papier.
1650-1668 . — Acquêts de terres et maisons près
le lieu seigneurial de Fontaineriant, en la paroisse de
Saint-Germain de Sées, par Elisabeth de Graffard,
veuve de Jean d'Angennes, seigneur de Fontaineriant.
— Vente du fief d'Ecures par François de Seronne à
Jacques le Paulmier, sieur dela Pavignière, et cession
par celui-ci à Elisabeth de Graffart (notes autogr.
d'Elisabeth de Graffard). — Acquêt par Elisabeth de
Graffart de la métairie de la Pillière sur Robert du
Friche, grand - archidiacre de Sées, et Charles du
Friche, archidiacre d'Exmois. — Donation par Geoffroy
le Poigneur, chanoine de Sées, à l'église de SaintGermain de Sées d'une maison au village de la Croulerie, près la chapelle de Saint-Laurent, « ladite mai-
» son demeurera à perpétuité affectée pour servir
» d'école aux enfants de ladite paroisse et des autres
» circonvoisines, et pour le logement du maître d'es-
» colle qui y sera establi, lequel enseignera les
» principes de la doctrine Chrestienne, à lire, escrire,
» jetter et calculer, les principes de la langue latine,
» l'art du plain chant grégorien et los responds de la » messe. » — Donation par Elisabeth de Graffart à
l'église de Saint-Germain de Sées de terres à Fontaineriant « pour en estre le produit employé à la nour-
» riture et antretien d'un prestre chargé d'enseigner
» gratuitement les enfans pauvres de ladite paroisse. »
— Confirmation de ces donations par François Rouxel
de Médavy, évêque de Sées (Sign, et cachet dudit évêque)
tiré de la notice sur la foret d'Ecouves
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lien pages 229, 376
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Par cgs611 le 6 Février 2021 à 09:59
Chateau de Chailloué
Je voulais faire un article sur le chateau de Chailloué, Mais comme le sujet a deja etait abordé et surtout qu'il a etait abordé avec panache le seul article que je ferais sera un lien car il mérite qu'il soit diffusé. et surtout je ne donnerais aucune infos de plus qu'il n'a etait fait.
site Lien Chailloué
autrement un lien facebook on n'oublie pas non plus Tu sais que tu es de Chailloué quand...
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Par cgs611 le 6 Février 2021 à 09:27
Chateau de VILLIERS, Essay
Château des XVI, XVII et XVIIIème siècles, construit à l'emplacement d'une motte féodale.
Etabli sur une ancienne motte féodale, le château de Villiers est en grande partie détruit pendant la Guerre de cent ans. Il est reconstruit au XVIè siècle, puis très remanié au XVIIIè
.Sur un terreplain entouré de douves, le logis est flanqué, au nord-ouest, d’une aile en retour et, à l’est, de deux pavillons du XVIIè siècle surmontés de hautes toitures à quatre pans. La façade principale fait face à la cour des communs encadrée de deux corps de bâtiments longs et bas. Un colombier se dresse à l’est du château, hors les douves. Dans l’axe de la cour, une longue avenue d’entrée, de plus de 800 m, est bordée par deux quadruples alignements de tilleuls. Le vaste domaine de plus de 86 hectares comprend des bois, des prairies complantées de vergers et unjardin potager, abrité par un mur, à l’ouest du château. Le domaine de Villiers est inscrit parmi les sites en juillet 1943.
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Par cgs611 le 6 Février 2021 à 08:55
Trémont
Eglise paroissiale
EGLISE DE TRÉMONT.
Le curé partageait, par moitié, avec le théologal de Sées,
les grosses dîmes de la paroisse, mais il jouissait seul des
menues dîmes et d'un temporel de dix arpents de terres
labourables et prés sans charges connues. En 1780, selon la
déclaration rendue par le titulaire du bénéfice, le temporel
comprenait dix pièces de terre.
Famille originaire de Tremont
Le Pouillé du diocèse de Sées donne la liste des curés de Trémont, au nombre de vingt-cinq, depuis le milieu du XVe siècle jusqu'au moment de la Révolution. Pour les vingt premiers nous n'indiquerons que les noms des présentateurs : Jean Moinet « dom. temporalis quarumdam hoereditatum qui antiquitus fueruni canut jeodi dicli loci de Tribus-Montibus (1469) ; le seigneur de PErablaye (1488-1493); Jean Moynet, en raison de la petite terre appelée Louche de la Garenne (1524) Christophe Moignet (1547) ; Geffroy Moignet (1561) ; Jean Malart (1598-1603) ; Jacques Malart, sieur de la Bussière, à cause de sa femme (1624) ; Léon des Moutis (1625-1626), Jean-Antoine de Saint-Simon, marquis de Courtomer (1627) : Marie de Clermont, veuve d'Antoine de Saint-Simon, au droit de son fils, Cyrus-Antoine.
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