• Abbaye Blanche de Mortain

    Abbaye Blanche de Mortain

    Ancienne abbaye cistercienne du XIIe siècle, l'abbaye Blanche de Mortain située à Le Neufbourg, dans la Manche, bénéficie aujourd'hui d'un classement aux Monuments Historiques pour son église, sa salle capitulaire, son cloître ou encore ses celliers.

    Abbaye Blanche de MortainAbbaye Blanche de Mortain

     

    Fondée par Guillaume, fils du comte Robert de Mortain, l'abbaye devient une fabrique de tissus pour mouchoirs à la fin du XVIIIe siècle suite aux événements de la Révolution française. Dépôt de prisonniers de guerre sous le Premier Empire, le site accueille le petit séminaire entre 1820 et 1906 avant de devenir un lieu d'accueil pour colonies de vacances.

    Abbaye Blanche de Mortain

     Installé en plein centre-ville, l'édifice est entouré d'un environnement boisé faisant face à la grande cascade de Mortain. Les visiteurs peuvent y admirer une salle capitulaire portée par deux voûtes d'arêtes et fait face au cloître à onze colonnes du XIIe siècle.

    Abbaye Blanche de Mortain

     

    Aujourd'hui propriété privée, l'abbaye Blanche de Mortain du Neufbourg bénéficie d'un accès libre et gratuit au cloître et au jardin.

    Abbaye Blanche de Mortain

    **

    Projet pour 2024

    Une école supérieure privée 

    Le projet des repreneurs est d’y installer, pour la rentrée universitaire de 2024, un établissement privé, non confessionnel, d’enseignement supérieur, ouvert aux étudiants français et étrangers désireux de s’orienter prioritairement vers les carrières diplomatiques et consulaires.

    Abbaye Blanche de Mortain

     

    Avoir auusi les portes de l'oubli


    votre commentaire
  • Manoir de la Tour aux Anglais

    Aunou-le-Faucon tour aux anglais pradigue 01.JPG

     

    Vue du sud-est

    Document numérique

    Manoir aux Anglais [ Manoir du XIVe siècle, utilisé comme bâtiment agricole.]   

     Le manoir de la Tour aux Anglais est un édifice situé à Aunou-le-Faucon (61)  

    Document numériqueDocument numérique

    L’origine de la maison d’Aunou remonte probablement au seigneur Foulque d’Airou, compagnon de Guillaume le Conquérant.

    Périodes de construction XIVe et XVIIe siècles.

     

    D'importants travaux de restauration ont été engagés depuis 1994 et les extérieurs mis en valeur après des fouilles archéologiques effectuées en 1999.

     

    Document numérique

    Bâtiment d'époque médiévale à l'angle duquel s'élève une tour d'escalier du xve siècle, fossés en eau et pont donnant l'accès au jardin clos.

     

    Les façades et les toitures du manoir sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le 11 mai 1981

    La façade occidentale.

     

     

    a voir site de  Pierre Cœuche, La baronnie d’Aunou-le-Faucon, Aunou le Faucon, Association pour la Sauvegarde du Patrimoine de la Haute Vallée de l'Orne ,  Association pour la Sauvegarde et la Mise en Valeurde la Tour d’Aunou,

    Passionné d'architecture et d'histoire, l'auteur de cet ouvrage est propriétaire de la Tour aux Anglais

     

    Sources ad61

    Aunon le Faucon pdf

     


    votre commentaire
  • Pierre-François Godard

    Document numérique

    Pierre Godard, né le 21 janvier 1768 à Alençon et mort le 22 juillet 1838 à Saint-Denis-sur-Sarthon, est un graveur sur bois français.

    Pierre-François Godard "graveur"

    Document numériqueDocument numérique

    Maison du graveur Godard à Rance. [ Dépendances de la maison. Photographie du Docteur Guillot vers 1930/40.]

    Pierre Godard était le fils de l’ouvrier imprimeur et relieur Jean Godard (1735-1802), lui-même graveur autodidacte. Il suivit l’exemple de son père et commença à acquérir seul les rudiments de son art tout en apprenant à dessiner. La première pièce de cet artiste dont l’œuvre peut s’élever à 8 000 pièces fut produite pour un Mémoire pour les maires et échevins de la ville d’Argentan alors qu’il n’avait pas quinze ans. Les premières planches sur bois qu’il grava furent celles des Mémoires historiques sur la ville d’Alençon d’Odolant-Desnos de 1787.

    Perrine Dugué.jpg 

    Document numérique 

    , Alençon, rue du Jeudi, maison où est mort le graveur Godard. [  photographie du Docteur Guillot.1930/1940 ]      

    Document numérique

    Alençon, hôtel de ville, photographie d'une gravure de Godard.

     

     

    Pierre-François Godard "graveur"

    Pierre GODARD   

     dit Godard II

    Né le 21 janvier 1768 - Alençon (61)

    Décédé le 22 juillet 1838 - Saint-Denis-sur-Sarthon, à l'âge de 70 ans

    Graveur sur bois

    Captivé par le travail de son père, il commence son apprentissage très tôt et comprend vite que la gravure demande une connaissance approfondie du dessin. Il subvient aux frais de ses études en réalisant des images pour les couvents de la ville. Sa sûreté de main est remarquable et sa taille est beaucoup plus fine que celle de son père, mais il ne sait pas employer les tailles et contretailles pour obtenir les hachures et contre-hachures qui produisent le dégradé des ombres.

    Son nom apparaît pour la première fois en 1782 comme graveur dans un mémoire pour les maire et échevins d'Argentan ; il est alors âgé de 14 ans. À partir de 1785, il grave ses propres compositions et en 1787, il illustre les Mémoires historiques sur la ville d'Alençon et sur ses seigneurs de Joseph Odolant-Desnos. Après avoir servi la République de 1792 à 1796, il revient à Alençon. En 1796, il tente quelques essais à l'eau-forte mais ne persevèrera pas dans ce domaine. Pendant la Révolution, l'Empire et la Restauration, il grave quantité de vignettes dont de nombreux emblèmes du pouvoir et des administrations. Il réalise de petits encadrements pour les Sociétés populaires de Nantes et de La Flèche, des billets d'entrée pour l'Académie impériale de musique et la cérémonie du sacre de Napoléon Ier, etc. Très réputé auprès des éditeurs, son talent est mis à contribution pour illustrer de nombreux ouvrages comme les fables d'Ésope (1797) et de Jean de La Fontaine (1801). Ses titres de page, lettres ornées, plans et cartes, illustrations révolutionnaires, jeux de cartes, images populaires et figures religieuses sont appréciés des imprimeurs et des éditeurs. En 1814, il s'installe comme libraire et relieur, dans la rue aux Sieurs, jusqu'à la fin de 1834. En 1821, il illustre, en partie, le Supplément à l'histoire d'Alençon de Jean-Jacques Gautier. Au cours des dernières années de sa vie, il réalise plusieurs lithographies, dont les ruines de l'abbaye de Perseigne (1830).

    La production de Godard II a largement dépassé les limites d'Alençon. Il a répondu à des commandes d'Amiens, Caen, Lille, Lyon, Paris, Quimper, Rennes, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Strasbourg, Tours, Vannes et même d'Anvers, de Londres et de Rotterdam.

    Pierre François Godard, qui "[...] qui pratiquait son métier avec une telle hardiesse, une telle sûreté, une telle franchise de taille que ses moindres travaux ont donné des épreuves d'une pureté, d'une fermeté et d'une souplesse remarquables qui égalent et dépassent les meilleures épreuves des meilleurs graveurs en bois de son temps", est décédé à Saint-Denis-sur-Sarthon (Orne) le 22 juillet 1838. La bibliothèque municipale d'Alençon possède deux recueils contenant 7 360 de ses œuvres.

    Extrait de Alençon de A à Z (Alain Champion, Éditions Alan Sutton, 2008).

    ****

    Pere de Godard III Pierre François GODARD

    Pierre-François Godard "graveur"

    Né le 8 novembre 1797 - Alençon (61)

    Décédé le 14 novembre 1864 - Alençon (61), à l'âge de 67 ans

    Graveur sur bois, conservateur du Musée (1864), imprimeur, libraire et éditeur français

    Troisième et dernier membre d'une dynastie de graveurs sur bois, Pierre Godard est né à Alençon le 8 novembre 1797. Bénéficiant de l'expérience de son père, Godard II, qui lui fait donner une éducation très soignée, Pierre François débute dans l'atelier familial. Jusqu'à l'âge de 20 ans, il se livre surtout à l'étude du dessin, ne gravant que très peu. Pour se perfectionner, il gagne Paris, puis revient dans sa ville natale pour s'y fixer définitivement comme libraire, sur l'emplacement du magasin Burton of London, rue aux Sieurs.

    De 1824 à 1847, il expose cinq fois au Salon. Sa première exposition attire l'attention des éditeurs et des écrivains ce qui lui vaut ses premiers succès. En 1825, il est mis en relation avec Honoré de Balzac qui a l'intention de publier des éditions compactes des classiques français. L'écrivain viendra deux fois dans notre ville, en 1825 et en 1828. En 1827, Godard III fait paraître un plan d'Alençon "remarquable par sa netteté et son exactitude". Alors âgé de 30 ans, il est considéré "par les critiques de son temps comme le premier graveur sur bois français. [...] Son art est sobre et distingué, sa traduction vigoureuse et vivante par sa précision, son accent et sa variété. Son burin s'est toujours montré digne du crayon des grands dessinateurs de l'époque et la délicatesse de sa gravure le dispute à la finesse de son dessin. Aussi ses œuvres sont-elles d'une clarté élégante, pleines de grâce et de charme, douces, modelées, vaporeuses même, mais toujours énergiques en même temps que suaves". Au Salon de 1827, il est le rival heureux des graveurs sur bois anglais et son nom est mis en vedette dans le compte-rendu paru au Journal des Artistes. Il y présente une gravure - des armes de France et de Navarre, pour le frontispice du Sacre de Charles X dans la métropole de Reims, le 25 mai 1825 - qui "est la plus grande [15 cm x 20] qui ait encore été faite en France jusqu'à présent [...]". Se consacrant essentiellement à l'illustration d'éditions romantiques des classiques français, il travaille également pour une édition des Fables de Jean de La Fontaine parue en 1830.

    En 1857, Godard III est l'un des principaux fondateurs du musée, inauguré le 15 juillet, dont il est le premier conservateur à compter du 10 août. Il remplira bénévolement cette fonction jusqu'à sa mort survenue le 14 décembre 1864 dans sa maison, construite par Achille Oudinot dont il était l'ami, au n° 62 de la rue du Jeudi.

    Auteur d'un nombre considérables de gravures, Pierre Godard fut un graveur de très grand talent et d'une classe exceptionnelle. Il se mit au service de nombreux artistes comme Gustave Doré, Tony Johannot, Jean-Jacques Monanteuil, Achille Oudinot, Horace Vernet, etc. Ses œuvres, d'une grande beauté, pleines d'expression et de mouvement, d'une finesse remarquable, dépassent celles de son père et de son grand-père, Godard I. Il est "l'un des artistes français qui a le plus contribué au perfectionnement de la gravure sur bois". Il pensait que celle-ci "doit s'attacher de préférence à des travaux sobres qui, par le laconisme de leur expression, prêtent de la grandeur même aux plus petits ouvrages".

     

    Sans héritier, Pierre François Godard a légué à la Ville sa bibliothèque et sa collection de gravures. Une rue d'Alençon porte son nom depuis le 7 mai 1875.

    actes a venir

     

    votre commentaire