• Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    cp 

     

    Château construit dans la première moitié du XVIIIe siècle, vraisemblablement à la suite de la création en 1719 du marquisat d'Osmond, en l'honneur de René Henri d'Osmond, réunissant les terres possédées par ce dernier à Aubry-le-Panthou, la Fresnaie-Fayel, le Mesnil-Froger et Roiville.

    Document numérique

    Château d'Osmond [ Vue sur la façade principale tournée au nord.Epreuve sur papier baryté, préparée pour l'édition, largement retouchée à l'aquarelle violette. (photo 1896)

     

    Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    En 1734, l'édifice paraît avancé, puisqu'un mariage est célébré dans la chapelle du château. Il passe ensuite par héritage à la famille d'Escorches et est utilisé comme dépendance après la construction du nouveau château en 1860. Construction de nouvelles écuries dans la seconde moitié du XIXe siècle, destruction d'une partie des bâtiments figurant sur le cadastre de 1827. 

     

     

     

    Château d'Osmond [ Vue sur la façade principale depuis le parc.Epreuve d'atelier sur papier baryté.Ce cliché n'a pas été publié. Il a probablement été réalisé par Henri Magron (photo 1896)

    Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    l'Eglise - Collection Bunel

    Au XXe siècle y sont installés : une école, un établissement conventuel jusqu'en 1971, puis un centre bouddhiste. Logis en brique et pierre, couvert d'un toit en croupe brisée; logements de la deuxième cour en pierre de taille et colombier octogonal en pan de bois enduit, couvert d'un toit conique ; écuries en brique.

    Famille d’Osmond et singulièrement celle de la comtesse de Boigne.

    Adélaïde d'Osmond,comtesse de Boigne par Jean-Baptiste Isabey.jpg 

    Un sentier de lumières les conduira vers le carré des Osmond où reposent des membres de cette famille issue de la haute aristocratie établie dans la région Normandie depuis le Xe siècle. Parmi ces tombes se trouve la sépulture d’Eléanore-Adèle d’Osmond, comtesse de Boigne (1781-1866). « Sœur de Rainulphe, cinquième marquis d’Osmond, fille de René-Eustache d’Osmond et d’Eléonore Dillon dont la famille est propriétaire de la distillerie Dillon, en Guadeloupe et qui existe encore, elle est la plus célèbre des Osmond »

    Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    René Eustache d'OSMOND

    Les doigts gelés

    Elle ést inhumée dans le petit cimetière d’Aubry-le-Panthou alors que Raymond Cholet, autre membre actif de l’association, avait entrepris de nettoyer ces tombes tombées dans l’oubli. « Les récits d’une tante, les Mémoires de la comtesse de Boigne font autorité. Marcel Proust en était un fervent lecteur et s’inspira d’elle pour créer le personnage de Mme de Villeparisis »

    L'église et le cimetière d'Aubry-le-Panthou

     L’église et le cimetière d’Aubry-le-Panthou

    Née le 19 février 1781 à Versailles, « elle fut la compagne de jeux du premier dauphin Louis-Joseph-Xavier-François décédé en 1789 à l’âge de 8 ans ». Exilée à Naples en Italie, elle rejoint l’Angleterre en traversant le col du Saint-Gothard dans les Alpes suisses. « C’est à ce moment-là qu’elle a eu les doigts gelés ce qui l’amena à porter toute sa vie des petits étuis en or pour cacher ses engelures ».

    Le cercueil forcé

    Ces étuis en or lui seront volés lors du pillage de sa tombe : « C’était dans les années 1970 », témoigne Raymond Cholet qui s’en souvient très bien. Son père, Daniel Cholet, était le maire à l’époque. « Ils ont forcé son cercueil qui était en plomb pour lui voler ses étuis. »

    Cercle des royalistes

     

    À Londres, elle épousa à l’âge de 17 ans le comte de Boigne. « Le couple ne fonctionnera pas. » Elle revient en France en 1804. « Elle faisait partie du cercle des royalistes toléré par Napoléon. Au retour des Bourbon, elle accéda à une position mondaine de premier plan étant l’amie intime de Marie-Amélie de Bourbon-Sicile, épouse  de Louis-Philippe 1er d'ORLEANS, reine des Français. »

    À Trouville l’été

     

    À la belle saison, elle résidait à Trouville. Elle recevait toute la haute aristocratie ainsi que le monde de la littérature et des arts. « Elle était l’une des plus belles femmes de son temps et des plus intelligentes aussi. Louis-Philippe lui aurait dit, tant son sens politique était développé : si vous aviez été un homme, je vous aurais fait ministre ! »

     

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    Famille d'OSMOND 

     

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     Richard d'OSMOND  Seigneur du Ménil-Eudes et du Castelier, Cité dans le grand armorial de France (tome 5).

    Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    Cliquez pour lien

    Marié en 1160 avec Alix de GUESPRE dont 1 fils;

    Rodolphe d'OSMOND

    Marié en 1210 avec Marguerite de MONTGOMMERY dont

     

    Jean 1er d'OSMOND, sgr du Ménil-Eudes, du Castelier et de Creully.

     Marié en 1260 avec Gasparde de La ROQUE dont

     

    Jean II d'OSMOND, Ecuyer, Seigneur de la Roque et Mesnil Eude †/1395. officier des arbalestriers du roi Philippe le Bel.

     Marié avec Jeanne de BOUQUETOT dont

    1°Robert d'OSMOND †1438

    2°Jean OSMOND †1415

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     1°Robert d'OSMOND   

    Décédé en 1438

    Chevalier

     

     

     


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  • 14e Hussards, 14e régiment de hussards

     Image illustrative de l’article 14e régiment de hussards

    Le 14e régiment de hussards est un régiment de cavalerie légère de l'armée française existant à la fin du Premier Empire. Il est recréé en 1893 et dissout après la Première Guerre mondiale.

    28 janvier 1813 : Création du 14e régiment de hussards

    11 novembre 1813 : Dissous

    13 décembre 1813 : Recréation du 14e régiment de hussards, avec les débris du 13e et 14e hussards

    16 juillet 1814 : Dissous

    16 octobre 1893 : 14e régiment de hussards, créé avec des éléments des :

    2e, 4e, 5e, 6e, 7e, 15e, et 17e régiments de chasseurs

    détachements des 2e, 3e, 4e, 5e, 7e, 8e et 10e régiments de hussards.

     

    1919 : Dissous.

    14e Hussards

    Quelques photos du 14e Hussards Alencon (61)

    14e Hussards  14e Hussards

     

    14e Hussards

    Les Hussards au camp d'Arçonnay cliquez pour agrandir

    14e Hussards

     

    Alencon, quartier Valaze, 14e hussards, les Fourgonniers

    14e Hussards   14e Hussards

    Quartier Valazé - 14e Hussards - les ecuries cliquez pour agrandir

    14e Hussards

    Alençon -quartier Valazé-corps de garde et carriere couverte vers les années 1910

    14e Hussards   14e Hussards

    14e Hussards   14e Hussards

    Quartier Valazé - 14e Hussards - 1909 . les écuries cliquez pour agrandir

    14e Hussards

    Quartier valazé 14e hussards - les cantines

     

     


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  • Clovis 1er

    Sainte Clotilde

    Clotilde est la fille du roi burgonde Chilpéric II, fils du roi Gondioc et frère de Gondebaud, Godegisile et Gondemar, et de Carétène (ou Agrippine). Elle est « Estonienne » par les Balthes et « norvégienne » par les Burgondes. Elle fait partie d'une famille royale des bords de la mer Baltique entrée dans un clan wisigoth lors d'une soumission des Estes aux Goths. Selon Grégoire de Tours, le père et la mère de Clotilde sont exécutés par Gondebaud, son oncle, mais il ne précise pas pour quelles raisons, ni dans quelles circonstances. Clotilde et sa sœur Croma échappent au massacre. Elles sont condamnées à l'exil, mais apparemment, quelques années après, alors que Croma est devenue religieuse, Clotilde est présente à la cour de Gondebaud où des ambassadeurs francs la remarquent et la signalent à Clovis, qui la demande en mariage (par l'intermédiaire de son conseiller Aurélien, selon le Liber Historiae Francorum et Frédégaire). La rencontre aurait eu lieu à Villery (Villariacum) à quinze kilomètres au sud de Troyes, sur la voie romaine. Les noces de Clotilde et de Clovis se firent sans doute à Soissons à une date incertaine (l'historiographie classique l'a longtemps placé en 493 mais les historiens penchent plutôt aujourd'hui pour les années 500), la princesse devenant sa seconde épouse. 

    Selon Grégoire de Tours, elle a exercé une influence pour amener son mari au baptême. Au cours de la bataille de Tolbiac, Clovis aurait invoqué le Dieu de Clotilde (Jésus) en lui promettant que, s'il était vainqueur, il se convertirait.   Le baptême du roi Clovis accompagné de 3000 guerriers et de ses deux sœurs Alboflède et Lanthechilde fut célébré lors d'un Noël, vraisemblablement entre 496 et 499 par l'évêque Remi, à Reims. Avant que Clovis ne meure en 511, le couple souverain avait fait bâtir la basilique des Saint-Apôtres sur la rive gauche de la Seine, où le roi fut inhumé.

    Lors d’une expédition qu’elle avait montée contre le royaume burgonde des fils de Gondebaud, vraisemblablement pour venger ses parents assassinés (selon Grégoire de Tours), son fils Clodomir fut tué pendant cette guerre, à la bataille de Vézeronce. À la suite de sa mort en 524, Clotilde se retira à Saint-Martin de Tours. Elle tenta de protéger les trois fils de Clodomir, mais ne put sauver que Clodoald, le futur saint Cloud, tandis que les deux autres étaient massacrés par leurs oncles. Pour secourir sa fille envoyée en Espagne dès 511 (et également prénommée Clotilde), elle poussa Childebert à attaquer l'époux de celle-ci, le roi wisigoth Amalaric qui la maltraitait. À Tours, elle imposa des évêques burgondes réfugiés auprès d'elle.

    Veuve très pieuse, Clotilde est la première reine chrétienne qui ait fondé plusieurs établissements religieux. Elle termina ses jours dans la piété, auprès du tombeau de saint Martin, à Tours où elle mourut vers 545. Elle fut inhumée par ses fils Childebert et Clotaire à Paris, aux côtés de son époux Clovis, dans le sacrarium de la basilique des Saints-Apôtres, future abbaye de Sainte-Geneviève, qu'elle avait contribué à fonder en hommage à son amie également future sainte. Elle aurait été canonisée vers 550 ou 560 ; l'Église orthodoxe et l'ancien martyrologe romain la fêtent le 3 juin (Dies natalis), et l'Église catholique le 4 juin.

    En 1793, les restes de Clotilde auraient été brûlés pour éviter aux moines génovéfains, détenteurs de ces reliques, la fureur des sans-culottes et lui épargner la profanation révolutionnaire. Ses cendres sont alors déposées dans l'église Saint-Leu-Saint-Gilles et une partie concédées à la basilique Sainte-Clotilde de Reims.


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