• La fontaine Saint Latuin et son eau miraculeuse, Cléray

    Aux abords de la forêt d'Ecouves : une église et une fontaine. Et de cette fontaine, coule une eau dont la réputation dépasse largement les frontières de la commune.

     

    Petit rappel historique. Nous sommes au IVe siècle, le premier évêque de Sées, saint Latuin, baptise les nouveaux chrétiens dans l'Orne, au hameau de Cléray (sur Belfonds), à partir d'une source qui alimente une rivière, La Sennevière (frontière entre Belfonds et Mortrée).

     

    Au fil des siècles, cette fontaine est reconnue par ses pouvoirs de guérison. Ainsi, au début du XVe siècle, Marin Prouverre (historien) précise « que ce lieu était fréquenté par des malades de la gale et de la gratelle ! »

     

    Guérison ou soulagement

     

    Dans un de ses écrits au XXe, le philosophe et poète Jean-Louis Chrétien, affirme : « Ces miracles se sont continués jusqu'à ce jour à l'égard de beaucoup de malheureux (atteints de problèmes de peau), lesquels vont à la fontaine située dans le parc du seigneur de la paroisse. Ils s'y lavent ou y mouillent des vêtements pour s'en vêtir. La pièce d'étoffe est ensuite accrochée sur les grilles. Les visiteurs affirment qu'ils se sentent souvent guéris ou soulagés... »

     

    La fontaine Saint Latuin et son eau miraculeuse

    sources Ouest-France 

    Curieusement aujourd'hui, la fréquentation ne faiblit pas. En 2016 Bernard Chevalier, président de l'association des amis de Saint-Latuin, ajoute : « C'est curieux au XXIe siècle mais c'est ainsi. Tous les deux mois environ, nous retirons les morceaux de tissu accrochés sur les grilles de la fontaine, par les visiteurs. Il n'y a pas de miracle officiel déclaré par l'Eglise, mais beaucoup de gens confirment ses bienfaits. »

     

    Autre image forte de cette ferveur : le pèlerinage qui a lieu tous les ans, le dernier dimanche de juin.

     

     

    La procession pédestre démarre du centre de Belfonds, avec les reliques de saint-Latuin, rejoint la fontaine, avant une messe célébrée dans l'église : « On a toujours beaucoup de monde, plus de 200 personnes. »

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    LATUIN (Saint), vulgairement appelé saint Lain, premier évéque de Séez, en Normandie, né dans la Grande-Bretagne au premier siècle de notre ère, mort le 20 juin de l'an 110 de J.-C On ignore l'époque de sa naissance ; mais on sait qu'il alla à Rome avec plusieurs Bretons, et il est certain qu'il fut ordonné évéque par le souverain pontife et envoyé en l'an 99 (I) pour évangéliser dans les Gaules avec d'illustres missionnaires, spécialement saint Taurin, évêque d'Evreux, saint Lucien de Beauvais et saint Nicaise de Rouen, où ce dernier n'arriva jamais, ayant souffert le martyre en chemin. Saint Latuin vint à Séez, et fut le premier qui dans ce pays, dans lHyesmois et quelques parties du Perdie, jeta les premier» fondements du christianisme. Il convertit à la foi de J.-C une quantité considérable de personnes et méme des sicaires envoyés en secret pour le tuer. L'histoire lui attribue beaucoup de miracles, et elle dit que, comme un autre saint Pierre, il guérissait les maladies par son ombre seule. En butte aux outrages des idolâtres, saint Latuin fut forcé de se séparer de son troupeau et de se cacher en un endroit nommé C le rai, situé près dela ville de Séex. La paix ayant été rétablie, il ordonna des prêtres avec lesquels il partagea la sol- licitude de son église. Forcé de nouveau de s'éloigner de Séez, ce saint Apôtre ne put revenir parmi les siens; accablé de vieillesse, il mourut entre les bras de ses disciples, et fut enterré à Clerai, où depuis une église fut construite sous son invocation. Vers l'année 885, lors des ravages exercés par les Normands, son corps fut apporté à Anet (Eure-et-Loir), pourle dérober, ainsi que le dit l'historien Gabriel du Moulin, curé de Mane val, dans son Histoire générale de la normandie, 1631, « àla barbare cruauté des Normands, qui ne pardonnaient non plus aux choses saintes qu'aux profanes ». Au onzième siècle, Ives de Bellesme, évéque de Séez, enrichit son église cathédrale du quatrième doigt de la main droite du saint; mais an seizième siècle, au milieu des guerres des calvinistes, cette vénérable relique disparut (1). J. H. JOB. Godeicard, Martyrologe. — Pret, Chroniques percheronnes. — Dumoulin, Histoire générale de la Normandie

    La fontaine Saint Latuin et son eau miraculeuse

    p502

    NOUVELLE ! BIOGRAPHIE GÉNÉRALE DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULÉS JUSQU'A NOS JOURS. TOME VINGT-NEUVIÈME. La Liborlière. — Lavoisien.  

     


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  • Jean Vandromme a été le patron de France Confort de 1952 à 1985.

    En 2010 décédé Jean Vandromme.

    Pendant 33 ans, il fut à la tête de l'entreprise. L'ancien patron, qui allait avoir 90 ans, est mort à La Grande-Motte où il a été enterré .

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    À Alençon, les familles Prout et Vandromme forment à elles seules une véritable dynastie. Au début du siècle dernier, à Alençon, les frères Prout, héritiers de l'industriel Hippolyte, se spécialisent dans la fourniture du bois et dans sa transformation. Gendre de Raphaël Prout (mort en 1950), Jean Vandromme prend sa relève en 1952. Le jeune patron a alors 32 ans.

     

    Jean Vandromme était le père de France Confort

    Ce jeune industriel a, sur l'entreprise, un regard neuf et perçoit avec son oeil avant-gardiste les besoins de l'époque. Le pays est en pleine reconstruction. Jean Vandromme continue l'important négoce du bois mais il crée également la maison à ossature bois. Un succès énorme qui l'entraîne à mettre au point le pavillon traditionnel, vente phare de l'industrie familiale. Jean invente également la caravane légère de loisirs, dont la production explose entre 1956 et 1973. S'inspirant de sa connaissance de l'aviation, il avait trouvé des matériaux légers, la rendant ainsi plus facile à tracter...

     

    L'industrie, route d'Ancinnes

     

    Jean Vandromme était le père de France Confort

     

    Fin 1964 et début 1965, sur un terrain de 20 000 m2, Jean Vandromme fait construire une usine de 3 000 m2, près du siège social, route d'Ancinnes. Dans les années 1970, la crise pétrolière et la raréfaction du crédit obligent « le patron » à fermer certaines agences et à licencier une cinquantaine d'ouvriers. Ses deux fils, Patrick et Philippe, le rejoignent dans l'entreprise peu après.

    Jean Vandromme était le père de France Confort

    Ceux qui ont travaillé avec Jean Vandromme se souviennent d'un directeur d'entreprise élégant, intelligent et inventif. Parmi eux, Claude Duval, directeur technique des Maisons France Confort, à la retraite depuis février 2008.

    « Je suis arrivé en 1969, dit-il. Jean Vandromme était un patron chaleureux, travailleur, doué pour la communication et passionné par son industrie. Il a su recentrer son entreprise qui est passée de la scierie et menuiserie à la création de la maison à ossature bois. Elles étaient vendues sur catalogue. »

     

    Aujourd'hui, le groupe Maisons France Confort, entreprise familiale depuis cinq générations, représente la plus ancienne société de construction de maisons individuelles en France. Le groupe fédère 24 marques qui couvrent 20 régions et dispose de plus de 275 agences commerciales.

     

    Jean Vandromme allait fêter ses 90 ans le 9 novembre. Il a été inhumé hier à La Grande-Motte, dans l'Hérault.

     

     

    sources Michèle DEVILLARD. Ouest-France 

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    Une entreprise dirigée familialement

    1ère génération de 1874 à 1919 avec Hippolyte Prout.

    2ème génération de 1919 à 1952 avec Raphaël et Emilien Prout, les fils d’Hippolyte Prout.

    3ème génération de 1952 à 1985 avec Jean Vandromme, gendre de Raphaël Prout.

    4ème génération de 1984 à aujourd'hui avec Patrick et Philippe Vandromme, les fils de Jean Vandromme.

     

    5ème génération, depuis 2005, Eric, Loïc et Antoine, les fils de Patrick et Philippe Vandromme, ont intégré la direction du Groupe aux côtés de leurs pères. Depuis le 1er juin 2022, ils prennent la responsabilité de la Direction Générale du Groupe. Loïc en tant que Directeur Général, Eric et Antoine en tant que Directeurs Généraux Adjoints.

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    Généalogie

    01/

    Saint-Germain-du-Corbeïs - Rangée 6

    Mariage Date 10/04/1877 Alencon (61)

    Nom époux PROUTJean Hippolyte 

    Né le 16 mai 1854 - René (72)

    Décédé le 6 mars 1925 Saint- Germain -du- Corbeis, (61), à l'âge de 70 ans

    Marchand de bois,maire de Saint Germain du Corbeis de 1909 à 1919

    Profession menuisier

    Nom épouse NICOUX Angela Marie Victoire

    Profession vélineuse

    Cote / Source 3E2/1/280

     

    No de vue 24.

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    02/

    dont

     Raphaël PROUT Décédé en 1950 - Alençon (61)

    X inconnue

    dont

     

     

     

     

     

     

    sources 

    https://mediatheques.orleans-metropole.fr/ark:/77916/ORL259753/1894/02/04/v0003.simple.selectedTab=thumbnail.hidesidebar

    fille X Jean VANDROMME Créateur  France Confort

    Né le 9 novembre 1920 

    Décédé le 3 novembre 2010 - La Grande-Motte, 34 à l'âge de 89 ans

     

     


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  • L’Exécution d’une Truie en 1386

     

     

    L’Exéeution d’une Truie en 1386

     

    La justice du moyen âge, — imbue des plus stupides préjugés, — jugea,d’après la loi de Moïse, que les animaux encouraient la responsabilité pénale.

    Dès lors, on n’hésita pas à instruire contre eux des procès en due forme et à prononcer des peines proportionnées à

     

    la gravité des méfaits. Nous devons au talent de M. Léon Le Clerc et à la gracieuse communication de la Revue Le Pays normand la gravure représentant l’exécution d’une truie à Falaise, en 1386. L’animal avait été reconnu coupable de mutilations au visage et au bras du fils d’un manouvrier. On luiappliqua la peine du talion après l’avoir affublé d’une veste, d’un haut-de-chausse et de gants.

    *****

    Ce seul exemple indique assez quelorsqu’on nous ressasse les dithyrambes sur les moyennageuses beautés, il faut penser aussi à l’ignorance, et à l’ignorance tour à tour triste et burles que de cette période. L. B.

     souces Gallica.bnf.fr


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