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Une ferme en Normandie / Jacqueline Margueritte, réal. ; France Ngo-Kim, aut. Margueritte, Jacqueline. Réalisateur.
Departement de la Manche Meautis
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Affaire Appoline Ernestine ALLIX
lien article de presse en bas de page
Octobre 1888 - Le drame de Calix. - Le petit domaine de La Rochelle, situé à Calix, non loin, des rives du canal, est devenu, par héritage de sa femme, la propriété de M. Lepetit, autrefois pharmacien place Belle-Croix 'certainement a Falaise), puis rue Écuyère a Caen (14). M. et Mme Lepetit avaient pour les servir une femme de chambre, une cuisinière, un cocher et un jardinier depuis vingt-six ans dans la maison. Il y a deux ans, François Lequertier, âgé de 27 ans, demanda en mariage la cuisinière Appoline Saint-Germain, âgée de 30 ans, veuve avec un enfant de 5 ans. La cuisinière ne repoussa pas le jeune homme, mais, ayant appris que sa famille faisait des difficultés à cause de la différence des âges, elle finit par lui dire de ne plus lui parler de rien. Depuis, François était devenu sombre et se livra à la boisson. Il était aussi parfois violent et brutal non seulement avec la cuisinière, mais aussi avec la femme de chambre. Cependant le petit garçon de la cuisinière étant venu chez M. Lepetit, pendant les vacances, François fit à l'enfant toutes les caresses possibles. Jeudi, la femme de chambre remit à François le fusil de M. Lepetit pour le nettoyer. Il lui arracha brusquement l'arme des mains. Dans l'après-midi, il voulut encore reparler mariage avec la cuisinière, celle-ci répondit toujours négativement. Le soir venu, François se retira plus sombre encore qu'à l'habitude.
Vendredi, à six heures du matin, la cuisinière était en train d'allumer son fourneau, lorsque François s'approcha doucement d'elle et lui déchargea dans le dos un coup du fusil que M. Lepetit lui avait donné à nettoyer. Atteinte à la naissance des épaules, la malheureuse tomba foudroyée. Son crime commis, François traversa le jardin. Il rencontra le jardinier accouru au bruit de la détonation, sur lequel il déchargea un second coup de fusil. Le jardinier, atteint sous l'un des bras, n'eut que le temps de crier à M. et à Mme Lepetit qui accouraient : « Voyez dans la cuisine, il y a un malheur ! » Mme Lepetit y courut, souleva la pauvre cuisinière en criant : « Appoline, répondez moi !... Êtes-vous blessée ? » Mais, en sentant couler sur elle le sang qui s'échappait de la plaie, Mme Lepetit laissa retomber le cadavre et fut prise d'une violente attaque de nerfs.
lien geneanet Allix
Dans le jardin, on a retrouvé le fusil sur le gazon. L'assassin son crime commis, était allé se noyer dans le petit étang qui sépare La Rochelle du canal. Appoline Saint-Germain était depuis six ans au service de M. Lepetit, elle a été aussi cuisinière chez M. Pegoix, rue de Strasbourg. C'est pendant qu'elle était en couches que son mari est mort. Elle appartient à une honnête famille dont quelques membres possèdent une belle aisance. Elle était douce et jamais on n'a eu rien à dire sur sa conduite.
François Lequertier, dont la famille habite Caen, était d'un caractère faible, très volage, sautant facilement de la brune à la blonde, c'est même sans doute un peu pour cela qu'Appoline Saint-Germain ne voulait pas de cet étrange garçon, qui faisait la cour à plusieurs femmes à la fois et qui était jaloux de toutes. François avait réalisé 1 800 fr. d'économies, que le tuteur de l'orphelin doit revendiquer pour le pauvre petit. D'un autre côté, on dit que Mme Lepetit se chargerait de le faire élever.
On n'est, étonné que l'inhumation d'Appoline Saint-Germain fût aussi modeste. M. Lepetit avait voulu s'en charger, mais les parents du mari de la femme Saint-Germain ont refusé cette offre et ont voulu faire eux-mêmes ces derniers frais. On dit aussi que les constatations légales n'ont eu lieu qu'à une heure de l'après-midi et que le cadavre est resté étendu dans la cuisine jusqu'à cette heure avancée. A qui la faute ? Est-ce M. Lepetit qui n'a pas prévenu en temps le commissaire de police ? Est-ce celui-ci qui ne s'est pas rendu immédiatement à son appel ?
Merci a Gerard allias glemvimont sur geneanet pour son aide.
acte Appoline Ernestine ALLIX
lien retronews
autre article
noté qu'il est décédé rue Basse a Caen (14), il n'en n'est rien puisque qu'il s'est suicidé pret de la demeure de son patron quartier de cadix a Caen.
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Quand l'administration du clystere devient le pretexte d'une gravure galante..
XVIIe SIECLE
photo prise avec un tel portable, désolé..
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Le mot « clystère » provient du latin « clyster», emprunté au grec ancien « klustêr » qui signifie littéralement et conjointement « lavement et seringue ».
Initialement, le terme « clystère » désignait les substances médicamenteuses que les médecins appliquaient sur les plaies saignantes, principalement des substances astringentes et siccatives (d'après Littré in Pifteau, Chirurgie de Guillaume de Salicet).
L'Académie Française, lors de son premier dictionnaire en 1694, définira le mot comme suit : « Une sorte de lavement dans les bas-fondements de l'homme ».
Puis sous le règne de Louis XIV, l'abbé de Saint-Cyran, théologien connu pour son austérité morale, mis le mot « clystère » au rang des mots « déshonnêtes ».
Avec l’évolution de la langue française, le mot « clystère » fut défini ainsi : « Lavement, espèce de remède dont l'usage le plus ordinaire est de rendre le ventre libre. Clystère laxatif. Clystère rafraîchissant. Il a pris un clystère. On luy a donné un clystère. Il a rendu son clystère. Ce clystère a bien fait », selon le Dictionnaire de l’Académie Française de 1798.
Ainsi, il est clair qu’au XVIIIème siècle, le mot « clystère » devint à la fois le lavement, le remède administré et l’objet qui servait à l’administrer.
Dans le langage actuel, le mot « clystère » désigne uniquement la fameuse seringue métallique, généralement faite en étain.
Une chose est sûre, le mot « clystère » fait sourire car il désigne une activité peu glorieuse.
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j'en ai a la maison mais il a ete bricolé, il n'est plus d'origine
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