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    Sées de 1788 à l'an IV

    Les maires 

     

    Sées de 1788 à l'an IV

    Le Paulmier de la Livarderie, seigneur de la Chapelle-Hautegrue, 1788-26 février 1790;

    — Jean Baptiste Duplessis d'Argentré, évêque de Sées, premier aumônier de Monsieur, frère du Roi, 27 février- 14 décembre 1790 ;

    — Le Paulmier de la Livarderie, ilerum, 14 décembre 1790-6 mars 1791 ;

    — Despréaux, 6 mars-ler décembre 1791 ;

    — Gohier,!er décembre 1791-21 février 1792 (démissionnaire);

    — Roger l'aîné, marchand tanneur, 23 février 1792-13 brumaire an IV.

    Greffïers .-Hain père 1788-1790; Hain fils, 1790-19 juin 1792; Delorme 1792-mars 1793; Ilommey fils, mars-juillet 1793 (parti à la défense de la patrie) ; Charles Fromond, 4 juillet 1793-13 brumaire an IV.

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    — 19 avril 1789. — Le procureur du roi représente à l'assemblée de ville que Sées souffre d'une disette de pain, qu'un projet de révolte est formé, que le heutenant-général de police a été contraint de taxer le pain à 3 sols la livre, au lieu de 4 sols; malgré l'abaissement corrélatit du prix du blé à la halle, les boulangers se refusent à cuire. Il montre la nécessité de faire cesser ce malaise au moins provisoirement et pour cet instant de crise, en procurant aux boulangers une gratification proportionnée à peu près à la perte qu'ils seront réellement dans le cas de faire jusqu'à la nouvelle et prochaine taxe du pain. Il propose l'établissement d'une garde et de patrouilles de maréchaussée et de hussards pendant la nuit pour proléger la sécurité publique.

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     Le grenier à sel de Sées était situé rue du Friche et ruelle du Grenier-àSel, dans un immeuble affermé par la régie au sieur Dennecey des Mottes, par un bail de 9 années, partant du l«r janvier 1783, moyennant 700 livres par an. — Lemaitre en éiait receveur. Le dernier emmassement des sels dans le grenier de Sées datait du 3 juin 1789 et s'était élevé à 2.436 quintaux 37 livres 1/2.

    — 30 juillet 1789. — Représentation faite à l'assemblée du corps de ville « que la disette des denrées de première nécessité rend aujourd'hui le prix du pain si excessif qu'il est presque impossible aux pauvres de se procurer leur subsistance ».

    — 4 août 1789. — Arrêté du corps municipal relatif à la police des grains : lo II annonce pour le lendemain la liberté de la halle, qui sera protégée tant par la maréchaussée que par le détachement du régiment Commissaire général et par la milice citoyenne .

    — 13 août 1789. — Les boulangers de Sées présentent en (ouïe leurs réclamations au corps municipal. Vu les circonstances et la proximité de la récolte, qui va produire du froment en quantité suffisante pour l'approvisionnement de& halles, ils demandent la liberté de cuire comme par le passé du pain de pur froment pour ceux qui en exigeraient, et une autre espèce faite de farine de seigle.

    — 2 octobre 1789. — Organisation intérieure du Comité national qui nomme, comme président, l'abbé de Malherbe, archidiacre du Houlme et vicaire général du diocèse de vSées ; comme procureur-syndic et commissaire-rédacteur, l'abbé Lejeune, chanoine ; comme commissaire-adjoint, Hommey^, procureur, et comme secrétaire Pilon, « étudiant en pratique ».

    — 21 octobre 1789. — Le Comité national confisque, au profit des pauvres, trois boisseaux de blé à Plessis, domestique du curé de Macé, pour contravention à son arrêté du 7 octobre

    -- 21 octobre 1789. — Sur le rapport du commissaire de police et des deux prud'hommes préposés à la surveillance des halles, le Comité national arrête que le pain de toute espèce sera diminué d'un liard par livre.

     — 21 novembre 1789. — Le Comité national, après avoir entendu Durand fils, boulanger, qui reconnaît la mauvaise qualité du pain vendu à Sennegon et l'explique par un défaut de mouture faite à la suite de la levée des meules du moulin ; tenant compte de sa « bonne conduite ordinaire » et des mesures qu'il a prises pour empêcher à l'avenir semblable inconvénient, arrête, « pour cette fois seulement et sans tirer à conséquence », que Durand remboursera simplement à Sennegon le prix du pain en question.

    28 novembre 1789. — Le Comité national, vu le procès-verbal du commissaire de police dressé à Louis Hubert, blatier à Forges, le 21 novembre, pour avoir vendu du blé sans mesure aux halles ; oui ledit Hubert dans sa défense, confisque au profit des pauvres le blé saisi, environ un bois- seau et demi, condamne Hubert aux frais de l'approche et 28 novembre 1789. — Le Comité national, vu le procès-verbal du commissaire de police dressé à Louis Hubert, blatier à Forges, le 21 novembre, pour avoir vendu du blé sans mesure aux halles ; oui ledit Hubert dans sa défense, confisque au profit des pauvres le blé saisi, environ un bois- seau et demi, condamne Hubert aux frais de l'approche.

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    1790

     

    — 28 mai 1790. — A la requête des entrepreneurs et après lecture d'un rapport de Maillet, inspecteur des pontset chaussées du département, le Conseil général décide la réfection totale du pavage de la rue Saint-Martin  et la reconstruction en pierre du pont Saint-Martin. « L'élargissement duruisseau depuis le dit pont jusqu'au vivier et la construction de l'autre pont pour l'allée de MM. les Bénédictins en face du canal et nouveaux lavoirs seront faits aux frais de ceux à qui cet ouvrage peut tomber en charge. »

    Le bois-taillis des Glands, appartenant à l'abbaye St-Martin de Sées et situé dans la paroisse de la Place de Sées, avait une contenance de 8 arpents 80 perches.

    — 29 juin 1790. — Le maire et les officiers municipaux de la ville de Sées en exécution de la délibération prise par le Conseil général de la commune le 31 mai dernier , conformément à l'autorisation qui leur y est donnée, déclarent être dans l'intention de faire au nom de la commune l'acquisition des domaines nationaux dont la désignation suit  . Savoir : Domaines de l'ahhaye de Saint-Martin dont le chef-lieu est situé en la ville de Sées «

    1. La ferme de Cresmel, située en la paroisse de la Place de Sées, aflermée par adjudication (*), devant le notaire de Sées, du 11 mars 1786, dont la jouissance*a commencé du 1er mars 1780 pour six années, pour la somme de 8.650 livres, et comme elle est afïermée en exemption de dîme, il faudra que le prix en soit défalqué par les experts, ci. 8. 650 livres. «

    2. La terre des Fermes (-), en la paroisse de Condé afïermée de la même manière et le même jour, dont la jouissance a com- mencé de même, pour le même temps, pour 2.000 livres, par an, ci 2.0001. «

    3. La terre de la Madeleine (•^), en la paroisse do la Place de Sées affermée de la manière ci-dessus devant le même notaire, le 27 mai 1780, pour six années commencées du 1er mars 1788 pour 2.050 livres, ci 2.0501. «

    4. La ferme de Martigny (^), en la paroisse d'Aunou près Sées, avec la dîme de la paroisse, affermée par bail du 13 décembre 1782 par devant le notaire de Sées et pour neuf années, dont la jouissance a com- mencé du 1er mars 1783 pour 5.500 livres et 50 boisseaux de blé, et en outre de livrer au curé de la paroisse pour sa portion congrue 30 boisseaux de blé, 30 boisseaux d'orge, 30 boisseaux d'avoine, un boisseau de fèves. 

    un boisseau de pois, et 400 gerbes de grosse paille, lequel sieur curé jouit en outre des menues dîmes ('). Ainsi il taudraitune évaluation par expert, mais comme la terre est aftermée par un nouveau bail {^) passé devant le notaire de Sées le 1er novembre dernier pour entrer en jouissance le 1er mars 1792 et pour neuf années, pour [le prix de 2. 400 livres, ce bail peut être suivi, ci. , «

    5. La ferme de mesnilgault , située en la paroisse de la Cliapelle près Sées, affermée par bail du 13 décembre 1784 pour neuf années par devant le même notaire, lesquelles ont commencé du ler mars 1785, pour 800 livres, ci .

    6. La ferme de la Mélairie (*), située en > la paroisse de St-Ouen de Sées, affermée pour neuf années par bail passé devant le même notaire, le 5mars 1783, à commencer la jouissance dès lelc-du même mois, pour 1.300 livres par an, ci 1 . «

    7. La ferme de la Mulotière (^), en la paroisse de Boitron,près Sées, affermée par bail passé devant le notaire de Sées, à commencer du 1er mars 1790, pour neuf années, pour 1 .000 livres, de laquelle terre dépend un pré situé paroisse de Marchemaisons, ci... 

    « 9. La ferme de la Blaisinière ('^), située en la paroisse d'Aunou près Sées, affermée, par bail passé devant le même notaire et par adjudication, pour six années qui ont com- mencé au l^r mars 1789, pour 1.200 livres.

    10. La ferme de Bois-Roger (3), située en la paroisse de Neauphe près Sées, affermée par bail passé devant le même notaire le 30 juin 1785, pour neuf années qui ont com- mencé le le mars 1787, pour 700 livres par an.

    « 12. La ferme de Guichaumont, située dans les paroisses de Bray, Gléray et Belfonds près Sées, affermée par bail du 30 juin 1780 devant le notaire de Sées, pour neuf années.

    13. La ferme de Hamel ('), en la paroisse de St-Cénery près Sées^ affermée pour neuf années par bail passé devant le même notaire le 11 décembre 1782 pour commencer à jouir au 1er mars 1783, pour 1.000 livres, ci  «

    14. La ferme de lahibout (2), située en la paroisse de la Place de Sées, affermée par bail passé devant le même notaire du 20 juin 1781, pour neuf années qui ont com- mencé au Icrmars 1782, pour 1 .200 livres, 

    15. Les prés du Crochet {^), situés en St-Gervais de Sées, par adjudication pour six années, passée devant le notaire de Sées, à commencer à entrer en jouissance au 1er mars 1786, pour 1.950 livres, 

    6. Les moulins du Val et de Sévilly et le moulin à vent de St-Martin (*), situés dans les paroisses de St-Ouen et de ïa Place de Sées, par bail passé devant le même notaire du 24 décembre 1781, pour six années qui ont commencé le 15 novembre 1783, pour 1.200 livres par an,

    17. Le moulin l'Abbé situé en la paroisse de Macé, affermé par adjudication devant le même notaire, pour six années qui ont com- mencé le 11 novembre 1789 pour 1.989 livres,

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    Il y avait à Sées 6 foires par an ; elles avaient lieu le mercredi des Cendres, le jeudi saint, le 3 mai, le jour de la Pentecôte, le jour de Saint Gervais, le 24 août, jour de la Saint Barthélemj^ ; toutes ne duraient qu'un jour. Le commerce y consistait en bestiaux de toutes espèces, di-aperies, soieries, mouchoirs, mousseline, mercerie et quincaillerie de toute espèce ; fils, laines, bas de laine, etc. 11 y avait aussi 3 marchés par semaine : le mercredi, une halle aux grains : blé, seigle, orge, avoine et autres grains; le vendredi, un marché dit porche, où on ne vendait que des légumes et du lait ; le samedi avait lieu le fort marché ; outre la vente des fils de chanvre, fils de lin, laines, peaux de mouton, volailles de toute espèce, beurre, (cufs, fromages, légumes, il se tenait une halle pour le blé et.auti'es grains, analogue à celle du mercredi.

    — 17 mars 1791. — « Sur la remontrance que les jardins des Cordeliers (^) sont absolument négligés et qu'on introduit des vaches dans l'enclos », le Conseil municipal autorise Delaunay et Dubu, officiers municipaux, nommés commissaires : 1° à vérifier les faits ; 2« à faire défense aux religieux ou au concierge de laisser divaguer aucun animal dans le plant et l'enclos sous peine de répondre du dommage ; 3° à faire tailler les arbres des jardins ; en un mot à examiner l'état actuel du tout et à proposer le plus tôt possible au Conseil ce qu'ils croiront le plus utile de faire relativement à ces objets pour leur conservation ou la récolte des fruits.

    * Les jardins des Cordeliers étaient devenus propriété nationale.

    — 23 septembre 1791. — Le Conseil général, désirant « accélérer l'assiette de la contribution mobilière de 1791 , nomme deux commissaires;, Fétizon et Lapierre, chargés de dresser un état de tous les habitants domiciliés dans la commune. Cet état sera déposé au greffe de la municipalité, où chacun pourra en prendre connaissance. Les habitants seront avertis que, dans la quinzaine, ils sont tenus de passer la déclaration prescrite par l'art. 33 du titre III de la loi du 18 février 1791 (*).

    (*) D'après cet article, tous les habitants domiciliés devaient déclarer au secrétariat de la municipalité si leurs facultés leur donnaient la qualité de citoj'en actif; le nombre de leurs domestiques, des chevaux et mulets de selle, carrosse, cabriolet et litière, la situation et la valeur annuelle de leur habitation, leur qualité de célibataire ou d'homme marié, et le nombre de leurs enfants, leur métier ou profession, enfin, les sommes auxquelles ils auraient été taxés pour l'imposition foncière, en qualité de propriétaires, dans les autres départements.

    *) La municipalité de Sées avait célébré plusieurs fêtes et allumé plusieurs feux de joie au cours de l'année 1791: le 16 mai, à l'occasion de l'installation de l'évêque Lefessier; le 25 juin, à l'occasion de l'arrestation du Roi à A'^aren- nes, et le 16 septembre, à l'occasion de l'acceptation de la Constitution par le Roi.

     


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  • CHAILLOUE 

     

    plan

    Le premier château, une maison forte, date peut-être du XIe. L'édifice est disputé aux troupes anglaises pendant la Guerre de Cent Ans.

    CHAILLOUE - Le chateau de Chailloué plan

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     Le chateau de Chailloué

     

     

    L'édifice connait des transformations profondes au xXVIIie et XIXe. Le logis central est refait au XVIIe.

    Après des péripéties concernant le fief aux XVIIe-XVIIIe, le domaine est vendu lors de la Révolution française.

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     Le chateau de Chailloué

     C'est à Chailloué qu'eut lieu en 1103 une bataille opposant Robert de Bellême, comte d'Alençon et son suzerain, Robert Courteheuse, duc de Normandie. Le duc de Normandie fut vaincu.

     Le chateau de Chailloué

    En 1333, la terre de Chailloué est aux mains de maison de Vieux pont. Cette « maison forte » demeure dans la famille de Vieupont au cours du 17ème siècle. Elle se présente comme une demeure entourée par des douves, un pont-levis et quatre tourelles de défense. On retrouve des références médiévales dans les soubassements du château, même si le 17ème siècle s'impose nettement par la présence dominante de la grande tour nord-ouest surmontée de son lanternon ainsi que des deux pavillons d'entrée. Le château a fait l'objet de nombreux remaniements

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     Le chateau de Chailloué

     

    CHÂTEAU DE CHAILLOUE

     

    On sait qu’il existe, qu’il est toujours là, il n’y a en effet aujourd’hui que très peu d’agitation, mais cela n’a pas toujours été le cas. En effet, autrefois, il y eu

    une vie mouvementée dans ce château:

    Ce fut une vraie saga, pour ne pas dire une véritable épopée familiale de plus de trois siècles avec les seigneurs De-Vieux Pont se succédant de génération en génération. Ce château est estimé du 13ème siècle, aussi au regard de l’époque et de l’histoire écrite, on peut penser qu’il existait auparavant un ancien

    château fortifié plus sommaire détruit par des guerres de pouvoirs entre seigneurs.

    Dans cette longue période, les seigneurs de cette lignée ont participé à une croisade.

    Dans le cadre de la succession de guillaume le conquérant, en 1102, une bataille s’est déroulée à Chailloué entre le puissant seigneur de Bellême et les guerriers de robert II nouveau duc Normandie, cette bataille fut une victoire pour le comte de Bellême. La contrée aurait subit pillages et incendies, aggravant ainsi les conditions de vie déjà bien difficiles de la population.

    Lors de la guerre de 100 ans, un seigneur dénommé « De Vieux-Pont » alors guerrier, fut tué à la célèbre bataille d’Azincourt ou les Français ont subi une

    grave défaite devant les Anglais. En fin de cette période, une bataille a eu lieu à Chailloué entre les Français et les Anglais. Cette bataille était conduite par le

    duc d’Alençon et ses vassaux (y compris les seigneurs de Chailloué), leur épopée se termina par la prise de la place de Verneuil. Célèbre château fort ou il subsiste aujourd’hui la tour grise, l’ancien donjon.

    Plus tard Gabriel De Vieux-Pont s’est illustré à Argentan (probablement en 1589) accompagnant le roi Henri IV dans le cadre de la guerre des religions

    (opposant les protestants et catholiques) pour la prise de la ville, tenue alors par les catholiques.

    Un seigneur De Vieux-Pont a eu des démêlés avec le conseil d’état du Roi, en effet, celui-ci prenait un droit de péage de façon abusive pour le passage d’un

    pont,

    Probablement, ce pont était celui de l’ancienne route Romaine sur le don. (Rte du vieux Bourg) Il a du se soumettre et prêter allégeance au Roi à la suite de la

    décision du conseil d’état qui lui retirait ce droit de péage que le dit seigneur s’était attribué. La route départementale 438 a été route Nationale 138 après

    avoir été route Impériale n’existait pas, il existait deux ponts de pierre antiques sur le don, (En fait il s’agissait de deux ponts successifs ou pont à quatre arches pour franchir à la fois le Don (la rivière) et aussi les marécages, ce pont était bien d’origine Romaine (d’après l’Abbé Barré). Au lieu-dit le gué de Chailloué, le passage du bief du moulin de Coardon était un passage à gué d’où le nom du lieu.

    Yves De Vieux-Pont a acquis le terre de Chailloué en 1392 de Jean De Vieux-Pont, chevalier, seigneur de Sologne, Après la longue saga de la famille De-Vieux

    Pont, le successeur de cette famille fut, Mr Sabrevois dont on ne sait rien, puis en 1748, Mr Pierre Louis Le Carpentier, vicomte alors conseiller au parlement de Normandie, puis à partir de la révolution, député d’Alençon, représentant la noblesse à l’assemblée constituante.

    Ce dernier démissionna de son mandat environ un an après. Au regard de ses arguments, il semblait « plutôt gêné » peut-être ne partageait-il pas la remise en

    cause des privilèges. C’est probablement, son frère Pierre, alors chapelain, qui résidait à st Honorine. Dans cette période troublée de l’histoire de France, le

    domaine fut vendu.

     Le chateau de Chailloué

     Le château fut acquis par Mr Grimoult, ensuite par Mr Huet puis par Mr Billaudot.

    La transmission orale et la mémoire de Anne Marie Cercueil permet de savoir que le Maréchal Lyautey est venu au château dans la période autour de 1914-1918

    Pendant la guerre 39-45,le château fut réquisitionné et occupé par les troupes Allemandes, puis en 1944 occupé par des troupes Afro-Américaines. Outre Leur rôle d’occupant, ces troupes

    avaient en charge le désarmement, le dégagement des voies de circulation, le maintient de l’ordre, mais surtout l intendance générale destinée à venir en appui logistique, au profit des troupes avancées. Il est possible que ces mêmes troupes aient été utilisées pour la gestion et la garde du camp de prisonniers de Nonant le Pin, devenu terrain de l’entreprise GDE. prisonniers

     (provenant essentiellement de la poche de Chambois)

     Le chateau de Chailloué

     

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    La possession d’un vicomté

    Administrativement le Vicomté de Chailloué avec ses prérogatives rendait compte à son suzerain, le duc d’Alençon devenu intendant du baillage par la suite, qui lui-même

    rendait compte à l’administration Royale. Le vicomté avait le droit de police, de justice de base, ainsi que les attributions administratives et fiscales. Le domaine d’un vicomté

    consistait donc à percevoir rentes et droits seigneuriaux; Ils se percevaient au nom du souverain, sur les fiefs et les paroisses dépendant de son ressort. En plus des impôts et

    rentes diverses, il existait de nombreux autres péages ou taxes: les halles et marchés, le produits des amandes, des greffes, des notariats, le droit de nommer aux offices, droit

    de moudre au moulin etc… Certains des péages et taxes perçus étaient dévolus au seigneur; elles s’ajoutaient aux différentes rentes. La noblesse (privilégiée) ne payait pas

    d’impôts; Le clergé payait une contribution depuis 1551, mais c’était l’église qui décidait du montant à verser. La perception des impôts, par les services du seigneur, se réalisait à domicile, avec perquisition ci-nécessaire (il y avait l’impôt en nature sur les récoltes).

    De plus, le seigneur de Chailloué possédait au titre de vassal auprès du puissant marquis (1) de Nonant un quart de fief de la paroisse de Marmouillé; Cette paroisse était

    attachée au baillage d’Exmes. La paroisse de Marmouillé était divisée en sept seigneureries, « Bonnevent » relevant de la baronnerie des Harcourt, la « Mauvaisinière » et

    son moulin relevait du seigneur d’Exmes, « le Hamel » , « la Courbe » et le moulin probablement fiefs du marquis de Nonant étaient baillé à différents seigneurs de 3è rang.

    Le seigneur de Chailloué avait probablement trois seigneurs subalternes (ses vasseaux) l’un situé manoir de la « gauchetière », l’autre manoir de « Villepelée » et probablement aussi, dans le fief de Marmouillé appartenant au Marquis de Nonant « Bonnevent ».

    Notes:

    1) les barons et marquis officiers du roi étaient installés dans un fief et étaient indépendants des autres seigneurs, même plus puissants; ils rendaient compte directement à l’administration royale

    Le titre de Marquis était attribué par l’administration Royale à un baron s’étant illustré sur le champ de bataille. (en règle générale) .

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  • a relier chateau de la carriere, (Le cropte (53)) entre Buret et Chemere (53) et Le Cercueil (61) Le Cercueil, chateau de la Carriere

    envois photo Mr Badault

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    Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)

     

     Document iconographique plaque de verreDimensions : 10 x 8, 5 cm

    Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)

     

     

    Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)

    Chateau de la carriere, (Le cropte (53)) entre Buret et Chemere (53)

     

    Racheté par la famille  LEROY    Sr de la Fouesterie, de la Carrière en Anjou Écuyers, Seigneurs de la Faucherie descendance sur le Cercueil (61). voir LEROY-DUBOURG

     

    Au xviiie siècle, la paroisse fait partie du doyenné de Sablé, de l'élection et du comté de Laval.  La châtellenie de La Cropte est annexée à celle de Meslay.

    lien genealogique cgs61

    Ancien Régime

    Au XIIe siècle, le seigneur de La Cropte est l'un des principaux vassaux du comte de Laval. Il a droit de prendre le bois d'œuvre pour son hébergement, mais aussi pour la construction de pressoirs, cuves, tonneaux. En revanche, il ne peut les vendre en dehors de son fief. Il a aussi le droit de prendre le bois de chauffage et tout ce qui permet de faire des roues, charrettes, utiles au labour.

     

    Foulques, seigneur d'Entrammes, fils du fondateur du prieuré de Port-Reingeard, échange en 1265 avec Guy VII de Laval,

     son suzerain, les fiefs et seigneuries du Pont-de-Mayenne contre la terre de La Cropte.

     

    En 1377, une industrie de la chaux est attestée.

     

    L'étang dit « de la Fougeassière » est asséché en 1567.

     

    Le fief entre dans le domaine du marquis de Montesson en 1685. Jean-Baptiste de Montesson épouse le 25 octobre Catherine de Cervon, fille de Joseph de Cervon, chevalier, seigneur des Arcis, du Buret, La Cropte, La Carrière, etc.. La famille de Montesson conserve ce fief jusque vers 1775.

     

    Au XVIIIe siècle, la paroisse fait partie du doyenné de Sablé, de l'élection et du comté de Laval. La châtellenie de La Cropte est annexée à celle de Meslay.

     

    Traces d'ardoisières, activité qui disparaît au cours du xviiie siècle

     

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