• Serie de CP et photos de la periode 14/18 region Sées (61) et alentours

    cliquer sur les photos pour les agrandir

     

    CP Photos 14/18 Sées OrneJournée de l'Orne 1915 - une affiche de la Première Guerre mondiale

    CP Photos 14/18 Sées Orne CARTE PHOTO À SÉES (61) GUERRE 14/18 ECRITE PAR S GARCIN VAROIS FANTASSIN DU 353 OU 363 RI LE BARBU SUR LA PHOTO, 1916

     

    CP Photos 14/18 Sées OrneSees (61) - salle de mécanothérapie chapelle grand seminaire -1914/1918- poilu blessé hopital

    CP Photos 14/18 Sées OrneBRIOUZE - St GERVAIS ( ORNE ) Carte Photo d'un Groupe de Poilus de la 12eme Compagnie ou 19eme

    CP Photos 14/18 Sées Orne 

     

     

     

     

     

     

     

     

    Carte photo - " affectueux souvenir d´un futur poilu" - jeune homme sur un vélo - carte adressée à Putanges (61)

     

    CP Photos 14/18 Sées OrneCARTE PHOTO  - DEPOT D'ALENCON EN 1915.

    CP Photos 14/18 Sées OrneCarte photo portrait militaire "Un gars de l' Orne, conducteur de la cuisine roulante 1917-1918 "

    CP Photos 14/18 Sées OrneCamp d'instruction de Mortagne ( Orne ) -- Une Cuisine.

    CP Photos 14/18 Sées Ornesoldats français à Mortagne 

    CP Photos 14/18 Sées OrneAnge HAMON militaires de almenêches

     


    votre commentaire
  • Une muse Normande inconnue mlle Cosnard De Seés

     

    Marthe Cosnard, Une muse Normande inconnue, mlle Cosnard De Seés

    Auteur: De La Sicotière M. L

    Date d'impression: 1884. "Discours lu a la séance publique de la société historique et archéologique de l'Orne le 8 Novembre 1883 "

    ***************

    Marthe Cosnard 

    Baptisé le 14 avril 1614 Sées (61)

    Marthe Cosnard, Une muse Normande inconnue, mlle Cosnard De Seés

    Décès Après 1659 

    Auteur dramatique, écrivain auteur d’une tragédie chrétienne intitulée les Chastes Martyrs.

    *****************

    Elle fit partie du Cercle des femmes savantes de Jean de la Force qui la surnomma Candace. Son choix de rester vierge lui valut, également, de son vivant le titre de Vierge de Sées.

     

    Issue d’une famille dont les membres exercèrent à partir du xve siècle diverses professions libérales — avocats, orfèvres, apothicaires, médecins —, elle fut élevée dans un milieu où le théâtre était particulièrement en honneur. En 1650, à l’âge de 36 ans, elle fit paraître sa tragédie sous le patronage de Pierre Corneille, qu’elle fréquenta vraisemblablement1. Le dramaturge lui rendit un vibrant hommage se terminant par ces vers :

     

    Ne te lasse donc point d’enfanter des merveilles,

    De prêter ton exemple à conduire nos veilles,

    Et d’aplanir à ceux qui l’auront imité,

     

    Les illustres chemins à l’immortalité.

    ******

    Fille de Thomas Cosnard (lien cgs61) et de Catherine du Frische 

    **********

    Léon de La Sicotière, « Une muse normande inconnue : Mlle Cosnard, de Sées », Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne, Alençon, vol. 3,‎ 1884, p. 5-37 (lire en ligne [archive]). — Tiré à part : Alençon, E. Renaut-De Broise, 1884.

    Marthe Cosnard, Une muse Normande inconnue, mlle Cosnard De Seés

     

    sources https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90075822/f3.image 

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61242710/f2.item.texteImage 


    votre commentaire
  • La fontaine Saint Latuin et son eau miraculeuse, Cléray

    Aux abords de la forêt d'Ecouves : une église et une fontaine. Et de cette fontaine, coule une eau dont la réputation dépasse largement les frontières de la commune.

     

    Petit rappel historique. Nous sommes au IVe siècle, le premier évêque de Sées, saint Latuin, baptise les nouveaux chrétiens dans l'Orne, au hameau de Cléray (sur Belfonds), à partir d'une source qui alimente une rivière, La Sennevière (frontière entre Belfonds et Mortrée).

     

    Au fil des siècles, cette fontaine est reconnue par ses pouvoirs de guérison. Ainsi, au début du XVe siècle, Marin Prouverre (historien) précise « que ce lieu était fréquenté par des malades de la gale et de la gratelle ! »

     

    Guérison ou soulagement

     

    Dans un de ses écrits au XXe, le philosophe et poète Jean-Louis Chrétien, affirme : « Ces miracles se sont continués jusqu'à ce jour à l'égard de beaucoup de malheureux (atteints de problèmes de peau), lesquels vont à la fontaine située dans le parc du seigneur de la paroisse. Ils s'y lavent ou y mouillent des vêtements pour s'en vêtir. La pièce d'étoffe est ensuite accrochée sur les grilles. Les visiteurs affirment qu'ils se sentent souvent guéris ou soulagés... »

     

    La fontaine Saint Latuin et son eau miraculeuse

    sources Ouest-France 

    Curieusement aujourd'hui, la fréquentation ne faiblit pas. En 2016 Bernard Chevalier, président de l'association des amis de Saint-Latuin, ajoute : « C'est curieux au XXIe siècle mais c'est ainsi. Tous les deux mois environ, nous retirons les morceaux de tissu accrochés sur les grilles de la fontaine, par les visiteurs. Il n'y a pas de miracle officiel déclaré par l'Eglise, mais beaucoup de gens confirment ses bienfaits. »

     

    Autre image forte de cette ferveur : le pèlerinage qui a lieu tous les ans, le dernier dimanche de juin.

     

     

    La procession pédestre démarre du centre de Belfonds, avec les reliques de saint-Latuin, rejoint la fontaine, avant une messe célébrée dans l'église : « On a toujours beaucoup de monde, plus de 200 personnes. »

    *******

     

    LATUIN (Saint), vulgairement appelé saint Lain, premier évéque de Séez, en Normandie, né dans la Grande-Bretagne au premier siècle de notre ère, mort le 20 juin de l'an 110 de J.-C On ignore l'époque de sa naissance ; mais on sait qu'il alla à Rome avec plusieurs Bretons, et il est certain qu'il fut ordonné évéque par le souverain pontife et envoyé en l'an 99 (I) pour évangéliser dans les Gaules avec d'illustres missionnaires, spécialement saint Taurin, évêque d'Evreux, saint Lucien de Beauvais et saint Nicaise de Rouen, où ce dernier n'arriva jamais, ayant souffert le martyre en chemin. Saint Latuin vint à Séez, et fut le premier qui dans ce pays, dans lHyesmois et quelques parties du Perdie, jeta les premier» fondements du christianisme. Il convertit à la foi de J.-C une quantité considérable de personnes et méme des sicaires envoyés en secret pour le tuer. L'histoire lui attribue beaucoup de miracles, et elle dit que, comme un autre saint Pierre, il guérissait les maladies par son ombre seule. En butte aux outrages des idolâtres, saint Latuin fut forcé de se séparer de son troupeau et de se cacher en un endroit nommé C le rai, situé près dela ville de Séex. La paix ayant été rétablie, il ordonna des prêtres avec lesquels il partagea la sol- licitude de son église. Forcé de nouveau de s'éloigner de Séez, ce saint Apôtre ne put revenir parmi les siens; accablé de vieillesse, il mourut entre les bras de ses disciples, et fut enterré à Clerai, où depuis une église fut construite sous son invocation. Vers l'année 885, lors des ravages exercés par les Normands, son corps fut apporté à Anet (Eure-et-Loir), pourle dérober, ainsi que le dit l'historien Gabriel du Moulin, curé de Mane val, dans son Histoire générale de la normandie, 1631, « àla barbare cruauté des Normands, qui ne pardonnaient non plus aux choses saintes qu'aux profanes ». Au onzième siècle, Ives de Bellesme, évéque de Séez, enrichit son église cathédrale du quatrième doigt de la main droite du saint; mais an seizième siècle, au milieu des guerres des calvinistes, cette vénérable relique disparut (1). J. H. JOB. Godeicard, Martyrologe. — Pret, Chroniques percheronnes. — Dumoulin, Histoire générale de la Normandie

    La fontaine Saint Latuin et son eau miraculeuse

    p502

    NOUVELLE ! BIOGRAPHIE GÉNÉRALE DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULÉS JUSQU'A NOS JOURS. TOME VINGT-NEUVIÈME. La Liborlière. — Lavoisien.  

     


    votre commentaire