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CHAILLOUE
Le premier château, une maison forte, date peut-être du XIe. L'édifice est disputé aux troupes anglaises pendant la Guerre de Cent Ans.
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L'édifice connait des transformations profondes au xXVIIie et XIXe. Le logis central est refait au XVIIe.
Après des péripéties concernant le fief aux XVIIe-XVIIIe, le domaine est vendu lors de la Révolution française.
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C'est à Chailloué qu'eut lieu en 1103 une bataille opposant Robert de Bellême, comte d'Alençon et son suzerain, Robert Courteheuse, duc de Normandie. Le duc de Normandie fut vaincu.
En 1333, la terre de Chailloué est aux mains de maison de Vieux pont. Cette « maison forte » demeure dans la famille de Vieupont au cours du 17ème siècle. Elle se présente comme une demeure entourée par des douves, un pont-levis et quatre tourelles de défense. On retrouve des références médiévales dans les soubassements du château, même si le 17ème siècle s'impose nettement par la présence dominante de la grande tour nord-ouest surmontée de son lanternon ainsi que des deux pavillons d'entrée. Le château a fait l'objet de nombreux remaniements
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CHÂTEAU DE CHAILLOUE
On sait qu’il existe, qu’il est toujours là, il n’y a en effet aujourd’hui que très peu d’agitation, mais cela n’a pas toujours été le cas. En effet, autrefois, il y eu
une vie mouvementée dans ce château:
Ce fut une vraie saga, pour ne pas dire une véritable épopée familiale de plus de trois siècles avec les seigneurs De-Vieux Pont se succédant de génération en génération. Ce château est estimé du 13ème siècle, aussi au regard de l’époque et de l’histoire écrite, on peut penser qu’il existait auparavant un ancien
château fortifié plus sommaire détruit par des guerres de pouvoirs entre seigneurs.
Dans cette longue période, les seigneurs de cette lignée ont participé à une croisade.
Dans le cadre de la succession de guillaume le conquérant, en 1102, une bataille s’est déroulée à Chailloué entre le puissant seigneur de Bellême et les guerriers de robert II nouveau duc Normandie, cette bataille fut une victoire pour le comte de Bellême. La contrée aurait subit pillages et incendies, aggravant ainsi les conditions de vie déjà bien difficiles de la population.
Lors de la guerre de 100 ans, un seigneur dénommé « De Vieux-Pont » alors guerrier, fut tué à la célèbre bataille d’Azincourt ou les Français ont subi une
grave défaite devant les Anglais. En fin de cette période, une bataille a eu lieu à Chailloué entre les Français et les Anglais. Cette bataille était conduite par le
duc d’Alençon et ses vassaux (y compris les seigneurs de Chailloué), leur épopée se termina par la prise de la place de Verneuil. Célèbre château fort ou il subsiste aujourd’hui la tour grise, l’ancien donjon.
Plus tard Gabriel De Vieux-Pont s’est illustré à Argentan (probablement en 1589) accompagnant le roi Henri IV dans le cadre de la guerre des religions
(opposant les protestants et catholiques) pour la prise de la ville, tenue alors par les catholiques.
Un seigneur De Vieux-Pont a eu des démêlés avec le conseil d’état du Roi, en effet, celui-ci prenait un droit de péage de façon abusive pour le passage d’un
pont,
Probablement, ce pont était celui de l’ancienne route Romaine sur le don. (Rte du vieux Bourg) Il a du se soumettre et prêter allégeance au Roi à la suite de la
décision du conseil d’état qui lui retirait ce droit de péage que le dit seigneur s’était attribué. La route départementale 438 a été route Nationale 138 après
avoir été route Impériale n’existait pas, il existait deux ponts de pierre antiques sur le don, (En fait il s’agissait de deux ponts successifs ou pont à quatre arches pour franchir à la fois le Don (la rivière) et aussi les marécages, ce pont était bien d’origine Romaine (d’après l’Abbé Barré). Au lieu-dit le gué de Chailloué, le passage du bief du moulin de Coardon était un passage à gué d’où le nom du lieu.
Yves De Vieux-Pont a acquis le terre de Chailloué en 1392 de Jean De Vieux-Pont, chevalier, seigneur de Sologne, Après la longue saga de la famille De-Vieux
Pont, le successeur de cette famille fut, Mr Sabrevois dont on ne sait rien, puis en 1748, Mr Pierre Louis Le Carpentier, vicomte alors conseiller au parlement de Normandie, puis à partir de la révolution, député d’Alençon, représentant la noblesse à l’assemblée constituante.
Ce dernier démissionna de son mandat environ un an après. Au regard de ses arguments, il semblait « plutôt gêné » peut-être ne partageait-il pas la remise en
cause des privilèges. C’est probablement, son frère Pierre, alors chapelain, qui résidait à st Honorine. Dans cette période troublée de l’histoire de France, le
domaine fut vendu.
Le château fut acquis par Mr Grimoult, ensuite par Mr Huet puis par Mr Billaudot.
La transmission orale et la mémoire de Anne Marie Cercueil permet de savoir que le Maréchal Lyautey est venu au château dans la période autour de 1914-1918
Pendant la guerre 39-45,le château fut réquisitionné et occupé par les troupes Allemandes, puis en 1944 occupé par des troupes Afro-Américaines. Outre Leur rôle d’occupant, ces troupes
avaient en charge le désarmement, le dégagement des voies de circulation, le maintient de l’ordre, mais surtout l intendance générale destinée à venir en appui logistique, au profit des troupes avancées. Il est possible que ces mêmes troupes aient été utilisées pour la gestion et la garde du camp de prisonniers de Nonant le Pin, devenu terrain de l’entreprise GDE. prisonniers
(provenant essentiellement de la poche de Chambois)
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La possession d’un vicomté
Administrativement le Vicomté de Chailloué avec ses prérogatives rendait compte à son suzerain, le duc d’Alençon devenu intendant du baillage par la suite, qui lui-même
rendait compte à l’administration Royale. Le vicomté avait le droit de police, de justice de base, ainsi que les attributions administratives et fiscales. Le domaine d’un vicomté
consistait donc à percevoir rentes et droits seigneuriaux; Ils se percevaient au nom du souverain, sur les fiefs et les paroisses dépendant de son ressort. En plus des impôts et
rentes diverses, il existait de nombreux autres péages ou taxes: les halles et marchés, le produits des amandes, des greffes, des notariats, le droit de nommer aux offices, droit
de moudre au moulin etc… Certains des péages et taxes perçus étaient dévolus au seigneur; elles s’ajoutaient aux différentes rentes. La noblesse (privilégiée) ne payait pas
d’impôts; Le clergé payait une contribution depuis 1551, mais c’était l’église qui décidait du montant à verser. La perception des impôts, par les services du seigneur, se réalisait à domicile, avec perquisition ci-nécessaire (il y avait l’impôt en nature sur les récoltes).
De plus, le seigneur de Chailloué possédait au titre de vassal auprès du puissant marquis (1) de Nonant un quart de fief de la paroisse de Marmouillé; Cette paroisse était
attachée au baillage d’Exmes. La paroisse de Marmouillé était divisée en sept seigneureries, « Bonnevent » relevant de la baronnerie des Harcourt, la « Mauvaisinière » et
son moulin relevait du seigneur d’Exmes, « le Hamel » , « la Courbe » et le moulin probablement fiefs du marquis de Nonant étaient baillé à différents seigneurs de 3è rang.
Le seigneur de Chailloué avait probablement trois seigneurs subalternes (ses vasseaux) l’un situé manoir de la « gauchetière », l’autre manoir de « Villepelée » et probablement aussi, dans le fief de Marmouillé appartenant au Marquis de Nonant « Bonnevent ».
Notes:
1) les barons et marquis officiers du roi étaient installés dans un fief et étaient indépendants des autres seigneurs, même plus puissants; ils rendaient compte directement à l’administration royale
Le titre de Marquis était attribué par l’administration Royale à un baron s’étant illustré sur le champ de bataille. (en règle générale) .
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a relier chateau de la carriere, (Le cropte (53)) entre Buret et Chemere (53) et Le Cercueil (61)
envois photo Mr Badault
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Document iconographique plaque de verreDimensions : 10 x 8, 5 cm
Chateau de la carriere, (Le cropte (53)) entre Buret et Chemere (53)
Racheté par la famille LEROY Sr de la Fouesterie, de la Carrière en Anjou Écuyers, Seigneurs de la Faucherie descendance sur le Cercueil (61). voir LEROY-DUBOURG
Au xviiie siècle, la paroisse fait partie du doyenné de Sablé, de l'élection et du comté de Laval. La châtellenie de La Cropte est annexée à celle de Meslay.
Ancien Régime
Au XIIe siècle, le seigneur de La Cropte est l'un des principaux vassaux du comte de Laval. Il a droit de prendre le bois d'œuvre pour son hébergement, mais aussi pour la construction de pressoirs, cuves, tonneaux. En revanche, il ne peut les vendre en dehors de son fief. Il a aussi le droit de prendre le bois de chauffage et tout ce qui permet de faire des roues, charrettes, utiles au labour.
Foulques, seigneur d'Entrammes, fils du fondateur du prieuré de Port-Reingeard, échange en 1265 avec Guy VII de Laval,
son suzerain, les fiefs et seigneuries du Pont-de-Mayenne contre la terre de La Cropte.
En 1377, une industrie de la chaux est attestée.
L'étang dit « de la Fougeassière » est asséché en 1567.
Le fief entre dans le domaine du marquis de Montesson en 1685. Jean-Baptiste de Montesson épouse le 25 octobre Catherine de Cervon, fille de Joseph de Cervon, chevalier, seigneur des Arcis, du Buret, La Cropte, La Carrière, etc.. La famille de Montesson conserve ce fief jusque vers 1775.
Au XVIIIe siècle, la paroisse fait partie du doyenné de Sablé, de l'élection et du comté de Laval. La châtellenie de La Cropte est annexée à celle de Meslay.
Traces d'ardoisières, activité qui disparaît au cours du xviiie siècle
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JORAND Paul
de l'Aigle (61)
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Apres FONTAINEBLEAU - Course de Vélocipède - 18 aout 1895 - Vainqueur Paul JORAND , de Laigle (61)
carte postale ancienne date de 1893, et la scène se situe au Rouvray, quartier situé au-dessus de la gare de L’Aigle (61)
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