• En 1360, le traité de Brétigny rend à la France toutes les places fortes du Cotentin, à l'exception de celle de Saint-Sauveur et de Saint-Vaast qui restèrent anglaises

    Saint-Sauveur-le-Vicomte

    Chateau medieval

    Ancien château fort, de la fin du 10e siècle ou du début du 11e siècle, centre de la seigneurie de Saint-Sauveur.

    Assiégé durant la guerre de Cent Ans. Il conserve aujourd'hui une partie de son enceinte fortifiée, flanquée de tours du 12ème et 14ème siècles, dominée par un imposant donjon. »

     En raison du rôle éminent que Geoffroy d'Harcourt devait jouer dans le conflit opposant Édouard III à la couronne de France et des événements dont il fut le théâtre, le château de Saint-Sauveur-Le-Vicomte demeure l'un des monuments du patrimoine français parmi les plus évocateurs de la guerre de Cent ans.

    L'origine du château de Saint-Sauveur-le-Vicomte remonte au 10e siècle, période de l'intégration du Cotentin dans le Duché de Normandie. L'attribution du titre de vicomte aux maîtres de cette baronnie témoigne de leur statut élevé auprès des premiers ducs.

    Rollon, premier duc de Normandie, donna cette résidence à Richard, l'un de ses officiers. Lui succéda son fils Roger à qui Richard Ier accorda le titre de vicomte du Cotentin en 958. Depuis lors, le bourg fut dénommé Saint-Sauveur-le-Vicomte.

    Lui succédera son fils Néel, célèbre pour avoir repoussé une flotte anglo-saxonne débarquée à la Hougue en 1002.

         Durant la minorité de Guillaume le Conquérant, le fils de Néel, Néel II s'associe à un groupe de barons insurgés contre le jeune héritier du duché. La vaillance de Néel II lui valut le surnom de "Noble chef de Faucon", lors de la bataille (de Val-ès-Dunes) qui opposa, en 1047, les rebelles à leur duc et ou Néel II sera défait dans le combat. Il reviendra toutefois en grâce auprès de Guillaume le Conquérant, et après un exil en Angleterre, fondera l'abbaye voisine du château.

    1047 : à Valognes : Tandis que Guillaume participe à une chasse, ses barons complotent contre lui. A Val-ès-Dunes : Au début de la bataille, Raoul Tesson vient se rallier à Guillaume. Le roi Henri est renversé de son cheval mais son agresseur est tué "Lien tapisserie de Bayeux "

     Saint-Sauveur-le-Vicomte

    Cliquez pour agrandir, abbaye de Saint Sauveur le Vicomte

    La baronnie de Saint-Sauveur entre au 12e siècle en possession de la famille tesson, puissant lignage de seigneurs anglo-normands, puis passe en 1214 aux Harcourt qui, avec Geoffroy d'Harcourt, donnera à l'histoire du château son histoire la plus marquante.

         Armé chevalier en 1326, ce guerrier belliqueux se distingue d'abord lors des guerres de Flandre. Revenu sur ses terres, il songe à épouser une riche héritière du Bessin mais se voit repoussé au profit de Guillaume Bertran, fils du sire de Briquebec.

         Par vengeance, Geoffrey s'engage dans une guerre privée contre son rival et encoure ainsi le bannissement du royaume. Dans le contexte du début de la guerre de Cent ans, l'épisode prend une ampleur inattendue car Geoffroy d'Harcourt se réfugie auprès du roi d'Angleterre (l'ennemi de mon ennemi est mon ami...), déjà en guerre contre la France, et incite ce dernier à opérer un débarquement en Normandie.

         Descendue à la Hougue le 12 juillet 1346, l'armée anglaise ravage le Cotentin en prolonge son incursion qui aboutit à la bataille de Crécy. 

    Saint-Sauveur-le-Vicomte

     Maquette visible à l'Office de Tourisme

    a voir rempart de normandie lien

    Pour terminer petite video de la liberation de Saint Sauveur le Vicomte libéré a prix fort.


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  • St Germain de Clairefeuille (61) Vestiges du château-fort du Bois-Geffray 

     

     

    Peu de renseignements sur St Germain de Clairefeuille (je cherche..)

     

    Vestiges du château-fort du Bois-Geffray (XIV)

    Château fort dit Château du Bois Geffray

    Historique 

    Quart de fief de haubert cité au 14e siècle, relevant du marquisat de Nonant depuis 1642 ; vestiges décrits par Eugène Vimont en 1884 ; " le château était de forme rectangulaire, long de 110 mètres et large de 90 mètres ; le pont-levis était à l'ouest ; les fossés larges de sept mètres ont été comblés à l'est ; chacun des angles possédait une tourelle avancée dont on distingue nettement la place "

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    Motte castrale du château de Clairefeuille (XI)

    Ce n'est pas la motte de St Germain

    juste pour representation. La motte castrale est un ouvrage de défense médiéval ancien, composé d'un rehaussement important de terre rapportée de forme circulaire, la motte. Il existe plusieurs formes d'édification de ces ouvrages, souvent appelés à tort « motte féodale », il en existe dans toutes les régions d'Europe.

    La plupart du temps le sommet était occupé par une forte palissade. Un fortin de bois y était aménagé avec une tour de guet analogue à un donjon. La motte est considérée comme un château fort primitif.

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    Manoir des Orgeries (XVIII)

    Quart de fief de haubert relevant de la Boutonnière et du marquisat de Nonant, fondé en 1727 à partir de la vavassorie des Orgeries. Le premier logis et parties constituantes sont construits pour les Chausson, sieurs de Courtilloles. Le deuxième logis date du quatrième quart du XVIIIe siècle.

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    Manoir et haras de la Boutonnière (XVII)

     

    St Germain de Clairefeuille (61) Vestiges du château-fort du Bois-Geffray

    St Germain de Clairefeuille (61) Vestiges du château-fort du Bois-Geffray

    St Germain de Clairefeuille (61) Vestiges du château-fort du Bois-Geffray

     


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  • Château de Beauvain

    Château de Beauvain (61)

     

     Demeure édifiée au centre du bourg pour le colonel de Godet, officier de l'armée royale. A sa mort, M. l'abbé Croquet, aumônier de son régiment, est usufruitier du domaine. Le château de Beauvain aurait été construit en trois fois au XIXe siècle, le pavillon central d’abord, ensuite l’aile gauche, construite semble-t-il sur un ancien four à pain dont les traces subsistent, et enfin, l’aile droite. Les échauguettes furent élevées pour l'abbé Croquet. L’escalier en pierre qui conduit aux étages, en façade, côté église remonte au début du XIXe siècle.

    Château de Beauvain (61)

    château de Beauvain , propriété privée, ne se visite pas.

    Château de Beauvain (61)Château de Beauvain (61)Château de Beauvain (61)

     

    cliquez pour agrandir

    Citée pour la première fois vers 1400, la commune possède 2 châteaux dont le plus connu est celui de la Rousselière et le second qui se dresse fièrement au coeur même de la commune.


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