• Henri Besnard est né à Alençon en 1890. Dès l'âge de 4 ans, il est atteint de la poliomyélite et gardera toute sa vie cette infirmité. Il peut cependant faire ses études secondaires au lycée d'Alençon, puis sa licence de droit à Caen. Il reprend ensuite la charge de son père, qui était fondé de pouvoir et agréé près le ttribunal de commerce, en y ajoutant les fonctions d'agent d'assurance et d'agent immobilier.

    Très tôt intéressé par l'art, l'histoire et l'archéologie, il commence sa carrière d'artiste vers 20 ans en se lançant dans la peinture et la gravure sur bois. Il expose chaque année au Salon des artistes français de 1912 à 1934 ainsi que dans les salons étrangers, obtenant de multiples prix. En 1942, il crée une association d'artistes, "La table carrée", qui organise des expositions et des conférences. Défenseur de la culture, il est de nombreuses années le vice-président de la Société historique et archéologique de l'Orne ainsi que le protecteur des monuments anciens. À ce titre, il déploie beaucoup d'énergie pour la conservation des vieilles maisons alençonnaises menacées par l'urbanisme et fonde la Société des amis du vieil Alençon.

    Décédé en 1977, Henri Besnard est l'auteur d'une œuvre artistique considérable composée de centaines de bois gravés, de cuivres, de pastels, de peintures à l'huile, de dessins, de modelages et d'une série d'eaux-fortes restituant l'image du vieil Alençon au début du XXe siècle. Une partie de cette œuvre a été offerte au musée par Mme Besnard en 1978.

    Une place de la ville porte son nom depuis 1979.


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  • Le 14 mars 1944, pendant l'occupation allemande, au carrefour dit des "Quatre-routes" situé sur la commune de Condé-sur-Sarthe, deux jeunes hommes sont mitraillés par erreur par des soldats allemands. Il s'agit de Pierre Boixel et de Pierre Chaplain, âgés respectivement de 17 et 29 ans.

    Tous deux étaient des employés de la famille Fould, propriétaire du château de Verveine alors occupé par l'armée allemande. Pierre Boixel était apprenti cuisinier. Ses parents, bien connus des Alençonnais, tenaient à cette époque l'hôtel du Grand-Saint-Michel.

    Ce jour là, les deux jeunes gens, comme tous les soirs, revenaient du travail à vélo lorsqu'il furent interpellés par la patrouille chargée de la protection du château. Ils connaissaient bien cette patrouille qu'ils étaient amenés à côtoyer quotidiennement et ils leur arrivaient même de plaisanter avec les soldats. Malheureusement, ce soir-là, les soldats avaient été remplacés et la patrouille avait reçu l'ordre de tirer sur un homme identifié comme faisant partie de la Résistance, portant des vêtements clairs et qui était descendu du train quelques heures auparavant, en gare d'Alençon. La patrouille ouvrit le feu sur les deux jeunes. Pierre Chaplain fut tué sur le coup et Pierre Boixel, vêtu d'un imperméable clair, fut très grièvement blessé. La patrouille allemande, convaincue d'avoir abattu le résistant recherché, chargea le corps de Pierre Boixel, sur un side-car et défila dans les rues d'Alençon pour bien montrer aux Alençonnais le sort réservé aux résistants. Après plusieurs heures de ce défilé macabre, le pilote du side-car s'aperçut que le corps du malheureux Pierre Boixel présentait des signes de vie et qu'il gémissait faiblement ; il fut alors décidé de l'emmener à la clinique Saint-Joseph où il décéda au matin du 15 mars.

    Le jour de ses obsèques, une manifestation contre les Allemands eut lieu en présence d'une foule importante venue d'Alençon et des environs. Le cercueil arrivait au cimetière Notre-Dame alors que les dernières personnes ayant assisté à la messe sortaient de l'église.

    Quelques jours plus tard, le milicien qui avait dénoncé le résistant aux vêtements clairs fut abattu dans la côte d'Hesloup.


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  • François Pouqueville

    Image dans Infobox.

    François Charles Hugues Laurent Pouqueville, né au Merlerault le 4 novembre 1770 et mort le 20 décembre 1838 à Paris, ( fils de 

    • Né le 24 mai 1733 - Le Merlerault (61)
    • Décédé le 26 octobre 1796 - Le Merlerault (61), à l'âge de 63 ans
    • Marchand Boucher

      )  est un médecin, diplomate, voyageur et écrivain philhellène français, membre de l'institut de France et membre de la Commission des sciences et des arts qui accompagne l’expédition d’Égypte de Bonaparte. Capturé par des pirates, il est emprisonné à Constantinople, puis, nommé Consul Général de France auprès d'Ali Pacha de Janina par Napoléon Ier, il voyage abondamment pendant quinze ans dans la Grèce et les Balkans sous domination turque, et, par ses actions diplomatiques et par ses ouvrages, il contribue activement à la rébellion grecque et à la libération de la Grèce.

     

    JEUNESSE

     François Pouqueville fait ses études au collège de Caen2 avant d’entrer au séminaire de Lisieux où il accède au sous-diaconat puis devient diacre. Il est ordonné prêtre à l'âge de 21 ans. L'année suivante, en 1792, il est vicaire dans sa commune natale, desservant constitutionnel de Montmarcé (incluse dans Le Merlerault en 1822). Connu pour ses convictions de jeune prêtre aristocrate et royaliste, il échappe cependant aux massacres des épurations sous la terreur en étant caché et protégé par ses ouailles.

     

    C'est à cette époque que se révèle en lui un remarquable talent de chroniqueur épistolaire. Très attaché à son jeune frère Hugues et à leur sœur Adèle, il leur écrit, sa vie durant, d'innombrables lettres qui sont un véritable trésor d'informations sur tous les aspects de la vie d'un grand voyageur, explorateur, et diplomate, sous le Directoire, l'Empire et la Restauration, et qui démontrent son esprit observateur, préfigurant le soin qu'il apporte aux détails descriptifs dans ses nombreux ouvrages historiques.

     

     

    Le Merlerault

    Au cours de cette période d'exaltation, comme beaucoup de jeunes aristocrates de l'époque, il soutient l'essor du mouvement démocratique et, lorsque le 14 juillet 1793 (an 2 de la République) l'Assemblée primaire du Merlerault adopte l'acte constitutionnel, il en est le secrétaire.

     

    Élu adjoint au maire (1793) et finalement conquis par les préceptes de la Révolution, il renonce à ses fonctions sacerdotales après la suppression de l'Église constitutionnelle pour devenir instituteur (1794) et adjoint municipal (1795) au Merlerault. Il demeure profondément croyant toute sa vie durant.

     

    Cependant, sa renonciation, son franc-parler républicain et ses vives critiques de la Papauté font alors de lui la cible cette fois-ci de la réaction royaliste qui est très féroce dans l'ouest de la France et en Normandie, et il est de nouveau contraint à se cacher - probablement à Caen3 - jusqu'à la défaite à Quiberon des troupes royalistes et des émigrés ralliés par les bandes de chouans de Charette, écrasés par celles de la République commandées par Hoche, comme Bonaparte, le « Capitaine Canon », l'avait fait lors de la prise de Toulon et le 13 vendémiaire à Paris.

     

    François Pouqueville réapparaît alors au Merlerault et, bientôt, le docteur Nicolas Cochain, le médecin local, et qui fut l'un de ses condisciples au collège de Caen, prend Pouqueville comme élève chirurgien puis le recommande à un de ses amis, le professeur Antoine Dubois4 de la Faculté de médecine de Paris, futur accoucheur de l'impératrice Marie-Louise pour la naissance du roi de Rome, 1811.

    Pouqueville quitte alors Le Merlerault pour Paris (1797), à 27 ans.

     

    Il fait avec Dubois des progrès rapides et, lorsque Bonaparte monte l’expédition d’Égypte, Pouqueville est désigné pour en faire partie. Il figure en qualité d'officier de santé chirurgien de l'armée d'Orient et membre de la Commission des sciences et des arts sur la liste des participants établie par Louis Antoine Fauvelet de Bourrienne, ministre d'État5.

     

    Porté par des rêves de gloire et de fortune, François Pouqueville s'embarque à Toulon sur la flotte française qui cingle en mai 1798 vers l'orient, avec Bonaparte à sa tête. Il assiste à la prise victorieuse de l'île de MalteN 1.

     

     

    Pendant la traversée, et malgré le mal de mer qui afflige tout le monde, c'est lui qui apprend et fait répéter aux marins et soldats français les couplets de la Marseillaise.

     


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  • Ecrivain français. (Château de Miromesnil, Seine-Maritime 1850 - Paris 1893) Après une enfance libre et heureuse en Normandie, il assiste à la débâcle de 1870, puis accepte un emploi de fonctionnaire à Paris (Parmi ces bureaucrates que l'on retrouve dans La Parure, L'Héritage, ...). Parallèlement il mène une vie sportive et joyeuse, il fait sont "apprentissage" littéraire sous la direction de Flaubert ami de la famille, qui lui impose les exigences de l'esthétique réaliste et lui fait connaître Huysmans, Daudet, Zola.. Boule de Suif en 1880, une des nouvelles du recueil collectif Les soirées de Médan, détermine sa vocation de conteur et lui assure le succès. Vivant désormais dans ses livres, il publie quelque trois cents nouvelles en dix ans, évoquant la
    Normandie (Les Contes de la Bécasse en 1883) rappelant des souvenirs de la guerre de 1870 (Mademoiselle Fifi en 1882) ou dénonçant la médiocrité et le cynisme des milieux parisiens (Les Soeurs Rondoll en 1884). Débordant de sensuelle vitalité, fêté partout (comme Bel-Ami en 1885), visitant sur son yacht l'Angleterre, l'Italie, l'Afrique du Nord (Au soleil en 1884 et Sur l'eau en 1888), il est progressivement assombri par des troubles nerveux et la hantise de la mort, évolution visible dans ses romans de Une vie en 1883 à Fort comme la mort en 1889. Aux hallucinations (Le horla en 1887) succède le délire, et il meurt après dix-huit mois d'internement. Qu'il parle le savoureux patois normand de ses paysans ou décrive avec une précision lucide la montée de l'angoisse.

    Maupassant est bien le maître de la nouvelle, qui a appris à l'école de Flaubert à rechercher "la vérité choisie et expressive". S'écartant de l'esthétique naturaliste, il veut donner de la vie une "vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même". (Préface de Pierre et Jean en 1888); d'où un style savamment simple, des notations brèves et aiguës sur le décor et sur les personnages (paysans, matois, bourgeois, niais, déshérités auxquels il voue une tendresse très pudique). Le récit, souvent banal, simple comme un scénario à "l'aspect, le mouvement de la vie même".


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  • JACQUES HENRI CHRISTIAN ROULLEAUX-DUGAGE député de l'Orne

    propriétaire de chateau DE LIVONNIÈRES a Rouéllé.

    JACQUES HENRI CHRISTIAN ROULLEAUX-DUGAGE député de l'Orne

    Jacques Henri Christian ROULLEAUX-DUGAGE

    Naissance : 1907 Décès : 1993

    Député, maire, conseiller général.

    Issu d’une famille de grands notables ornais descendant de l’écrivain Pierre Caron de Beaumarchais et comptant plusieurs générations de parlementaires aux XIXème et XXème siècles, Jacques Roulleaux-Dugage est le fils d’Henry Roulleaux-Dugage – député de l’Orne de 1910 à 1930, décédé précocement en 1932 des suites d’une congestion cérébrale – et d’Yvonne Parent. Il est aussi un cousin éloigné du secrétaire général de la SFIO, Guy Mollet, dont la mère était née Roulleaux. Il fait ses études successivement à l’école de l’Île-de-France (dominicains), à Villebon, en région parisienne, à l’école Lacordaire à Paris, au lycée Janson de Sailly, puis à la Faculté de Droit de Paris et à l’Ecole libre des Sciences politiques. Licencié en droit, diplômé d’études supérieures de droit public et d’économie politique, diplômé de l’Ecole libre des Sciences politiques, il ne s’inscrit qu’après la guerre, en 1948, au barreau de Paris, où il exerce son métier d’avocat jusqu’en 1985. Le 24 octobre 1950, il épouse Colette Deschamps. Quatre enfants naissent de cette union : Marie-Thérèse (qui épouse le comte Pierre de Beaulaincourt), Charles-Henry, Odile et Nicolas.

    Jacques Roulleaux-Dugage a été mobilisé en septembre 1939. D’abord envoyé à Saumur puis, en janvier 1940, à Hazebrouck, il se porte bientôt volontaire pour la Syrie, embarque à Marseille et se retrouve en Algérie au moment où est signé l’armistice. Là, il entre rapidement en contact avec les services de Robert Murphy, représentant des Etats-Unis à Alger, et travaille à préparer le débarquement des Alliés anglo-saxons en Afrique du Nord. A la fin de 1942, il rentre en France et s’installe dans le Jura. Membre du réseau Eleuthère, il contribue à faire passer nombre d’informations à l’ambassade des Etats-Unis à Berne, dans le cadre de la préparation des débarquements en France, de juin et d’août 1944.

    Le 21 octobre 1945, il conduit, dans l’Orne, une liste de rénovation économique et agricole, prenant ainsi le relais de son oncle, Georges Roulleaux-Dugage, député de 1936 à 1940, inscrit à la Fédération républicaine et inéligible à la Libération. Avec 21 903 des 127 307 suffrages exprimés, il est élu député à la première Assemblée nationale constituante, face à cinq autres listes : communiste (13 342 voix), socialiste (11 175 voix), radicale-socialiste (3 491 voix), démocrate-chrétienne (55 805 voix ; Louis Terrenoire et Raymond Couder élus) et issue de l’Union démocratique et socialiste de la Résistance - UDSR (21 591 voix ; Ernest Voyer élu). Il s’inscrit au groupe des Républicains indépendants. Membre de la commission de la presse, de la radio et du cinéma, et membre de la commission chargée de proposer des mesures de grâce amnistiante en Algérie, il est également nommé juré à la Haute Cour de justice et signe trois propositions de loi et une proposition de résolution. Ce dernier texte, déposé le 20 décembre 1945, invite le gouvernement à revaloriser la situation des petits rentiers. Ses trois propositions de loi traitent de thèmes très différents : création de régies coopératives, envisagées comme le moyen le plus efficace de nationaliser la production, le transport et la distribution d’électricité (7 février 1946) ; organisation du contrôle syndical de la distillation fermière (3 avril 1946) ; incorporation au principal de la créance du Crédit foncier les arrérages que les débiteurs de cet établissement n’ont pu lui verser en raison des circonstances (9 avril 1946). Il intervient à quatre reprises à la tribune du Palais-Bourbon, notamment sur la nationalisation du gaz et de l’électricité pour laquelle il soutient un contre-projet, sous la forme d’une régie coopérative d’Etat. Il prend la parole sur le statut du fermage. Il prend part, enfin, aux débats sur la dévolution des biens des entreprises de presse, discussion durant laquelle il dépose un amendement (article 2).

    Il ne se représente pas le 2 juin 1946, lors de l’élection à la seconde Assemblée nationale constituante. Il est, en revanche, candidat aux élections législatives du 10 novembre 1946, sur la liste d’entente républicaine conduite par Philippe Monin. Mais en deuxième position, il n’est pas élu.

    Jacques Roulleaux-Dugage est conseiller général du canton de Domfront depuis septembre 1945 et maire de Rouellé, petite commune rurale proche du chef-lieu de canton, depuis le mois d’octobre 1947. En 1948, il est élu, par l’Assemblée nationale, membre de l’Assemblée de l’Union française où il siège sans discontinuité jusqu’en 1958. Président du groupe paysan d’union sociale, apparenté au groupe des Républicains indépendants (RI) que préside Georges Riond, il exerce les fonctions de vice-président de cette assemblée en 1955, 1957 et 1958. Auparavant, il a été membre de la commission de l’agriculture, de l’élevage, des chasses, des pêches et des forêts, et vice-président de la commission de politique générale de l’Assemblée départementale. Il a aussi présidé l’ « inter-commission » chargée de l’étude du régime foncier domanial et de la propriété foncière dans les territoires d’Outre-mer (TOM) et les territoires associés.

    Dans l’Orne, il contribue très activement à la création d’un Centre départemental des indépendants et paysans dont il assume le secrétariat général, jusqu’à la fin des années soixante. En 1954, il est élu membre du comité directeur du Centre national des indépendants et paysans, au titre de ses fonctions à la tête du groupe paysan à l’Assemblée de l’Union française. Il n’est pas candidat en juin 1951, mais se présente aux élections législatives anticipées du 2 janvier 1956, en troisième position sur la liste d’union des indépendants et paysans. Cette liste est menée par les deux députés sortants Paul Pelleray et Pierre Couinaud, dissidents du Rassemblement du peuple français (RPF), par leur prise de position en faveur de l’investiture d’Antoine Pinay en 1952, ce qui a entraîné leur ralliement au Centre national des indépendants et paysans (CNIP) et leur inscription au groupe des indépendants d’action républicaine et sociale (IARS). Les deux sortants sont réélus, mais Jacques Roulleaux-Dugage ne retrouve pas son siège.

    Les 23 et 30 novembre 1958, il est investi par le CNIP, dans la première circonscription de l’Orne (Alençon-Domfront). Avec 11 932 suffrages, il arrive en deuxième position derrière Louis Terrenoire, candidat de l’UNR (16 020 voix), et se maintient au second tour, mais n’est pas élu (17 346 voix contre 20 808 à son adversaire gaulliste). Il affronte, à nouveau, Louis Terrenoire, à l’occasion des élections législatives anticipées du 18 novembre 1962. Malgré les 11 876 suffrages qu’il obtient – un beau succès personnel compte tenu de l’effondrement électoral du CNIP en 1962 à l’échelle nationale –, il ne peut empêcher le député gaulliste sortant d’être réélu dès le premier tour avec 20 521 des 38 002 suffrages exprimés.

    Il est engagé derrière la nouvelle direction du CNIP formée autour de Camille Laurens, promu secrétaire général du Centre, en décembre 1961, après la mise à l’écart définitive de Roger Duchet, fondateur du parti. Jacques Roulleaux-Dugage contribue personnellement au lancement du nouvel hebdomadaire du CNIP, le Journal des indépendants (1er numéro, le 5 mai 1962), dont il est copropriétaire avec d’autres personnalités, comme le député de l’Isère Aimé Paquet ou Michel Poniatowski. Depuis la révision des statuts du Centre, lors du Cinquième congrès (Troyes, juin 1962), il siège au comité directeur en tant que secrétaire général du Centre départemental des Indépendants et paysans (CDIP) de l’Orne. Il se retire de la vie politique active en 1973, lorsqu’il renonce à se représenter aux élections cantonales.

    Jacques Roulleaux-Dugage était titulaire de nombreuses décorations : chevalier de la Légion d’honneur (à titre militaire), Croix de guerre 1939-1945 (deux citations), médaille des FFL, American Medal of Freedom, officier de l’Ordre national du Mérite, chevalier du Mérite agricole, officier des Palmes académiques, médaille d’honneur départementale et communale (échelon « vermeille »), officier de l’Ordre royal de Sahametrei, officier de l’Ordre national du Sénégal, commandeur de l’Etoile de la Grande Comore et commandeur de l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre.

    Membre du Cercle républicain et de la Société des Fils de la Révolution américaine, Jacques Roulleaux-Dugage a écrit deux ouvrages : Deux ans d’histoire secrète en Afrique du Nord, Alger 1940-1942 et P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non, recueil d’anecdotes et histoires normandes publié en un nombre très restreint d’exemplaires, à Paris, en 1948.

    Son épouse lui a succédé en 1993 dans ses fonctions de maire de Rouellé, commune où est situé le château familial. Elle a été réélue en 1995, puis en 2001. L’aîné de ses fils est actuellement trésorier payeur général des Hautes-Alpes. Jacques Roulleaux-Dugage disparaît le 12 août 1993, dans sa soixante-dix-septième année.


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