• Jean Chéradame, de son nom latin Johannes Chaeradamus, est un hébraïsant et helléniste français du XVIe siècle, originaire de Sées ou d'Argentan dans l'Orne.

    Il fit des études de médecine et fut vraisemblablement professeur d'hébreu. Il entra comme professeur de grec au Collège royal vers 1543.

    Le peu que l'on sait de lui a été rapporté par Gabriel-Henri Gaillard : « On ignore son nom français ; celui de Chéradame est un nom grec allégorique par lequel il prétendait exprimer son ardeur pour vaincre les difficultés de l'étude ; il prenait aussi le nom d’Hippocrate, apparemment parce qu'il avait étudié en médecine. Cet homme ne paraît pas avoir été modeste ; il est trop peu connu pour les noms et les éloges qu'il se donne. Il publia une grammaire grecque, un dictionnaire grec, une espèce de grammaire hébraïque, dont Paul Paradis a dit du bien ; il fit un abrégé des adages d'Érasme ; il donna une édition de quelques comédies d'Aristophane ; il travailla longtemps à une Myrias mystica, qui devait expliquer tous les sens mystiques du nom de Dieu, et à une Myrias historica, dont il ne s'occupait, disait-il, que les nuits, parce que le jour était employé à ses leçons publiques et particulières ; il ne paraît pas qu'on ait vu ces fruits de ses veilles. »


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  •  Dans nos celebrité regionales nous avons ;

    Blason de la famille de Valois d'Alençon

    Marie de VALOIS   

    (Marie d'ALENÇON)

    (Maria de VALOIS)

     la Jeune

    Née le 29 mars 1373 -Essay (61) au château d'Essay lien genealogique

    LES REMPARTS D'ESSAY (Orne) LES REMPARTS D'ESSAY (Orne) LES REMPARTS D'ESSAY (Orne) LES REMPARTS D'ESSAY (Orne) LES REMPARTS D'ESSAY (Orne)

    Décédée en 1417 - Châtellerault (86), à l'âge de 44 ans? certains disent  a Thury-Harcourt (14)

    Elle est la fille aînée de Pierre II, comte d'Alençon, neveu du roi Philippe VI, et de Marie Chamaillard, vicomtesse de Beaumont-au-Maine. Elle est la sœur de Catherine d'Alençon, comtesse de Mortain puis duchesse de Bavière-Ingolstadt et de Jean Ier, duc d'Alençon.

    Elle descend de la grande famille Normande d"HARCOURT.

     Mariée le 17 mars 1389, Paris (75), avec Jean VII d'HARCOURT, comte d’Harcourt et d’Aumale, baron d’Elbeuf 1370-1452 (Parents : Jean VI d' HARCOURT, Comte de Harcourt 1342-1388 &  Catherine de BOURBON 1342-1427)  dont

    Jean VIII d'HARCOURT, Comte d'Aumale 1396-1424

    Marie d'HARCOURT 1398-1476

    Jeanne d'HARCOURT 1399-1456


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  • Marguerite d'Orléans, plus connue sous le nom de Marguerite de Navarre, née en 1492 à Angoulême, est la sœur de François Ier. Dotée d'une solide éducation, elle parle couramment l'italien, l'espagnol, le grec, le latin et l'hébreu. Marguerite devient duchesse d'Alençon en épousant, en 1509, le duc Charles IV et vit dans la forteresse alençonnaise jusqu'en 1514 avec son mari et sa belle-mère, Marguerite de Lorraine. Marguerite d'Orléans tient alors dans notre ville une cour exceptionnelle où brillent les plus grands esprits du moment.

    En 1515, son frère monte sur le trône et appelle aussitôt près de lui sa sœur. Le roi comble de cadeaux Marguerite et Charles IV devenu le deuxième personnage de France. À la Cour, la duchesse d'Alençon assiste aux entrevues du souverain et des ambassadeurs étrangers. En 1520, Marguerite revient au château d'Alençon. L'Église traverse alors une crise majeure et Marguerite s'interroge sur les Écritures, avec une préférence marquée pour l'obéissance à l'esprit des textes. De 1521 à 1524, notre duchesse lutte sur deux fronts : elle aide François Ier à préparer la campagne de Pavie, mais s'oppose à lui en protégeant la Réforme qui apparaît vers 1525 à Alençon, l'une des premières villes de Normandie où s'implantent les doctrines réformistes.

    Fait prisonnier par Charles Quint à Pavie, François Ier est transféré en Espagne. Afin de faire libérer son frère, Marguerite est au premier plan politique, chargée de négocier la paix. Malgré plusieurs entretiens particuliers avec Charles Quint, elle échoue dans son projet. En 1527, François Ier signe le traité de Madrid dont les clauses lui permettent de regagner son pays. Marguerite connaît alors une période de félicité. Sa mission en Espagne, d'abord inefficace, porte enfin ses fruits. François n'est pas un ingrat. Il aide sa sœur à tirer d'embarras quelques-uns de ses amis protestants. Honorée et adulée, la duchesse d'Alençon règne non seulement sur toutes les fêtes, mais également sur les cérémonies officielles.

    Après la mort de Charles IV survenue en 1525 à Lyon, elle reçoit l'usufruit du duché d'Alençon. Marguerite devient reine de Navarre par son second mariage avec Henri d'Albret, roi de Navarre, qui est célébré en 1527. L'année suivante, elle retourne à la Cour et accouche d'une fille, Jeanne d'Albret, future mère d'Henri IV. Depuis 1524, la duchesse d'Alençon cultive la poésie. Vers 1530, elle aurait écrit Quatre comédies relatant les événements de l'enfance du Christ. En 1530, soutenant l'initiative de Guillaume Budé, elle facilite l'organisation des Lecteurs royaux créés par le roi ; cette institution sera le Collège de France. Le 15 juillet de la même année, elle donne naissance à un fils, Jean, Prince de Viane, qui décède le 25 décembre suivant à Alençon. Il est inhumé dans le caveau ducal, à l'église Notre-Dame, profané pendant la Révolution. Une nouvelle fois meurtrie par le décès de sa mère qui survient en 1531, elle est le seul soutien de François qui lui demande de l'accompagner dans ses déplacements. Elle trouve cependant le temps d'écrire Le Miroir de l'âme pécheresse, imprimé à Alençon en 1531 par Simon Dubois. Pendant les deux années suivantes, elle fait donner un nouveau règlement à l'hôtel-Dieu d'Alençon, charge le receveur de l'hôpital de distribuer du blé chaque semaine aux pauvres et aux malades, interdit la mendicité et l'accès de l'hôtel-Dieu aux "femmes de mauvaise vie", fait bâtir le réfectoire des clarisses, prend soin de l'église Saint-Léonard et du parc du château qu'elle fait affermer, ne retirant qu'une partie des fruits qu'elle distribue aux religieuses de Sainte-Claire. En 1535, Marguerite reprend sa place de conseillère intime auprès de son frère. Elle siège au conseil restreint auquel n'est pas admis son mari, et chacun sait qu'il faut passer par elle pour accéder au roi. Mais pour des raisons politiques, ce dernier exige que sa nièce, âgée de 11 ans, épouse le duc de Clèves, contre le gré de Jeanne et de ses parents. Le souverain, pour les consoler, les comblent de bienfaits. Mais en 1541, les intérêts de la France et de la Navarre s'opposent. François Ier se décide de séquestrer leur fille. Marguerite ne laisse rien paraître de ce coup de force, mais elle est profondément blessée. Henri de Navarre, lui, accuse le choc, mais continue à intriguer pour accroître son patrimoine. La duchesse d'Alençon ne brille plus à la Cour comme avant. Amère, elle se consacre alors davantage à la littérature et s'affirme dans le rôle d'arbitre des lettres.

    En 1542, elle s'établit à Nérac. Loin des intrigues, elle mène l'écriture d'un recueil de nouvelles L'Heptaméron, ouvrage qui la rendra célèbre dans la littérature française. Au printemps 1544, Marguerite de Navarre se rend à Alençon où séjourne sa fille et toutes deux s'emploient à annuler le mariage de Jeanne.

    François Ier meurt en 1547. Marguerite, anéantie, s'installe en septembre 1549 au château d'Odos où elle s'éteint le 21 décembre suivant. Ses obsèques sont célébrées dans la cathédrale de Lescar mais c'est à Alençon que son éloge funèbre est prononcé, et à Pau qu'elle est inhumée. Personnage multiple, savante, réfléchie, tolérante, telle apparaît Marguerite d'Orléans, reine de Navarre, duchesse d'Alençon et grand-mère d'Henri IV. La gloire alençonnaise connut son apogée avec celle qui fut la femme la plus illustre de son temps pour son talent littéraire et son goût passionné des lettres et des arts.

    Une rue de la ville porte son nom depuis 1853 ainsi qu'un lycée, situé à Arçonnay, depuis 1966.


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  • Louis Guillaume PERREAUX            Voir aussi sa généalogie (bien sur simplifiée CLIQUER)

    Né le 19 février 1816 - Almenêches (61)

    Décédé le 05 fevrier 1889 a Paris, à l'âge de 73 ans

    Ingénieur, inventeur, il s'intitule ingénieur mécanicien.

    Portrait LG PERREAUX.jpg

    Son père Louis Marin Perreaux est tourneur), il est admis à l'École des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne comme élève-pensionnaire aux frais de l'État en 1836. D'après Jean Rey, il aurait obtenu sa bourse à la suite de l'invention d'une canne-fusil à l'âge de 16 ans, création qui lui aurait attiré des protecteurs1. Cette arme n'a pas été brevetée, mais ses subtilités remarquées profiteront aux fusils de guerre.

    première moto

    Vélocipède à vapeur Perreaux - 1871.

    Jules Verne, dans son roman Robur le Conquérant, fait d'un certain M. Perreaux, l'inventeur d'une machine de mesure micrométrique.

    Il fut fait chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur en 1877 (procès-verbal de la Grande Chancellerie de l'Ordre National de la Légion d'honneur n° 18746).

    *******************

    Inventions

    1840 : Bateau sous-marin à air comprimé, portant une roue à hélice.

    1841 : Premier système à fermeture à coulisses ou vannes.

    1842 : Éolipyle à vapeur.

    1843 : Machine à diviser la ligne droite et la ligne circulaire.

    1846 : Machine à diviser universelle.

    1846 : Soufflet - vapeur.

    1848 : Sphéromètre à pieds.

    1850 : Cathétomètre mesurant 1/200 de mm.

    1851 : Machine dynamométrique.

    1854 : Instrument à essayer les fils.

    1856 : Soupapes à valvules en caoutchouc.

    1856 : Système de pompe.

    1862 : Horloge sablière.

    1864 : Le « canon Perreaux »10.

    1867 : Expérimentateur phrosodynamique de fils.

    1867 : Machine micrométrique automatique.

    1867 : Système de tente militaire.

    1868 : Pulsographe ou kinésigraphe pour mesurer la force du pouls.

    1868 à 1873 : Vélocipède à grande vitesse et à vapeur.

    1876 : Cadenas de sûreté.

    1880 : Blanchiment des laines.

    1885 : Vapeur sèche à basse pression appliquée au tricycle et vélocipède.

    ***********************

    Les Almenêchois ont rendu hommage à l'inventeur à plusieurs reprises 

    10/05/98 : Cérémonie d'inauguration de la plaque commémorative.

    Reproduction de la première moto visible sur Almeneches.

    En 2016, à l'initiative d'un restaurateur d'Almenêches et l’occasion de la fête du bicentenaire de la naissance de Louis-Guillaume Perreaux qui aura lieu à Almenêches au début de l'été, sera installée la reproduction à l'échelle 1 de son vélocipède à moteur à vapeur.

     


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  • Sophie Charlotte de Bavière, née le 22 février 1847, est la plus jeune des cinq filles de Max Joseph, chef de la maison ducale de Bavière et de la duchesse Ludovicia. Sa sœur aînée, "Sissi", deviendra impératrice d'Autriche et reine de Hongrie. Son enfance se déroule au bord du lac de Starberg, entouré de forêts et bordé à l'horizon par les glaciers d'Inspruck. En grandissant, Sophie devient une belle jeune fille, cultivée et douée pour les arts. Elle est élevée dans l'affection des humbles et le sentiment de la fraternité humaine ; elle pratique la marche, l'équitation, l'aviron... ; on lui enseigne l'histoire, les langues étrangères, la musique... ; elle sait coudre, préparer un dîner... Nature romantique d'une intense réceptivité, perpétuellement fragile, ses fiançailles éprouvantes avec le roi Louis II de Bavière lui causent ses premières souffrances et déceptions.

    À la fin de l'été de 1867, Sophie fait la connaissance de Ferdinand d'Orléans, nommé duc d'Alençon lors de sa naissance le 12 juillet 1844. Il est le fils du duc de Nemours, lui-même second fils du roi Louis-Philippe. De leur mariage d'amour, célébré le 28 septembre 1868 à Possenhofen, dans la chapelle familiale, naîtront deux enfants, Louise, le 9 juillet 1869, et Emmanuel, le 18 janvier 1872.

    Au seuil de 1869, Sophie et Ferdinand, proscrits en France, s'installent au château de Bushy, dans la campagne londonienne, puis à Palerme au mois de décembre. L'année suivante, ils sont à Naples, à Rome et à Possenhofen. C'est en retournant en Angleterre qu'ils apprennent que Napoléon III a déclaré la guerre à la Prusse le 19 juillet. Le 4 septembre 1870, le Second Empire est renversé et le Gouvernement provisoire de la République vote l'abrogation des lois d'exil. Après la naissance du prince Emmanuel survenue au Tyrol, la duchesse et le duc d'Alençon s'installent en France, au début du printemps 1872, à Vincennes, où Ferdinand est attaché au 12e régiment d'artillerie.

    Sophie de Bavière ( duchesse d'Alençon) Sophie de Wittelsbach duchesse d'Alençon (1847-1897)

    Après avoir entendu, en 1876, un sermon donné par un dominicain, Sophie décide d'adhérer totalement à l'Évangile, de pratiquer la pauvreté volontaire et de renoncer aux joies permises. Elle dit adieu à la musique, au théâtre, aux lectures, aux belles toilettes, etc. Faut-il s'en tenir aux préceptes, quand on vit dans le monde, ou suivre les conseils de l'Évangile? Cette dualité qui la déchire ruine toute paix et toute joie et déchaîne en elle une affreuse crise qui durera longtemps. Elle se précipite alors dans les œuvres de charité et chez les gens les plus pauvres ; elle y fait la vaisselle, cache quelques pièces d'or dans les tasses, visite les malades à l'hôpital... Le 30 avril 1880, elle entre dans le tiers-ordre de Saint-Dominique. Trois mois plus tard, son mari se fait tertiaire de Saint-François. La duchesse se lance dans une frénésie de renoncement, ponctuée de jeûnes, de veilles et de prières. En 1884, elle tombe dans un état de dépression et souffre de la déchéance de son mari qui, conséquence des événements politiques a été mis en non-activité le 23 février 1883. Elle reprend enfin goût à la vie quand, le 25 mai 1886, un projet de loi envisage d'expulser tous les membres de la famille d'Orléans. Le 25 juin, Ferdinand envoie sa femme et ses enfants en Autriche.

    Le destin s'acharne. De 1889 à 1896, huit décès vont survenir dans la famille. Après celle de son père, le 25 juin 1896, Ferdinand d'Orléans devient le chef de la branche cadette de la maison de France et s'installe à Paris avec son épouse.

    La duchesse d'Alençon poursuit son œuvre de philanthropie et se fait la confidente des déshérités. Le 4 mai 1897, elle se rend au Bazar de la Charité, rue Gougeon, pour présider l'ouverture de la vente de bienfaisance annuelle. Dans le hall long et étroit dans lequel sont entassés les comptoirs, constructions de planches et de décors, 1 200 badauds se pressent. Soudain, un incendie se déclare au cinématographe. Avec une rapidité vertigineuse, les flammes gagnent les comptoirs. Les voiles goudronnés servant de toiture s'effondrent. Dans la cohue, la foule s'enferme elle-même sur toute la longueur du hall. Le bazar n'est plus qu'un brasier au milieu duquel se produisent des scènes d'une horreur indescriptible. La duchesse, à l'une des extrémités du hall, répète : "Pas de panique, sauvez-vous, je sortirai la dernière..." Elle encourage à la récitation d'une prière puis tente de rejoindre son mari à l'autre bout qui tente d'organiser une évacuation. On s'efforce de la sauver malgré elle, mais elle se dégage : "Sauvez les autres" dit-elle en congédiant ses suivantes pour assurer leur salut. Mais il est trop tard. En vingt minutes, cent vingt-deux personnes, dont la duchesse, périssent, et on compte environ quatre cents blessés.

    Sophie de Bavière ( duchesse d'Alençon) Sophie de Wittelsbach duchesse d'Alençon (1847-1897)Sophie de Bavière ( duchesse d'Alençon) Sophie de Wittelsbach duchesse d'Alençon (1847-1897)

    Images le petit journal

     

    Sophie de Bavière ( duchesse d'Alençon) Sophie de Wittelsbach duchesse d'Alençon (1847-1897). . Sophie de Bavière ( duchesse d'Alençon) Sophie de Wittelsbach duchesse d'Alençon (1847-1897)

    Bazar de la Charité

    Le Bazar de la Charité est une vente de bienfaisance organisée à partir de 1885 à Paris par le financier Henri Blount et présidée par le baron de Mackau.

    A 16 h 15 survient l'accident fatal : la lampe de projection du cinématographe a épuisé sa réserve d'éther et il faut la remplir. Monsieur Bellac, le projectionniste, demande à son assistant Grégoire Bagrachow de lui donner de la lumière. Plutôt que d'ouvrir le rideau en toile goudronnée, celui-ci fait l'erreur d'allumer une allumette, l’appareil est mal isolé et les vapeurs d'éther s’enflamment.

    Sophie de Bavière ( duchesse d'Alençon) Sophie de Wittelsbach duchesse d'Alençon (1847-1897)


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