• François Pouqueville, Le Merlerault (61)

    François Pouqueville

    Image dans Infobox.

    François Charles Hugues Laurent Pouqueville, né au Merlerault le 4 novembre 1770 et mort le 20 décembre 1838 à Paris, ( fils de 

    • Né le 24 mai 1733 - Le Merlerault (61)
    • Décédé le 26 octobre 1796 - Le Merlerault (61), à l'âge de 63 ans
    • Marchand Boucher

      )  est un médecin, diplomate, voyageur et écrivain philhellène français, membre de l'institut de France et membre de la Commission des sciences et des arts qui accompagne l’expédition d’Égypte de Bonaparte. Capturé par des pirates, il est emprisonné à Constantinople, puis, nommé Consul Général de France auprès d'Ali Pacha de Janina par Napoléon Ier, il voyage abondamment pendant quinze ans dans la Grèce et les Balkans sous domination turque, et, par ses actions diplomatiques et par ses ouvrages, il contribue activement à la rébellion grecque et à la libération de la Grèce.

     

    JEUNESSE

     François Pouqueville fait ses études au collège de Caen2 avant d’entrer au séminaire de Lisieux où il accède au sous-diaconat puis devient diacre. Il est ordonné prêtre à l'âge de 21 ans. L'année suivante, en 1792, il est vicaire dans sa commune natale, desservant constitutionnel de Montmarcé (incluse dans Le Merlerault en 1822). Connu pour ses convictions de jeune prêtre aristocrate et royaliste, il échappe cependant aux massacres des épurations sous la terreur en étant caché et protégé par ses ouailles.

     

    C'est à cette époque que se révèle en lui un remarquable talent de chroniqueur épistolaire. Très attaché à son jeune frère Hugues et à leur sœur Adèle, il leur écrit, sa vie durant, d'innombrables lettres qui sont un véritable trésor d'informations sur tous les aspects de la vie d'un grand voyageur, explorateur, et diplomate, sous le Directoire, l'Empire et la Restauration, et qui démontrent son esprit observateur, préfigurant le soin qu'il apporte aux détails descriptifs dans ses nombreux ouvrages historiques.

     

     

    Le Merlerault

    Au cours de cette période d'exaltation, comme beaucoup de jeunes aristocrates de l'époque, il soutient l'essor du mouvement démocratique et, lorsque le 14 juillet 1793 (an 2 de la République) l'Assemblée primaire du Merlerault adopte l'acte constitutionnel, il en est le secrétaire.

     

    Élu adjoint au maire (1793) et finalement conquis par les préceptes de la Révolution, il renonce à ses fonctions sacerdotales après la suppression de l'Église constitutionnelle pour devenir instituteur (1794) et adjoint municipal (1795) au Merlerault. Il demeure profondément croyant toute sa vie durant.

     

    Cependant, sa renonciation, son franc-parler républicain et ses vives critiques de la Papauté font alors de lui la cible cette fois-ci de la réaction royaliste qui est très féroce dans l'ouest de la France et en Normandie, et il est de nouveau contraint à se cacher - probablement à Caen3 - jusqu'à la défaite à Quiberon des troupes royalistes et des émigrés ralliés par les bandes de chouans de Charette, écrasés par celles de la République commandées par Hoche, comme Bonaparte, le « Capitaine Canon », l'avait fait lors de la prise de Toulon et le 13 vendémiaire à Paris.

     

    François Pouqueville réapparaît alors au Merlerault et, bientôt, le docteur Nicolas Cochain, le médecin local, et qui fut l'un de ses condisciples au collège de Caen, prend Pouqueville comme élève chirurgien puis le recommande à un de ses amis, le professeur Antoine Dubois4 de la Faculté de médecine de Paris, futur accoucheur de l'impératrice Marie-Louise pour la naissance du roi de Rome, 1811.

    Pouqueville quitte alors Le Merlerault pour Paris (1797), à 27 ans.

     

    Il fait avec Dubois des progrès rapides et, lorsque Bonaparte monte l’expédition d’Égypte, Pouqueville est désigné pour en faire partie. Il figure en qualité d'officier de santé chirurgien de l'armée d'Orient et membre de la Commission des sciences et des arts sur la liste des participants établie par Louis Antoine Fauvelet de Bourrienne, ministre d'État5.

     

    Porté par des rêves de gloire et de fortune, François Pouqueville s'embarque à Toulon sur la flotte française qui cingle en mai 1798 vers l'orient, avec Bonaparte à sa tête. Il assiste à la prise victorieuse de l'île de MalteN 1.

     

     

    Pendant la traversée, et malgré le mal de mer qui afflige tout le monde, c'est lui qui apprend et fait répéter aux marins et soldats français les couplets de la Marseillaise.

     

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