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TOMBES ET MONUMENTS DANS L’ORNE
Alençon
Dans le cimetière Saint-Léonard à Alençon Date d’inauguration : 1871-1873 Nature : Fosse commune 28 militaires français, morts à Alençon pendant la guerre, avaient été inhumés au cimetière de la paroisse Saint-Léonard, dans deux fosses communes, et 4 autres dans le cimetière de Montsort. On a réuni leurs restes mortels au cimetière de Saint-Léonard, dans un terrain de 4 mètres, que la commune a concédé gratuitement et sur lequel elle a fait ériger, à ses frais, un monument funéraire en granit gris, de 4 mètres de hauteur, formé d’une pyramide quadrangulaire, terminée en pointe de diamant et posée sur un piédestal soutenu par un soubassement en pierre. Sur la face principale, au-dessous d'une croix gravée, on lit l’inscription suivante: «A la mémoire des soldats français, morts en combattant pour la patrie, sous les murs de la ville, le 21 janvier 1871. La ville d'Alençon.»
Alençon : dans le cimetière Saint-Léonard à Alençon
Nature : Monument du capitaine Duchamp. Un capitaine de la 2e compagnie des francs-tireurs de Paris, tué aux portes de la ville, le 15 janvier 1871, repose au cimetière de Saint-Léonard, dans un terrain de 2 mètres superficiels, concédé gratuitement par la commune. Ses camarades lui ont élevé un monument funéraire en granit gris d'Alençon. Il a 3 mètres de hauteur, et consiste en une colonne tronquée, posée sur un piédestal. La face principale porte l’inscription suivante : «A la mémoire de E. Duchamp, capitaine des francs-tireurs de Paris, mort au champ d’honneur, le 15 janvier 1871, sa compagnie reconnaissante.»
Alençon
dans lecimetière Saint-Léonard à Alençon
Nature : Monument du Souvenir Français.
Date d’inauguration : En 1911, le Souvenir Français commémore
le 40e
anniversaire du combat d’Alençon aux morts de 1870-1871
et sous la Présidence de Monsieur le Préfet de l’Orne, des notabilités
de la ville, de l’armée, de la municipalité et de M. Dariac député
républicain, inaugure le monument de l’officier au drapeau qui est au
centre de la nécropole à la mémoire des soldats morts pour la Patrie.
(Durant les guerres de 1870-1871 et de colonisation.)
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Alençon Sur la façade de la banque « Société générale » 17, rue Saint-Blaise. Nature : Plaque commémorative Souvenir Français
Eugène Lecointre, Maire de la ville d’Alençon en 1870-1871, est décédé
en 1902 à son domicile, 17, rue Saint-Blaise à Alençon. Une plaque fixée
en 1880 sur la façade de l’immeuble, a été brisée sur l'ordre des Allemands
le 30 juin 1940 et remplacée le 12 août 1955, rappelle sa digne conduite
lors de l'occupation des Prussiens et une rue de la ville porte son nom
depuis 1923.
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SITUATION DANS L’ORNE
La déclaration de guerre a été accueillie dans un élan de ferveur patriotique dans l’Orne,
comme dans le reste de la France, malheureusement l’annonce des défaites successives
frappe la population de stupeur.
Le 4 septembre, les nouvelles de l’avènement de la République et de l’abdication de l’Empereur parviennent à Alençon. Dans l’Orne, Elles sont reçues avec inquiétude par une population
traditionnellement conservatrice. Le 6 septembre, un nouveau préfet est nommé par le gouvernement de la Défense nationale.
PRÉLIMINAIRES DES COMBATS DANS LE PERCHE
Les Prussiens sont conscients qu’une armée de secours va tenter de briser le siège de Paris
et leur état-major pense que la menace principale viendra de l’ouest et en particulier du
Perche où les collines et les nombreuses forêts favorisent la discrétion d’un rassemblement
militaire. Pour faire face à ce risque, ils constituent une armée : « l’armée Abteilung » qui est
confiée au Grand Duc de Mecklembourg. Cette armée avance par Houdan vers Dreux, combat
à Chérisy et s’empare de Chartres.
LE DISPOSITIF FRANÇAIS
Les faibles troupes françaises sont en position aux lisières est du massif forestier de Senonches
et de La Ferté-Vidame, mais le colonel Marty ayant abandonné précipitamment Digny et battu
en retraite en direction de Longny-au-Perche, la gauche française se trouve dangereusement
découverte.
Le colonel Rousseau décide donc la retraite et le rétablissement sur une ligne la MadeleineBouvet - Bretoncelles - La Fourche. Le grand Duc veut s’emparer de Nogent-le-Rotrou mais
le terrain devient de plus en plus difficile à mesure qu’on s’avance dans le Perche et il croit
toujours rencontrer le gros de nos forces et s’attend à une vive résistance.
Il décide de se concentrer davantage et donne l’ordre au 1er corps bavarois de se porter le
lendemain, 21 novembre, entre Condé-sur-Huisne et Thiron-Gardais et à la 17e
division de
renforcer sa droite, à La Madeleine-Bouvet.
LES COMBATS DU 21 NOVEMBRE 1870
LA MADELEINE-BOUVET
La 17e
division, qui progresse sur l’axe Senonches-Belhomert - La Madeleine Bouvet ne peut
occuper ce village qu’après s’être emparé de plusieurs barricades défendues par un bataillon
de mobiles du Finistère et des francs-tireurs.
Le commandant Mathieu, chef de la garde sédentaire de Longny-au-Perche est blessé et
capturé près de la barricade du lieu-dit « les Déserts ». Hospitalisé à Dreux, il succombe une
semaine plus tard.
Les Prussiens harassés par les combats et sous l’emprise de l’alcool vont se livrer à des
exactions en particulier à la ferme de l’Aritoire où ils fusillent des soldats blessés et incendient
des bâtiments.
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infanticide
08/02/1761 Notre-Dame-de-Cenilly, Manche
La condamnation à mort de Catherine TABARY pour avoir cacher sa grossesse et la naissance de son enfant, condamnée à être pendue et étranglée sur la place du marche de grand-Andely et pour son corps exposée pendant 24 h.
Sentence exécutée le 8 mai 1761
2 documents ad50
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