• Bornes de la forêt d'ÉcouvesBornes de la forêt d'Écouves

    Les bornes de la forêt d'Écouves, au nombre de 80, sont des bornes du XVIIIe siècle, en granite, indiquant les carrefours et directions dans la forêt d'Écouves.

    Photo Frederic Bd.

     

    Borne en granite de Tanville.

     

     

     

     

     

    On les retrouves sur les communes du Bouillon, La Chapelle-près-Sées, La Ferrière-Béchet, Fontenai-les-Louvets, La Lande-de-Goult, Radon, Rouperroux, Saint-Didier-sous-Écouves, Saint-Gervais-du-Perron, Saint-Nicolas-des-Bois, Tanville et Vingt-Hanaps.

    Les bornes auraient été réalisées vers la fin du xviiie siècle, à une époque contemporaine de la réformation de la forêt en 1772.

     


    votre commentaire
  • Louis XIV a créé l'administration des ponts et chaussée. La route RN12 de Paris à Brest fût bornée à cette époque. La fleur de lys, à peine perceptible, a été très certainement martelée au moment de la révolution française de 1789. Nous pouvons lire le nombre 84 qui indiquait le nombre de lieues.

    1 lieue est égale à 1949 mètres; notre bourg se trouve à 84 X 1949 =163 716m soit environ 164 km du parvis de Notre Dame.

    Pierre en grès d'une hauteur hors tout de 1.42m, d'un diamètre de 43cm et d'un socle carré de 60cm de côté, hauteur 15cm..

    Association Sauvegarde Patrimoine Boëcéen

     

    Pour les contacter : 
    Téléphone / télécopie : 02 33 83 72 98
    Messagerie : mairie.boece@orange.fr 

    votre commentaire
  • memorial de Montormel

    Contemporaine

     
     

    Un vent révolutionnaire souffle sur le territoire dès avril 1789 : des révoltes révolutionnaires ont lieu dans le Perche. A peine constitué, le département de l’Orne se trouve au cœur de la tourmente : il doit résister aux tentations fédéralistes et à la chouannerie qui s’infiltre dans le bocage.
     
    Au XIXe siècle, l’Orne s’industrialise. La première usine textile mécanisée s’implante à la Ferté-Macé en 1862. La métallurgie se développe à grande échelle dans le pays d’Ouche. Le symbole de cet essor économique est l’usine d’épingles Bohn près de l’Aigle. A la même époque sont construites les premières lignes ferroviaires : la ligne Flers-Argentan-L’Aigle-Paris est achevée en 1867.
     
    La Première Guerre Mondiale marque l’Orne avec la mobilisation de sa population masculine : 20 000 soldats ornais partent au front. Le département sert de base arrière aux soldats anglais et de lieu de refuge aux populations du Nord, chassées par les Allemands.
     
    L’Orne est également durement touché par le deuxième conflit mondial. Dès juin 1940, les Allemands occupent Alençon. Mais les Ornais organisent rapidement la résistance au printemps 1941, en montant des réseaux de renseignements. Le mouvement se structure et compte 3 500 membres en juin 1944.
     
    Alençon est libérée le 12 août 1944 par la 2ème DB du Général Leclerc. Sinistré pendant la bataille de Normandie, le département se relève vite de ses ruines. Favorisé par sa situation géographique et un essor démographique important, il connaît un renouveau économique avec les Trente Glorieuses.

    A ne pas manquer :

    L’écomusée du Perche, qui présente la vie rurale du Perche, du XIXe siècle aux années 1960. Architecture, artisanat et industrie rurale, métiers de la forêt, élevage du cheval percheron.

    Le Mémorial de Montormel :
    Surplombant le site du champ de bataille, le Mémorial et l’Espace Muséographique commémorent les combats de la Poche de Falaise-Chambois qui mirent fin à la bataille de Normandie. Visitez virtuellement le champ de bataille.


    votre commentaire
  •  chateau de Carrouges

    l' Orne Moderne

     

     
     

    La réforme protestante marque profondément le territoire de l’Orne : plusieurs communautés de réformés s’y installent entre 1550 et 1560. Pendant les guerres de religion, le duché d’Alençon devient donc le théâtre des affrontements. Le Duc de Mayenne, chef de la Ligue et Henri de Navarre (futur Henri IV) s’y disputent plusieurs villes.
     
    En 1590, Henri IV reprend Alençon et vend le duché en 1605 au duc de Wurtemberg. Marie de Médicis le lui rachète en 1613.
     
    En 1636, Richelieu refond entièrement l’administration territoriale du royaume de France : le duché d’Alençon est supprimé et remplacé par une généralité, qui fait partie du gouvernement de Normandie, avec celles de Rouen et de Caen.

    A ne pas manquer :   

    Le château de Carrouges
    , des XIVe et XVIIe siècles. Douves, terrasses, élégant châtelet d’entrée, parcs et jardins avec portes et grilles anciennes.

    Le manoir de Courboyer
    (XVe et XVIe siècles) à Nocé. Visite guidée, exposition sur l’histoire, les manoirs et la flore du Perche.

    Le Haras National du Pin
    , créé en 1715, avec sa cour d’honneur en fer à cheval, ses vastes écuries et ses larges allées, dessinées par un élève de Le Nôtre.

    Le Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle
    à Alençon. Pour découvrir l’histoire du fameux « Point d’Alençon », inventé par Madame de La Perrière vers 1650, qui a fait la renommée de la ville.


    votre commentaire
  • L' Orne Médiévale

     

     
     

    Tout au long du IVe siècle, les barbares ravagent et réduisent le territoire. Les populations locales de l’Orne résistent en formant une confédération avec les Armoricains (bretons). Après avoir repoussé une première offensive de Clovis en 497, ils se soumettent : Alençon et le diocèse de Sées deviennent des terres du royaume Franc. Courte période de tranquillité, pendant laquelle les villes d’Exmes, de Sées et d’Alençon prennent de l’importance.
     
    Au début du Xe siècle, le cycle des invasions reprend. Les villes et les campagnes sont mises à sac par les Normands. En 911, le territoire, alors possession du royaume de Neustrie, leur est finalement cédé. Mais la paix ne revient pas dans l’Alençonnais. En 943, la région est donnée par Richard I, duc de Normandie, à la famille des Talvas, seigneurs de Bellême. Les luttes internes à la famille déchirent le pays.
     
    En 1204, une page se tourne. Philippe-Auguste, roi de France, reconquiert le territoire et annexe les comtés d’Alençon et du Perche au royaume de France. Dès lors, ils forment l’apanage d’un fils ou du frère d’un roi de France.
     
    Pendant la guerre de cent ans, les terres d’Alençon et du Perche passent de main en main. En 1449, Jean II, duc d’Alençon, finit par reprendre son duché aux Anglais qui s’en étaient emparés en 1417-1419.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique