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Par cgs611 le 9 Février 2021 à 21:30
Chateau du Fontenil Saint Sulpice sur Risle
Château Renaissance, il a été construit en 1544 sur les fondations d'un château féodal qui aurait appartenu à Semblançay, Ministre de François 1er.
Les façades et les toitures des parties anciennes du château, les deux tours et l'aile les reliant, l'escalier droit intérieur, la chapelle et le pressoir avec son équipement sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 21 novembre 1989
La chapelle Le pigeonnier
La partie la plus ancienne du domaine est actuellement la chapelle qui paraît remonter au 15e siècle. Une partie du château aurait été construite en 1544. En 1875, reconstruction de toute l'aile nord dans le style des villas deauvillaises. La partie ancienne comprend une aile flanquée d'une grosse tour cylindrique et d'une tour d'escalier polygonale (1554). L'appareillage en briques roses incrusté de motifs losangés en briques noires, avec parements de pierres calcaires autour des baies, est caractéristique des constructions de cette époque en Normandie. Le pressoir, daté de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle, est une dépendance du château du Fontenil principalement visé, avec sa chapelle, par la mesure de protection. Le pressoir est construit en moellons de silex et abrite le tour à pommes en silex enduit.
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Par cgs611 le 9 Février 2021 à 20:53
La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu
La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu se trouve sur la commune de Feings (61)
En l'an 1170, le 29 juin, Rotrou III, comte du Perche, jeta les fondements de la future chartreuse du Val-Dieu au sein de la forêt de Réno-Valdieu 2, pour les religieux de saint Bruno. La première église fut consacrée en 1181. Hugues de Courlessain et sa femme Agathe, qui avaient assisté à la fondation du Val-Dieu en 1170 y furent inhumés.
Cette chartreuse fut fort agrandie par Pierre de Valois, 2e du nom, comte d'Alençon et du Perche. Il y fut inhumé avec sa fille Jeanne en l'an 1404. La chartreuse fut rebâtie en entier quelques années avant la Révolution, sur les plans du R. P. J.-B. Miserey, religieux bénédictin. On doit à Nicolas-Jean-Baptiste de Poilly (1707-1780) une gravure de la chartreuse de 1769 au musée Boucher-de-Perthes (Abbeville) [2] [archive] [3] [archive].
C'était un vaste ensemble, fort beau et régulier, entouré de murs et de tourelles de distance en distance. L'intérieur était parfaitement soigné.
Les principaux appartements étaient revêtus de menuiseries très travaillées. On y admirait surtout les lambris et le parquet du chapitre et de la bibliothèque, ainsi que de magnifiques marbres, deux tableaux de Nicolas-René Jollain et deux autres de Philippe de Champaigne se trouvant aujourd'hui au musée des beaux arts d'Alençon. En 1798, le Val-Dieu ayant été démoli par les révolutionnaires, le tout fut transporté à Alençon où il est aujourd'hui en ornement [Quoi ?].
Détail du porche d’entrée de La Chartreuse du Val-Dieu
Aujourd'hui, seules subsistent de la chartreuse, la pharmacie, la porterie et la chapelle des dames construites en 1760.
Croix symbolisant l’emplacement de l’Eglise de La Chartreuse du Val-Dieu
Détail de la croix qui symbolise l’emplacement de l’Eglise de La Chartreuse du Val-Dieu
Après la Révolution, la chapelle du collège d'Alençon est devenue bibliothèque. Elle fut alors aménagée avec de très belles boiseries sculptées, provenant de la chartreuse du Val-Dieu.
La chaire, les stalles, plusieurs panneaux sculptés et les boiseries de la sacristie, installées dans l'église Notre-Dame de Mortagne-au-Perche ou celle de Saint-Sauveur de Bellême, proviennent du Val-Dieu.
Sur l’emplacement de ce que fut le cloître de La Chartreuse du Val-Dieu
Comme pour bon nombre de chartreuses 3, il existe un tableau du xviie siècle représentant la chartreuse dans sa version avant 1760 visible à la Grande Chartreuse4, maison-mère des moines-ermites de l'ordre des Chartreux.
Aujourd'hui, la chartreuse est une propriété privée. Elle ne se visite pas excepté lors des journées européennes du patrimoine.
sources wikipedia et autres
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Par cgs611 le 28 Janvier 2021 à 05:05
Histoire et personnages illustres
À la fin du XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine donna à son saucier et fidèle serviteur Robert
les terres des marais de Rouellé-la-Haute-Chapelle. Au XVe siècle, la famille Doynell y fit
bâtir un château, dont subsiste une remarquable porte monumentale (XVe-XVIe s.), en grès
armoricain paré de granit, couverte par un toit à l’impériale. Elle est encadrée par
deux tours rondes percées de meurtrières et coiffées d’un pavillon carré à pan de bois
couvert par une toiture en forme de carène renversée. Il existait, à l’arrière de cette
@Lithographie une planche extraite de l’un des volumes de « La Normandie illustrée » publiée en 1854 par Charpentier père, fils et Cie, imprimeurs-éditeurs à Nantes. Cette lithographie de Ph. Benoist intitulée « Château de la Saucerie » présente un édifice qui a fait l’objet de plusieurs pages sur ce site..
porte-châtelet, un second manoir (XVIIe s.) qui a disparu. La Saucerie constitue l’un des derniers témoignages de maison forte médiévale des bocages de l’Orne.Au 15ème siècle, la famille Doynel bâtit une résidence très offensive. Fin 16ème et 17ème les parties hautes furent remplacées par l'ouvrage actuel, en pans de bois supportant des toitures en forme de carne de navire. Le manoir prend alors l'allure d'une tour porche. En même temps, un joli manoir renaissance est construit qui brûla en 1860.
@Travelling sur le modèle 3D reconstruit par la plateforme ARC3D
Logiciels utilisés: Blender + GIMP
lien cgs61 extrait Archeo de l'Orne 1924
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Par cgs611 le 20 Janvier 2021 à 20:01
LE MONASTÈRE DES BÉNÉDICTINES DE VIMOUTIERS
La fondation du Monastère des Bénédictines de Vimoutiers date de
l'année 1650. On la doit à Messire Nicolas de James, seigneur de Meilleraye, maître d'hôtel chez le Roi.
Cette maison fut d'abord établie à Livarot, au diocèse de Lisieux,
suivant contrat de dotation passé le 24 octobre 1650, au profit de
Catherine de James de Saint-Jores et de Marguerite-Catherine de
James, filles du dit seigneur de Meilleraye, alors religieuses professes
en l'abbaye de Vignats, de l'Ordre de saint Benoît, au diocèse de
Séez (1).
Le monastère de Sainte-Margueritte-de-Vignats, voisin de l'abbaye
cistercienne de Saint-André-de-Gouffern,avait été fondé, en l'année 1130,
par Guillaume Talvas. Il fut longtemps un simple prieuré ; mais,
grâce aux mérites et à la bonne gestion de sa prieure, Anne de Médavy,
que l'on jugeait digne d'obtenir le rang d'abbesse, il fut érigé en
abbaye (1617-1655). C'était alors une pépinière de ferventes religieuses.
Leur régularité et leur piété étaient si notoires qu'on leur demandait
des sujets pour l'édification des autres communautés.
Ce fut une faveur signalée pour la fondation de Nicolas de James,
d'avoir, pour premières supérieures, des religieuses sortant de pareille
souche.
Leur établissement à Livarot ne fut qu'un passage : bientôt elles se
fixèrent à Vimoutiers, de l'aveu et permission de l'Ordinaire et du
fondateur. On y voit encore plusieurs constructions ayant appartenu
au monastère et les deux valves de la porte-cochère qui en dosait
l'entrée principale.
Le 24 janvier 1651, Léonor Ier de Matignon, évêque de Lisieux,
agréa cet établissement et en consentit l'érection, à la charge, pour les
religieuses, de demeurer toujours sous sa pleine et entière juridiction,
et sous celle de ses successeurs. Il statua, en outre, qu'ellessuivraient
les constitutions des religieuses de Montivilliers. C'était une très
ancienne abbaye royale de Bénédictines, datant du vne siècle (2).
Quelques-uns pensent qu'elle fut gouvernée, vers ses débuts, par
saint Philibert, premier abbé de Jumièges.
Tout en acceptant les décisions de l'évêque de Lisieux, la communauté bénédictine de Vimoutiers avait fait insérer, dans ses statuts :
que, selon la volonté du fondateur, ses deux filles Catherine et
Marguerite seraient successivement supérieures, à perpétuité.
(1) Vignats, arrondissement de Falaise, appartenait au diocèse de Séez,
avant la Révolution ; depuis le Concordat de 1801, il fait partie du diocèse de Bayeux.
(2) Montivilliers, chef-lieu de canton, appartient à l'arrondissement du Havre.
**
Dans la suite, la nomination des Supérieures amena des difficultés
très sérieuses. Plusieurs de ces élections furent attaquées comme
n'étant pas conformes aux règles de la maison.
Liste des Supérieures, d'après les dates de leurs décès
Dates de décès
Catherine de James de Saint-.Tores 1650-1666. 11 février.
Barbe Gautier de Saint-Basile 1666-1708,17décembre.
Geneviève de James de Saint-Jores 1708-1711, 15 mars
Elisabeth de James de la Meilleraye 1711-1719, 28 août.
Marie-Anne Deshayes de Gassard 1719-1742, 15 octobre.
Catherine de Marescot de Montmirel 1742-1744, 8 novembre.
Anne Deshayes 1744-1749, 14 février.
Elisabeth Vaumesle d'Enneval 1749-1752, 11 avril.
Angélique Le Prévost 1752.
A la suite de ces noms et de ces dates, M. le Maire de Vimoutiers
consigne cette observation :
«J'ai eu sous la main une grande partie des pièces notariées et
autres appartenant au couvent. Du dépouillement de ces documents,
il résulte que le tableau ci-dessus doit être inexact ou tout au moins
incomplet, car, dans l'ordre chronologique, voici les noms des religieuses qui ont signé successivement, en qualité de Supérieure:
Catherine de James de Saint-Jores (Sr Sainte-Trinité).
Marguerite de James de la Meilleraye (Sr Sainte-Félicité).
Barbe Gautier de Saint-Basile (Sr Sainte-Marie de Jésus).
Geneviève de James de Saint-Jores (Sr Sainte-Marie).
Elisabeth de James de la Meilleraye.
Marie-Marthe de Courseulles.
Marie-Anne Deshayes de Launay de Gassard (Sr Saint-Joseph).
Catherine de Marescot de Montmirel (Sr Sainte-Cécile).
Anne Deshayes.
Elisabeth Vaumesle d'Enneval.
Marie-Charlotte de Liée de Bellau.
Angélique Le Prévost.
...? de Fonteny.
Scholastique Le Prévost.
Marie Deshayes (Sr Sainte-Victoire).
Marie-Rivière de Baudrieux (Sr Sainte-Marie).
Anne Lemonnier (Sr Sainte-Anne).
****
La vente du Couvent et pièces de terre en dépendant furent estimées
135.200 livres ; elles furent adjugées, le 21 Ventôse an II, au citoyen
Jean Forget, pour le prix de 50.500 livres, dont un dixième payable
comptant, et le surplus en neuf annuités avec intérêts à 5 °/o, le tout
payable à la caisse de l'Extraordinaire, ou en celle du district
d'Argentan.
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Par cgs611 le 3 Janvier 2021 à 07:59
** Bursard - le Bois Roussel
**En 1859, le comte Pierre Roederer crée un
haras, sur une partie du domaine de BoisRoussel que son grand-père, le comte PierreLouis Roederer, avait acquis en 1814. Il s’associe à Henry Delamare et la réussite ne se
fait pas attendre : Vermouth gagne le Grand
Prix de Paris (1860), Boïard remporte le Prix
du Jockey Club (1873), le Royal Oak et le
Grand Prix de Paris (1874), le Prix du Cadran
et la Coupe d’Or d’Ascot. Bois-Roussel, Prologue et Patricien sont d’autres vedettes de
**Le domaine de Bois-Roussel, au début du XXe
siècle, est repris par la comtesse
de Rochefort, fille du comte Pierre Roederer. Au lendemain de la Première Guerre
mondiale, elle loue la totalité du haras à Jefferson Davis Cohn, un Américain qui
investit dans l’élevage et les courses. Il envoie alors ses propres juments à Bursard:
Plucky Liège, dont un fils Bois-Roussel est vainqueur du Derby d’Epson (1935)
et Teddy, née en 1913, qui va donner naissance à deux champions : Sir Gallahad
et Bull Dog, étalons extraordinaires repartis aux États-Unis. En France, seul un
descendant est connu : Aethesltan (voir Le haras de Chemoitou).
**
En 1932, c’est Léon Volterra, passionné d’élevage, qui rachète l’effectif et notamment Jumbo, Royal Oak (1933), Admiral Drake, Grand Prix de Paris (1934) et
Mary Tudor, Poule d’Essai (1934).
À la mort de Léon Volterra en 1949, son élevage est transféré au haras de l’Orne
alors dirigé par sa veuve. La comtesse de Rochefort reprend donc la charge de
Bois-Roussel mais le haras ne retrouve sa notoriété qu’en 1970 quand la comtesse
Margit Batthyány le rachète. Ses élèves triomphent :
Caro (né en 1967), Prix Ganay, d’Ispahan, d’Harcourt et Dollar ;
Gift Card (né en 1969), Prix Perth, Dollar et des Princes of Wales Stakes ;
San San, Prix de l’Arc de Triomphe (1972) ;
Marlia (célèbre poulinière) ;
Sword Dancer (étalon né en 1956 aux États-Unis et entré en France en 1970),
15 fois vainqueur.
En 1974, la comtesse Margit Batthyány vend une partie de son élevage mais
le haras de Bois-Roussel compte de nouvelles victoires, notamment celle
d’Almeira, Prix Marcel Boussac - Groupe I (1983).
Puis, sous la supervision de Louis Champion, une centaine de juments vont à
Bois-Roussel : Nono Nanette, Royal Model, Matuschka, Campione. Des étalons y
stationnent également : Pharly, Comely, Shafaraz, tous gagnants de prix.
La réussite de Bois-Roussel tient à la qualité de ses herbages et à ses grands
propriétaires éleveurs !
**
Historique.
En 1812, le comte Pierre-Louis Roederer, avocat à Paris et député en 1789 - participant au coup d’état du 18 brumaire de 1799
et occupant de nombreuses fonctions politiques - est séduit par
le Pays d’Essay et décide de s’y établir. Il acquiert le domaine
de Bois-Roussel et fait raser l’ancien château des XVIIe
et XVIIIe
siècles, pratiquement en ruines. «Le grand chalet» dans le style
des pays du nord de l’Europe est édifié un peu plus tard à sa place.
Ce magnifique édifice fut détruit par un violent incendie en 1935. Un
second château à peu de distance de là, nommé Matignon, avait été
construit vers 1826.
En 1814-1815, le comte Pierre-Louis Roederer cherche asile contre
sa disgrâce par le nouveau gouvernement et fait revivre à BoisRoussel ce qui a existé à l’«Hôtel de Rambouillet» ; pour cela il
a recours aux beaux esprits des châteaux voisins et à d’autres à
Paris. En 1830, il se relance dans la politique..
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Photos en vrac
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Village..
Le toponyme Bursard aurait pour origine l'anthroponyme germanique Buro et le latin exsartum, « défrichement »
2 personnalité de la commune
Pierre-Louis Roederer (1754 - 1835), avocat et homme politique, résidait à Bois-Roussel.
Timothée Castanon (1922-1944), résistant, membre du groupe Vengeance-Action (Turma-Vengeance), y est né
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