• Chateau du Fontenil Saint Sulpice sur Risle 

    Chateau du Fontenil Saint Sulpice sur Risle

    Château Renaissance, il a été construit en 1544 sur les fondations d'un château féodal qui aurait appartenu à Semblançay, Ministre de François 1er.

    Chateau du Fontenil Saint Sulpice sur Risle

     

    Les façades et les toitures des parties anciennes du château, les deux tours et l'aile les reliant, l'escalier droit intérieur, la chapelle et le pressoir avec son équipement sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 21 novembre 1989

    Chateau du Fontenil Saint Sulpice sur Risle

    La chapelle                                                                                        Le pigeonnier

    La partie la plus ancienne du domaine est actuellement la chapelle qui paraît remonter au 15e siècle. Une partie du château aurait été construite en 1544. En 1875, reconstruction de toute l'aile nord dans le style des villas deauvillaises. La partie ancienne comprend une aile flanquée d'une grosse tour cylindrique et d'une tour d'escalier polygonale (1554). L'appareillage en briques roses incrusté de motifs losangés en briques noires, avec parements de pierres calcaires autour des baies, est caractéristique des constructions de cette époque en Normandie. Le pressoir, daté de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle, est une dépendance du château du Fontenil principalement visé, avec sa chapelle, par la mesure de protection. Le pressoir est construit en moellons de silex et abrite le tour à pommes en silex enduit.

     


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  • La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu

    La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu se trouve sur la commune de Feings (61)

    La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu

    En l'an 1170, le 29 juin, Rotrou III, comte du Perche, jeta les fondements de la future chartreuse du Val-Dieu au sein de la forêt de Réno-Valdieu 2, pour les religieux de saint Bruno. La première église fut consacrée en 1181. Hugues de Courlessain et sa femme Agathe, qui avaient assisté à la fondation du Val-Dieu en 1170 y furent inhumés.La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu

    Cette chartreuse fut fort agrandie par Pierre de Valois, 2e du nom, comte d'Alençon et du Perche. Il y fut inhumé avec sa fille Jeanne en l'an 1404. La chartreuse fut rebâtie en entier quelques années avant la Révolution, sur les plans du R. P. J.-B. Miserey, religieux bénédictin. On doit à Nicolas-Jean-Baptiste de Poilly (1707-1780) une gravure de la chartreuse de 1769 au musée Boucher-de-Perthes (Abbeville) [2] [archive] [3] [archive].

    La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu

    C'était un vaste ensemble, fort beau et régulier, entouré de murs et de tourelles de distance en distance. L'intérieur était parfaitement soigné.

    La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu

    Les principaux appartements étaient revêtus de menuiseries très travaillées. On y admirait surtout les lambris et le parquet du chapitre et de la bibliothèque, ainsi que de magnifiques marbres, deux tableaux de Nicolas-René Jollain et deux autres de Philippe de Champaigne se trouvant aujourd'hui au musée des beaux arts d'Alençon. En 1798, le Val-Dieu ayant été démoli par les révolutionnaires, le tout fut transporté à Alençon où il est aujourd'hui en ornement [Quoi ?].

    La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu

    Détail du porche d’entrée de La Chartreuse du Val-Dieu

    Aujourd'hui, seules subsistent de la chartreuse, la pharmacie, la porterie et la chapelle des dames construites en 1760.

    La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu

     

    Croix symbolisant l’emplacement de l’Eglise de La Chartreuse du Val-Dieu

    La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu

     

    Détail de la croix qui symbolise l’emplacement de l’Eglise de La Chartreuse du Val-Dieu

    Après la Révolution, la chapelle du collège d'Alençon est devenue bibliothèque. Elle fut alors aménagée avec de très belles boiseries sculptées, provenant de la chartreuse du Val-Dieu.

    La chaire, les stalles, plusieurs panneaux sculptés et les boiseries de la sacristie, installées dans l'église Notre-Dame de Mortagne-au-Perche ou celle de Saint-Sauveur de Bellême, proviennent du Val-Dieu.

    La chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu

     

    Sur l’emplacement de ce que fut le cloître de La Chartreuse du Val-Dieu

    Comme pour bon nombre de chartreuses 3, il existe un tableau du xviie siècle représentant la chartreuse dans sa version avant 1760 visible à la Grande Chartreuse4, maison-mère des moines-ermites de l'ordre des Chartreux.

    Aujourd'hui, la chartreuse est une propriété privée. Elle ne se visite pas excepté lors des journées européennes du patrimoine.

    sources wikipedia et autres


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  • Histoire et personnages illustres

    À la fin du XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine donna à son saucier et fidèle serviteur Robert

    les terres des marais de Rouellé-la-Haute-Chapelle. Au XVe siècle, la famille Doynell y fit

    bâtir un château, dont subsiste une remarquable porte monumentale (XVe-XVIe s.), en grès

    armoricain paré de granit, couverte par un toit à l’impériale. Elle est encadrée par

    deux tours rondes percées de meurtrières et coiffées d’un pavillon carré à pan de bois

    couvert par une toiture en forme de carène renversée. Il existait, à l’arrière de cette

    Le_Manoir_De_La_Saucerie

    @Lithographie une planche extraite de l’un des volumes de « La Normandie illustrée » publiée en 1854 par Charpentier père, fils et Cie, imprimeurs-éditeurs à Nantes. Cette lithographie de Ph. Benoist intitulée « Château de la Saucerie » présente un édifice qui a fait l’objet de plusieurs pages sur ce site..

    porte-châtelet, un second manoir (XVIIe s.) qui a disparu. La Saucerie constitue l’un des derniers témoignages de maison forte médiévale des bocages de l’Orne.Au 15ème siècle, la famille Doynel bâtit une résidence très offensive. Fin 16ème et 17ème les parties hautes furent remplacées par l'ouvrage actuel, en pans de bois supportant des toitures en forme de carne de navire. Le manoir prend alors l'allure d'une tour porche. En même temps, un joli manoir renaissance est construit qui brûla en 1860.

    Manoir de La Saucerie, La Haute-Chapelle

    @Travelling sur le modèle 3D reconstruit par la plateforme ARC3D

    Logiciels utilisés: Blender + GIMP

     lien cgs61 extrait Archeo de l'Orne 1924

     

     


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  • LE MONASTÈRE DES BÉNÉDICTINES DE VIMOUTIERS

    La fondation du Monastère des Bénédictines de Vimoutiers date de

    l'année 1650. On la doit à Messire Nicolas de James, seigneur de Meilleraye, maître d'hôtel chez le Roi.Cette partie du Vieux couvent n'est pas classée, bien que ce soit celle la plus admirée.

    Cette maison fut d'abord établie à Livarot, au diocèse de Lisieux,

    suivant contrat de dotation passé le 24 octobre 1650, au profit de

    Catherine de James de Saint-Jores et de Marguerite-Catherine de

    James, filles du dit seigneur de Meilleraye, alors religieuses professes

    en l'abbaye de Vignats, de l'Ordre de saint Benoît, au diocèse de

    Séez (1).

    Vimoutiers, Benedictines.1650

    Le monastère de Sainte-Margueritte-de-Vignats, voisin de l'abbaye

    cistercienne de Saint-André-de-Gouffern,avait été fondé, en l'année 1130,

    par Guillaume Talvas. Il fut longtemps un simple prieuré ; mais,

    grâce aux mérites et à la bonne gestion de sa prieure, Anne de Médavy,

    que l'on jugeait digne d'obtenir le rang d'abbesse, il fut érigé en

    abbaye (1617-1655). C'était alors une pépinière de ferventes religieuses.

    Leur régularité et leur piété étaient si notoires qu'on leur demandait

    des sujets pour l'édification des autres communautés.

    Ce fut une faveur signalée pour la fondation de Nicolas de James,

    d'avoir, pour premières supérieures, des religieuses sortant de pareille

    souche.

    Leur établissement à Livarot ne fut qu'un passage : bientôt elles se

    fixèrent à Vimoutiers, de l'aveu et permission de l'Ordinaire et du

    fondateur. On y voit encore plusieurs constructions ayant appartenu

    au monastère et les deux valves de la porte-cochère qui en dosait

    l'entrée principale.

     

    Le 24 janvier 1651, Léonor Ier de Matignon, évêque de Lisieux,

    agréa cet établissement et en consentit l'érection, à la charge, pour les

    religieuses, de demeurer toujours sous sa pleine et entière juridiction,

    et sous celle de ses successeurs. Il statua, en outre, qu'ellessuivraient

    les constitutions des religieuses de Montivilliers. C'était une très

    ancienne abbaye royale de Bénédictines, datant du vne siècle (2).

    Quelques-uns pensent qu'elle fut gouvernée, vers ses débuts, par

    saint Philibert, premier abbé de Jumièges.

    Tout en acceptant les décisions de l'évêque de Lisieux, la communauté bénédictine de Vimoutiers avait fait insérer, dans ses statuts :

    que, selon la volonté du fondateur, ses deux filles Catherine et

     

    Marguerite seraient successivement supérieures, à perpétuité.

    (1) Vignats, arrondissement de Falaise, appartenait au diocèse de Séez,

    avant la Révolution ; depuis le Concordat de 1801, il fait partie du diocèse de Bayeux.

    (2) Montivilliers, chef-lieu de canton, appartient à l'arrondissement du Havre.

    **

    Dans la suite, la nomination des Supérieures amena des difficultés

    très sérieuses. Plusieurs de ces élections furent attaquées comme

    n'étant pas conformes aux règles de la maison.

    Liste des Supérieures, d'après les dates de leurs décès

    Dates de décès

    Catherine de James de Saint-.Tores 1650-1666. 11 février.

    Barbe Gautier de Saint-Basile 1666-1708,17décembre.

    Geneviève de James de Saint-Jores 1708-1711, 15 mars

    Elisabeth de James de la Meilleraye 1711-1719, 28 août.

    Marie-Anne Deshayes de Gassard 1719-1742, 15 octobre.

    Catherine de Marescot de Montmirel 1742-1744, 8 novembre.

    Anne Deshayes 1744-1749, 14 février.

    Elisabeth Vaumesle d'Enneval 1749-1752, 11 avril.

    Angélique Le Prévost 1752.

    A la suite de ces noms et de ces dates, M. le Maire de Vimoutiers

    consigne cette observation :

    «J'ai eu sous la main une grande partie des pièces notariées et

    autres appartenant au couvent. Du dépouillement de ces documents,

    il résulte que le tableau ci-dessus doit être inexact ou tout au moins

     

    incomplet, car, dans l'ordre chronologique, voici les noms des religieuses qui ont signé successivement, en qualité de Supérieure:

    Catherine de James de Saint-Jores (Sr Sainte-Trinité).

    Marguerite de James de la Meilleraye (Sr Sainte-Félicité).

    Barbe Gautier de Saint-Basile (Sr Sainte-Marie de Jésus).

    Geneviève de James de Saint-Jores (Sr Sainte-Marie).

    Elisabeth de James de la Meilleraye.

    Marie-Marthe de Courseulles.

    Marie-Anne Deshayes de Launay de Gassard (Sr Saint-Joseph).

    Catherine de Marescot de Montmirel (Sr Sainte-Cécile).

    Anne Deshayes.

    Elisabeth Vaumesle d'Enneval.

    Marie-Charlotte de Liée de Bellau.

    Angélique Le Prévost.

    ...? de Fonteny.

    Scholastique Le Prévost.

    Marie Deshayes (Sr Sainte-Victoire).

    Marie-Rivière de Baudrieux (Sr Sainte-Marie).

     

    Anne Lemonnier (Sr Sainte-Anne).

    ****

     

    La vente du Couvent et pièces de terre en dépendant furent estimées

    135.200 livres ; elles furent adjugées, le 21 Ventôse an II, au citoyen

    Jean Forget, pour le prix de 50.500 livres, dont un dixième payable

    comptant, et le surplus en neuf annuités avec intérêts à 5 °/o, le tout

    payable à la caisse de l'Extraordinaire, ou en celle du district

    d'Argentan.

     


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  • ** Bursard - le Bois Roussel 

    Bursard

    **En 1859, le comte Pierre Roederer crée un

    haras, sur une partie du domaine de BoisRoussel que son grand-père, le comte PierreLouis Roederer, avait acquis en 1814. Il s’associe à Henry Delamare et la réussite ne se

    fait pas attendre : Vermouth gagne le Grand

    Prix de Paris (1860), Boïard remporte le Prix

    du Jockey Club (1873), le Royal Oak et le

    Grand Prix de Paris (1874), le Prix du Cadran

    et la Coupe d’Or d’Ascot. Bois-Roussel, Prologue et Patricien sont d’autres vedettes de

    l’élevage.Bursard

     

    **Le domaine de Bois-Roussel, au début du XXe

     siècle, est repris par la comtesse

    de Rochefort, fille du comte Pierre Roederer. Au lendemain de la Première Guerre

    mondiale, elle loue la totalité du haras à Jefferson Davis Cohn, un Américain qui

    investit dans l’élevage et les courses. Il envoie alors ses propres juments à Bursard:

    Plucky Liège, dont un fils Bois-Roussel est vainqueur du Derby d’Epson (1935)

    et Teddy, née en 1913, qui va donner naissance à deux champions : Sir Gallahad

    et Bull Dog, étalons extraordinaires repartis aux États-Unis. En France, seul un

    descendant est connu : Aethesltan (voir Le haras de Chemoitou).

    Bursard

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    En 1932, c’est Léon Volterra, passionné d’élevage, qui rachète l’effectif et notamment Jumbo, Royal Oak (1933), Admiral Drake, Grand Prix de Paris (1934) et

    Mary Tudor, Poule d’Essai (1934).

    À la mort de Léon Volterra en 1949, son élevage est transféré au haras de l’Orne

    alors dirigé par sa veuve. La comtesse de Rochefort reprend donc la charge de

    Bois-Roussel mais le haras ne retrouve sa notoriété qu’en 1970 quand la comtesse

    Margit Batthyány le rachète. Ses élèves triomphent :

    Caro (né en 1967), Prix Ganay, d’Ispahan, d’Harcourt et Dollar ;

    Gift Card (né en 1969), Prix Perth, Dollar et des Princes of Wales Stakes ;

    San San, Prix de l’Arc de Triomphe (1972) ;

    Marlia (célèbre poulinière) ;

    Sword Dancer (étalon né en 1956 aux États-Unis et entré en France en 1970),

    15 fois vainqueur.

    En 1974, la comtesse Margit Batthyány vend une partie de son élevage mais

    le haras de Bois-Roussel compte de nouvelles victoires, notamment celle

    d’Almeira, Prix Marcel Boussac - Groupe I (1983).

    Puis, sous la supervision de Louis Champion, une centaine de juments vont à

    Bois-Roussel : Nono Nanette, Royal Model, Matuschka, Campione. Des étalons y

    stationnent également : Pharly, Comely, Shafaraz, tous gagnants de prix.

    La réussite de Bois-Roussel tient à la qualité de ses herbages et à ses grands

    propriétaires éleveurs !

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    Bursard

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Historique.

    En 1812, le comte Pierre-Louis Roederer, avocat à Paris et député en 1789 - participant au coup d’état du 18 brumaire de 1799

    et occupant de nombreuses fonctions politiques - est séduit par

    le Pays d’Essay et décide de s’y établir. Il acquiert le domaine

    de Bois-Roussel et fait raser l’ancien château des XVIIe

     et XVIIIe

    siècles, pratiquement en ruines. «Le grand chalet» dans le style

    des pays du nord de l’Europe est édifié un peu plus tard à sa place.

    Ce magnifique édifice fut détruit par un violent incendie en 1935. Un

    second château à peu de distance de là, nommé Matignon, avait été

    construit vers 1826.

    En 1814-1815, le comte Pierre-Louis Roederer cherche asile contre

    sa disgrâce par le nouveau gouvernement et fait revivre à BoisRoussel ce qui a existé à l’«Hôtel de Rambouillet» ; pour cela il

    a recours aux beaux esprits des châteaux voisins et à d’autres à

    Paris. En 1830, il se relance dans la politique..

    ***

    Lien 39/40 

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    Photos en vrac

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    Village..

    Le toponyme Bursard aurait pour origine l'anthroponyme germanique Buro et le latin exsartum, « défrichement »

    2 personnalité de la commune

    Pierre-Louis Roederer (1754 - 1835), avocat et homme politique, résidait à Bois-Roussel.

     

    Timothée Castanon (1922-1944), résistant, membre du groupe Vengeance-Action (Turma-Vengeance), y est né

    **

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