• Quelques aspects des prisons civiles en Normandie aux XIVe et XVe siècles

    Cliquez sur l'image pour acceder au site de lecture persee

    Couverture fascicule

     

    extrait

     Quelques aspects des prisons civiles en Normandie aux XIVe et XVe siècles

     

    Ces recherches effectuées dans le cadre d'un mémoire de maîtrise avaient plusieurs objectifs et notamment l'approche de la criminalité dans la Normandie du moyen âge finissant.

     

    L'étude qui suit ne concerne évidemment que l'aspect «archéologique » et matériel des geôles civiles normandes. Son but est de pénétrer dans la prison commune à tous les hommes, qui renferme des prisonniers sans nom célèbre, des prisonniers qui n'appartiennent pas à la grande scène politique ou guerrière.

     

    Ce travail a nécessité le recours aux sources manuscrites originales et plus particulièrement aux documents financiers, comptes de bailliages ou de vicomtés, quittances diverses touchant des personnes ou des édifices.

     

    Mais ces différents textes surprennent par leur formalisme, leur rigidité et la rareté même des renseignements directement utilisables par l'historien ou l'archéologue. La sécheresse toute financière et administrative de ces comptes est un obstacle pour qui veut entrer en contact très étroit avec les préoccupations humaines, la réalité matérielle et quotidienne du temps.

     

    I. — La situation locale des édifices pénitentiaires

    La geôle associée au tribunal

    — De manière assez commune, les prisons se situent à côté du tribunal, de la cohue ou tout au moins dans son proche voisinage. Les deux installations, geôle et salle de justice, forment un véritable bloc.

     

    Ainsi, les deux édifices sont-ils étroitement liés à Valognes, à Coutances en 1321 (1), à Caudebec, en 1324, où on recouvre «ladicte cohue et prison » (2), à Arques en 1390 (3).

     

    (1) Fr. Maillard, Documents financiers..., t. IV, lre partie, p. 399.

     

    (2) Fr. Maillard, op. cit., t. IV, 2e partie, n° 14652.

     

    (3) B.N., ms. fr. 26024, n° 1552 ; L. Mirot, Paiements et quittances de travaux exécutés sous le règne de Charles VI (1380-1422), Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, t. LXXX1, 1920, n° 10, p. 190.

     

     


    votre commentaire
  • Arrêté du représentant du Peuple dans les Departemens de l'Orne et de la Sarthe, Dubois-du-Bais, réglant l'acquisition des propriétés nationales connues sous le nom de ci-devant églises et d'autres objets de culte, et mettant les citoyens qui désireraient se livrer paisiblement à l'exercice de leur culte dans le cas de se procurer les édifices qui leur conviendraient


    votre commentaire
  • Demoiselles de Saint-Cyr originaires de l'Orne région Sées

    Quelques jeunes filles de la noblesse pauvre

    Description de l'image Visit of Louis XIV at Saint Cyr.jpg.

    La Maison royale de Saint-Louis est un pensionnat pour jeunes filles créé en 1686 à Saint-Cyr, actuelle commune de Saint-Cyr-l'École (Yvelines), par le roi Louis XIV à la demande de Madame de Maintenon qui souhaitait la création d'une école destinée aux jeunes filles de la noblesse pauvre. Cet établissement, bien qu'il perdît sa place de premier rang à la suite de la disparition de Louis XIV puis de sa fondatrice, marqua une évolution certaine de l'éducation des jeunes filles sous l'Ancien régime.

    L'établissement fut maintenu pendant les premières années de la Révolution française, mais ferma définitivement ses portes en mars 1793. Napoléon Ier s'inspira de la Maison royale de Saint-Louis pour créer la Maison des demoiselles de la Légion d'honneur, qui existe encore aujourd'hui sous le nom de Maison d'éducation de la Légion d'honneur.

    *****

    Je ne met que celles de la région de Sees. sinon la liste de l'Orne et plus longue.

    Jacqueline Marie Françoise de BERNARD-MARIGNY, Séez, 19 mai 1736 (Saint-Gervais), 13 février 1744, † 1745.

    Louise Jacqueline Angélique de FREVILLE-des-MARETZ, Saint-Germain de Clairefeuille, 4 mai 1730, 21 mai 1738, 3 avril 1750.

    Louise Charlotte de LONLAY-la BRETONNIERE, Séez, 3 septembre 1776 (Saint-Gervais ), 28 juin 1786, 6 mars 1793.

    Anne-Charlotte-Antoinette de PUISAYE-BEAUFOSSE, Essai, 8 mars 1756 (Saint-Pierre), 16 octobre 1767, † 1774.

    Marie Le ROY du CERCUEIL, Cercueil, 18 décembre 1680, 5 juillet 1688, 14 décembre 1700

    Jeanne-Marie RUAULT de la BONNERIE, Essay, 15 juillet 1716, 12 juin 1725, 9 octobre 1733

    Louise-Françoise RUAULT, Essay, 7 janvier 1750, 3 avril 1761, 19 janvier 1770

    Marie-Louise de RUPIERRE-VAUFERMANT, Séez, 13 mars 1733 (Saint-Pierre), 11 mai 1743, 12 avril 1753

    Elisabeth de SERONNE-la-SAONNIERE, Saint-Gervais du Perron, 15 mars 1693 [" supplément de baptême 30 mars 1693 " ], 22 mai 1704, 14 mars 1713

    lien Nobilivre 


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique