• Constructions d'urgence en Normandie après la seconde guerre mondiale

    Baraquements apres-guerre

     

    Cités provisoires de l’après seconde guerre mondiale.

     

     

    Dans les villes sinistrées, il faut reconstruire dans l'urgence des baraquements pour reloger les sans-abris. Pour faire face au manque de matières premières, on utilise parfois les matériaux issus des bâtiments détruits.

    Baraquements apres-guerre

    Pour reloger les centaines de milliers de sinistrés des villes et villages normands détruits en 1944, on construit d’abord des baraquements provisoires, des cités d’urgence et on fait feu de tout toit pour se loger.

    Baraquements apres-guerre

     

     

    Baraques françaises, américaines, canadiennes ou autrichiennes inspirées des modèles d’abris militaires, chalets suédois ou finlandais, ces logements qui ne devaient durer que quelques années perdurent parfois plusieurs décennies. Ces constructions sommaires servent aussi de commerce, de services publics, de lieux de culte.

    Baraquements apres-guerre

     

     

    A Périers dans la Manche, comme on le voit dans cette première archive, la fête foraine se déroule au milieu de cet habitat précaire. Dans une ville détruite à près de 80 %, les logements provisoires sont nombreux sur la place du Fairage et sur l’actuelle place du général-Leclerc.

    Baraquements apres-guerre

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    Soixante années après la fin de la Reconstruction, les dernières baraques de la Seconde Guerre mondiale vont disparaître de Caen. Comme celle du Nice caennais (Calvados), bientôt démolie.

    Elles ne sont pas arrivées immédiatement. Après la guerre 1939-1945, il a d’abord fallu se loger avec les moyens du bord, avant que l’État ne se décide enfin à lancer des campagnes massives d’achat. Les baraques étaient principalement américaines, suédoises ou finlandaises. Il y eut aussi des dons : plusieurs centaines de maisons offertes par la Suède au Calvados, des baraquements donnés par la Suisse.

    Baraquements apres-guerre

    photo le baraquement uk 100 du nice caennais. ©  ouest-france

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    photo le Havre (76)

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    Manche (50)

    Saint-Hilaire. Les deux derniers baraquements de la Reconstruction seront démontés

    Patrimoine. C'était une promesse de campagne, les deux derniers baraquements en bois datant de la reconstruction de la ville, rue Gambetta, seront déconstruits pour être reconstruits dans un futur proche dans le grand jardin à l'arrière de La Verrière.

    Saint-Hilaire. Les deux derniers baraquements de la Reconstruction seront démontés

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    herouville St Clair (14)

    Baraquements apres-guerre

    des centaines de milliers de Normands vont vivre dans des logements d'urgence, constructions provisoires pour les sinistrés. 

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    Baraquements apres-guerre

    Caen

    Baraquements apres-guerre

    Falaise (14)

    Baraquements apres-guerre

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    Carte ancienne originale - imprimé antique couleur main d’Alençon Fiers Argentan de 1872

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    Rare CP  faite main en 1872

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  • Rémy DOUIN, orphelin de guerre 

    Rémy (Remy Raoul Robert Joseph) Douin est né à Caen le 18 avril 1927. dcd le 23 fevrier 2015 a Caen (14). Ses parents habitent au 33 de la rue de Geôle à Caen. Il suit sa scolarité à Saint-Joseph. Le père de Rémy, Robert est sculpteur et directeur de l’école des Beaux-Arts de Caen. Il travaille pour les Monuments historiques. Son grand-père Raoul, sculpteur également, avait lui aussi été directeur de l’école des Beaux-Arts.

     

    L’engagement

    Ancien combattant de la Grande Guerre et fervent patriote, Robert Douin s’engage en novembre 1940 au sein du mouvement de Résistance l’Armée des volontaires. Il rejoint ensuite, au cours de l’année 1942, le réseau de renseignement Alliance dont il devient le responsable départemental. Il profite de ses déplacements professionnels sur la cote lors de restauration de monuments historiques (églises, clochers,…) pour réaliser des relevés sur les fortifications allemandes du Mur de l’Atlantique.

     

    A partir du printemps 1941, lors de congés scolaires, Rémy, alors âgé de 14 ans, accompagne pour la première fois son père. Il l’aide dans ses missions de reconnaissance. Ils repèrent l’implantation, les mouvements et l’armement de l’armée allemande. Ils relèvent la progression des constructions des défenses allemandes. Rémy participa aussi à la retranscription de ces relevés : il réalise les agrandissements des cartes d’état major sur lesquels son père reproduit ensuite l’emplacement des défenses allemandes.

     

    Pour des raisons de santé, Rémy cesse d’accompagner son père à partir de février 1944 et quitte Caen où il ne reviendra qu’après la libération.

     

    Robert Douin est arrêté par la Gestapo le 17 mars 1944, sur un chantier à proximité du stade Hélitas à Caen. Coïncidence, c’est le même jour que la carte de plus de 17 mètres de long qu’il a réalisée est transmise à l’Intelligence Service en Angleterre. Il est incarcéré à la maison d’arrêt de Caen où il est fusillé le 6 juin suivant avec près de quatre vingt autres résistants.

     

    L’après-guerre

    Rémy Douin aurait dû passer son Bac à l’été 1944. Mais au lendemain de la guerre, son père disparu, sa mère ne travaillant pas, il devient soutien de famille et ne peut continuer ses études. Il est alors employé par son frère agriculteur avant de partir effectuer son service militaire.

     

    A son retour, en 1948, il est employé par l’entreprise d’électricité Masselin à Cormelles-le-Royal. Il y débute sa carrière en qualité de dessinateur et la termine en 1992 en tant qu’ingénieur et responsable du bureau d’études de l’entreprise.

     

    Ayant toujours fait preuve d’un grand attachement à l’esprit et aux valeurs de la Résistance, il participe régulièrement aux cérémonies patriotiques organisées à la mémoire des membres de la résistance.

     

    La retraite est l’occasion pour lui de s’investir toujours plus. Il intègre ainsi plusieurs associations patriotiques : l’association des médaillés de la Résistance, le comité départemental des combattants volontaires de la Résistance (il occupe la fonction de porte-drapeau et de secrétaire), l’association des déportés et internés résistants et politiques et familles de disparus du Calvados (il y est secrétaire avant de devenir trésorier puis président délégué).

     

    A 86 ans, Rémy Douin ne cache pas que son père lui a beaucoup manqué.

     

    Décoration

    Chevalier dans l’ordre national du Mérite

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    Genealogie lien 

    Remy Raoul Robert Joseph DOUIN  

    Né le 18 avril 1927 - Caen (14)

    Décédé le 23 février 2015 - Caen (14), à l'âge de 87 ans

    Employé par l’entreprise d’électricité Masselin à Cormelles-le-Royal (1948)

    en 1948, il est employé par l’entreprise d’électricité Masselin à Cormelles-le-Royal. Il y débute sa carrière en qualité de dessinateur et la termine en 1992 en tant qu’ingénieur et responsable du bureau d’études de l’entreprise

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    Rémy DOUIN, orphelin de guerre Caen (14)

    Son pere et grand-pere

     Robert DOUIN

    Sculpteur et directeur de l’école des Beaux-Arts de Caen

    + Le lieutenant-colonel commandant le 36e d'infanlerie a cité à l'ordre du jour du régiment, le Ter mai, le sergent Robert DOUIN, de la classe 1911, de la 8° compa- gnie : « Au front depuis le début de la cam- pagne, a montré de belles qualités de commandement dans la conduite de sa troupe, a fait preuve, en toutes circons- tances d'entrain, d'énergie, de dévouement et de courage. Blesse, est revenu au front. »

    Le Moniteur du Calvados, numéro du 17 février 1932

    M. Robert Douin est le fils de M. Raoul Douin, professeur à l'Ecole des Beaux- Arts de Caen, et l'artiste distingué, dont nos concitoyens ont souvent pu appré- cier le talent.

    Nous donnons de lui, au cours de ce numéro, avec quelques passages de ses lettres du front, un croquis de tranchée.


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