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Bursard
** Bursard - le Bois Roussel
**En 1859, le comte Pierre Roederer crée un
haras, sur une partie du domaine de BoisRoussel que son grand-père, le comte PierreLouis Roederer, avait acquis en 1814. Il s’associe à Henry Delamare et la réussite ne se
fait pas attendre : Vermouth gagne le Grand
Prix de Paris (1860), Boïard remporte le Prix
du Jockey Club (1873), le Royal Oak et le
Grand Prix de Paris (1874), le Prix du Cadran
et la Coupe d’Or d’Ascot. Bois-Roussel, Prologue et Patricien sont d’autres vedettes de
**Le domaine de Bois-Roussel, au début du XXe
siècle, est repris par la comtesse
de Rochefort, fille du comte Pierre Roederer. Au lendemain de la Première Guerre
mondiale, elle loue la totalité du haras à Jefferson Davis Cohn, un Américain qui
investit dans l’élevage et les courses. Il envoie alors ses propres juments à Bursard:
Plucky Liège, dont un fils Bois-Roussel est vainqueur du Derby d’Epson (1935)
et Teddy, née en 1913, qui va donner naissance à deux champions : Sir Gallahad
et Bull Dog, étalons extraordinaires repartis aux États-Unis. En France, seul un
descendant est connu : Aethesltan (voir Le haras de Chemoitou).
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En 1932, c’est Léon Volterra, passionné d’élevage, qui rachète l’effectif et notamment Jumbo, Royal Oak (1933), Admiral Drake, Grand Prix de Paris (1934) et
Mary Tudor, Poule d’Essai (1934).
À la mort de Léon Volterra en 1949, son élevage est transféré au haras de l’Orne
alors dirigé par sa veuve. La comtesse de Rochefort reprend donc la charge de
Bois-Roussel mais le haras ne retrouve sa notoriété qu’en 1970 quand la comtesse
Margit Batthyány le rachète. Ses élèves triomphent :
Caro (né en 1967), Prix Ganay, d’Ispahan, d’Harcourt et Dollar ;
Gift Card (né en 1969), Prix Perth, Dollar et des Princes of Wales Stakes ;
San San, Prix de l’Arc de Triomphe (1972) ;
Marlia (célèbre poulinière) ;
Sword Dancer (étalon né en 1956 aux États-Unis et entré en France en 1970),
15 fois vainqueur.
En 1974, la comtesse Margit Batthyány vend une partie de son élevage mais
le haras de Bois-Roussel compte de nouvelles victoires, notamment celle
d’Almeira, Prix Marcel Boussac - Groupe I (1983).
Puis, sous la supervision de Louis Champion, une centaine de juments vont à
Bois-Roussel : Nono Nanette, Royal Model, Matuschka, Campione. Des étalons y
stationnent également : Pharly, Comely, Shafaraz, tous gagnants de prix.
La réussite de Bois-Roussel tient à la qualité de ses herbages et à ses grands
propriétaires éleveurs !
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Historique.
En 1812, le comte Pierre-Louis Roederer, avocat à Paris et député en 1789 - participant au coup d’état du 18 brumaire de 1799
et occupant de nombreuses fonctions politiques - est séduit par
le Pays d’Essay et décide de s’y établir. Il acquiert le domaine
de Bois-Roussel et fait raser l’ancien château des XVIIe
et XVIIIe
siècles, pratiquement en ruines. «Le grand chalet» dans le style
des pays du nord de l’Europe est édifié un peu plus tard à sa place.
Ce magnifique édifice fut détruit par un violent incendie en 1935. Un
second château à peu de distance de là, nommé Matignon, avait été
construit vers 1826.
En 1814-1815, le comte Pierre-Louis Roederer cherche asile contre
sa disgrâce par le nouveau gouvernement et fait revivre à BoisRoussel ce qui a existé à l’«Hôtel de Rambouillet» ; pour cela il
a recours aux beaux esprits des châteaux voisins et à d’autres à
Paris. En 1830, il se relance dans la politique..
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Photos en vrac
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Village..
Le toponyme Bursard aurait pour origine l'anthroponyme germanique Buro et le latin exsartum, « défrichement »
2 personnalité de la commune
Pierre-Louis Roederer (1754 - 1835), avocat et homme politique, résidait à Bois-Roussel.
Timothée Castanon (1922-1944), résistant, membre du groupe Vengeance-Action (Turma-Vengeance), y est né
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Tags : prix, roussel, bois, grand, haras, bursard
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