• Les Juifs faisaient quelquefois écraser des coupables sous des chariots armés de pointes de fer. David fit subir ce supplice aux Ammonites pris en guerre. En 562 Honorius fut dans une assemblée d'évêques nommé au siège de Saintes à la place d'Amélius évêque déposé. Il vint à Paris auprès de Charibert lui demander la confirmation de son élection. Ce roi le reçut avec colère, le fit chasser de son palais, le fit attacher sur un chariot rempli d'épines et en cet état l'envoya en exil. Philippe Auguste, ayant été vainqueur à la bataille de Bouvines donnée en 1214, fit prisonnier Ferdinand comte de Flandre. Ce roi voulut donner aux Parisiens le spectacle de son triomphe. Parmi plusieurs seigneurs captifs on remarquait à cette entrée triomphale le prince Ferdinand chargé de chaînes attaché sur un chariot traîné par quatre chevaux; devant l'illustre prisonnier, le peuple chantait ce distique inspiré pour la circonstance : Quatre ferranz bien ferrés Traînent Ferrant bien enferré. (Ce comte Ferdinand, que le vulgaire appelait Ferrand, fut enfermé au Louvre et y languit jusqu'à ce qu'il eût consenti à céder tous ses états au roi Philippe).


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    Dans le Canada, les Indiens sauvages sont dans l'usage de brûler leurs prisonniers, mais auparavant ils leur font souffrir mille morts. Ils introduisent des charbons ardents dans leurs plaies. Dans le royaume de Siam on fait subir un supplice horrible aux personnes convaincues d'irréligion et de profanation. Le coupable est garrotté et sa tête placée sur des charbons ardents est brûlée à petit feu. Au défaut de preuves écrites ou testimoniales l'accusé est quelquefois soumis aux épreuves de l'eau et du feu. La dernière est la plus rigoureuse on creuse une fosse longue de huit pieds et on la remplit de charbons ardents. L'accusé, les pieds nus, doit la parcourir trois fois. Si ses pieds n'offrent aucune brûlure, il est renvoyé absous ,dans le cas contraire il est puni comme coupable.

    En 1521, lorsque les Espagnols faisaient la conquête du Nouveau Monde, ils parvinrent à s'emparer de l'empereur du Mexique et de sa femme. C'est ce Gatimozin, devenu célèbre par les paroles qu'il prononça, lorsqu'un receveur des trésors du roi d'Espagne le fit mettre sur des charbons ardents, pour savoir en quel endroit du lac il avait fait jeter ses richesses, son grand prêtre, condamné au même supplice, poussait des cris, Gatimozin lui dit : Et moi suis je sur un lit de roses ?


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  • Chez les peuples germains du moyen âge on usait encore d'une ancienne punition dont on ne connaît pas trop l'origine. Lorsque quelques membres de la noblesse se livraient à la sédition, on les forçait à porter une chaise comme pour leur faire entendre qu-ils devaient se tenir en repos .M Tonnelay, dans les notes de sa traduction d'Hubidras, nous apprend qu'en Angleterre, pour corriger les femmes criardes et querelleuses, on les suspend, sur un endroit plein d'eau, assises dans une chaise soutenue par des cordes qui la font plonger à volonté. On appelle, ajoute-t il, cette chaise en anglais kicking stool.

     

    Chaise ardente

    Blandine, martyr de Lyon, fut la première à subir ce supplice barbare. Jourdan, de la maison des princes normands, se mit à la tête des peuples. Il fut livré à Henri VI qui le fit périr par un supplice qu'on croirait imité des tyrans fabuleux de l'antiquité; on l'attacha sur une chaise de fer brûlante, on le couronna d'un cercle de fer enflammé qu'on lui attacha avec des clous.

     

    Chambre chauffée

    A Rome, métropole des inquisiteurs, on raffinait sur les tortures; on faisait chauffer une chambre par des brasiers ardents. On rasait le patient et on ne lui laissait aucun poil sur toutes les parties du corps. Un poteau de la hauteur de trois pieds était posé au milieu de la chambre. Sa base était ronde et large et se terminait en pointe de diamant de la grandeur de l'ongle du pouce. Cinq cordes étaient attaché au plancher et deux autres aux deux côtés. Les premières servaient à élever le patient qui y était attaché par les quatre membres, et par le milieu du corps; celles des côtés servaient à conduire son corps et contribuaient à le placer à demi couché sur ce poteau en faisant porter exactement tout son corps sur l'anus : alors on fixait toutes les cordes afin qu'il ne balançât pas et que tout le poids appuyât uniquement sur la pointe du poteau. On approchait alors des brasiers ardents près du malheureux afin d'exciter la terreur au plus haut degré, on plaçait, vis à vis de lui, un miroir pour lui représenter son état et trop souvent sans doute l'horreur de sa situation lui arrachait l'aveu de fautes qu'il n avait sans doute pas commises.

     

    Chambre pavée de cuivre

    Un roi de la Corée, s'étant imaginé que sa sœur l'avait privé du repos au moyen d'un charme, la fit enfermer dans une chambre pavée en cuivre au-dessous de laquelle on alluma un grand feu.

     

    Chambre de punition

    Destinée aux prisonniers qui se rendent coupables de quelque faute, ou contravention au règlement sur les prisons. Le règlement général du préfet de police de Paris, en date du 26 janvier 1810, ordonne que les prisonniers, qui insultent le concierge ou autres employés, seront placés pendant deux jours dans la chambre de punition et que tout prisonnier jouant aux jeux de hasard y soit enfermé pendant trois jours ! (abolie ?!!!)


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  • Les peuples, qui sont le plus rapprochés de ce que quelques philosophes ont appelé l'état de nature, ont dans les supplices un raffinement de cruauté et de barbarie inconnu aux nations civilisées : s'il faut en croire quelques relations, les rois de Ceylan condamnent les criminels à manger leur propre chair et celle de leurs enfants avant de les faire dévorer par des chiens.


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  • Ce n'est pas un supplice mais une annexe. Refuser au criminel la sépulture, disperser jusqu'à la dernière parcelle de son être, tel a été le but des législateurs qui ont établi cet usage qui ne s'adresse pour ainsi dire qu'à la mémoire du patient. En France, tous les arrêts qui condamnaient les grands criminels à être brûlés vifs prescrivaient cette espèce de formalité ignominieuse. On n'en usait qu'envers les grands coupables, les parricides, les régicides, les hérétiques, les sacrilèges. Madame de Sévigné dit en rapportant l'exécution de la fameuse Brinvilliers : Enfin c'en est fait, la Brinvilliers est en l'air, son pauvre petit corps a été jeté, après l'exécution, dans un fort grand feu et ses cendres au vent de sorte que nous la respirerons, et par la communication des petits esprits, il nous prendra quelque humeur empoisonneuse dont nous serons tout étonnés.

     

    Cendres

    Ce supplice était usité en Perse on ne s'en servait que pour les grands criminels. On remplissait de cendres une tour, on y précipitait le criminel la tête la première et, ensuite avec une roue, on agitait autour de lui la cendre jusqu'à ce qu elle l’étouffât. Darius Nothus fit ainsi périr son frère Sogdien. Ce supplice fut aussi employé par les Juifs.


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