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    1027-1035 cité dans « castrum Alencium Alentium»  Willelmus Calculus, Historiae Northmannorum, 149, 0835B

    CAPUT IV. Quod idem dux Robertus Willelmum de Belismo obsedit intra Alentium castrum, et ad deditionem coegit.

    Origine de la ville
    De simple gué sur la Sarthe à l’époque Gallo-Romaine, Alençon apparaît comme "bourg fortifié" au début du XIe siècle Début des années 1080, avant d’être érigée en duché deux siècles plus tard.


    Au XVe, la ville doit beaucoup à l’action, à la fois politique et spirituelle de Marguerite de Lorraine, veuve du duc d’Alençon.

    Alençon, domaine royal
    Au XVIe siècle, la ville est rattachée au domaine royal, après la mort de Marguerite de France (1492-1549) plus connue sous le nom de Marguerite de Navarre.
    Sœur de François 1er, elle épouse le duc Charles IV en 1509. Elle s’installe alors dans le château d’Alençon avec son mari et sa belle-mère, Marguerite de Lorraine. La duchesse tient alors à Alençon une cour exceptionnelle où brillent les plus grands esprits du moment.

     

     

    Alençon et la réforme
    Première ville acquise aux idées calvinistes, Alençon devient rapidement un foyer de la Réforme. Les Protestants s’emparent de la ville, saccagent les églises et interdisent le culte catholique.
    Les Alençonnais réformés fuient, et immigrent vers l’Angleterre, les Pays-Bas ou les îles Anglo-Normandes.



    Un savoir-faire naissant : la manufacture de dentelle
    En 1665, Colbert fonde à Alençon la manufacture royale de Dentelles dont celle du très célèbre Point d’Alençon, créé à partir du Point de Venise. Alençon employa, à l’apogée de son art, plus de huit mille dentellières.

     






    Une ville en perpétuelle évolution


    Au XVIIIe siècle, la ville se développe et assiste à la naissance d’un nouveau quartier dont l’hôtel de ville est le symbole. A la Révolution, Alençon connaît ses mouvements populaires et quelques troubles religieux en 1792.

    En 1811, Alençon reçoit Napoléon 1er. Le souverain décide la construction du palais de justice, inauguré en 1827.

    Au cours du XIXe siècle, la ville est en plein essor industriel, l’imprimerie y est florissante. Elle sera d’ailleurs à l’origine d’un procès retentissant. Auguste Poulet-Malassis, éditeur et ami de Charles Baudelaire, est issu d’une lignée d’imprimeurs alençonnais. En 1857, il édite les Fleurs du Mal. Condamnés chacun à une amende pour outrage aux bonnes mœurs et immoralité, auteur et éditeur doivent supprimer six pièces du recueil. Balzac se servira également de son séjour à Alençon pour écrire deux romans : "La vieille fille" en 1837 et "Le cabinet des Antiques" en 1838.


    En 1873, Thérèse Martin naît à Alençon. Elle deviendra Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus, plus connue sous le nom de Sainte-Thérèse de Lisieux.


    Sainte-Thérèse de Lisieux

    Au XXe siècle, Alençon poursuit son essor industriel et devient un des bastions de Moulinex, dont l’usine alençonnaise est créée en 1937 par Jean Mantelet, inventeur du "Moulin-Légumes".

    La libération d’Alençon
    Pendant la seconde guerre mondiale, Alençon subit l’occupation allemande. Le 12 août 1944, la libération de la ville par la 2e Division Blindée du Général Leclerc est l’un des épisodes de la bataille de la poche de Falaise-Mortain, contre-offensive allemande au débarquement allié de juin 1944.


    Général Leclerc

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