-
condamnés a mort 5
10 juin 1921
Coutances Marie-Rosalie Lemerre, épouse Marinel PARRICIDE, 30 ans. Fait tuer, le 28 août 1920 à Carantilly, son père par son époux et leur domestique agricole, en l'étranglant avec une corde et en le bâillonnant avec son tablier. Ses complices, Marinel, 33 et Ozouf, 23 ans, sont condamnés à perpétuité. Grâciée le 27 août 1921. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 08 juillet 1921 Caen Emile Genest 29 ans. Assassina sa tante, Mme veuve Sébire, d'une balle en plein coeur et immola le corps le 23 octobre 1920 à La Chapelle-en-Juger (Manche). Crime commis pour de l'argent : le meurtrier n'en trouva pas. Guillotiné le 24 septembre 1921 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 23 octobre 1922 Caen Germaine Langlois PARRICIDE, 35 ans. Ivre, tua son père Eugène, maçon, à Cabourg le 23 août 1922, en l'étranglant avec une corde. Grâciée le 20 janvier 1923. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 16 février 1924 Alençon Jean-Julien Badier 28 ans, journalier. Surpris par la veuve Moreau, 66 ans, alors qu'il cambriolait sa maison le 22 mars 1923 à Courgeout, il l'assomme avec une pelle à feu, vole deux billets de 200 francs, viole la pauvre femme, puis l'achève en l'étouffant avec son bonnet, et à coups de pincettes sur la tête. Mange dans la cuisine, dort dans la maison toute la nuit puis s'enfuit au petit matin. Grâcié le 31 mai 1924. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 13 mai 1924 Alençon Anissé-Alfred Leboë 17 ans, journalier. Abattit de deux coups de fusil et égorge d'un coup de couteau, le 26 décembre 1923 à Saint-Pierre-des-Loges, son voisin Pierre-Marie Richard, 43 ans, ouvrier agricole. Mobile : la jalousie. Leboë avait été le compagnon d'Alice Lejard, une veuve de 35 ans, dont il avait eu un fils, et qui envisageait de le quitter pour Richard, son nouvel amant. Grâcié le 31 juillet 1924 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 23 octobre 1924 Caen Adolphe Lepage 24 ans, ouvrier maréchal-ferrant. Tire deux balles sur Mme Desamaison, cafetière à Saint-Aubin-sur-Algot (une dans le visage, l'autre dans le bras), le 11 septembre 1923, en prétendant qu'elle l'avait volé en gardant la monnaie de ses consommations, puis abat Berthe, la fille de la cafetière, 29 ans, d'une troisième balle qui transperce un poumon. Mme Desamaison, soignée en clinique, mourra de retour chez elle, à cause d'une infection causée par les suites de l'opération. Grâcié le 09 janvier 1925. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 27 octobre 1924 Caen Louis Brunet 22 ans, ouvrier maréchal-ferrant à Cesny-Bois-Halbout. Assomme de trois coups de bûche, le 23 mars 1924 à Saint-Omer, la veuve Hélie, 64 ans, épicière-buraliste, puis l'étouffe avec une serviette pour voler 250 francs dans son tiroir-caisse. Grâcié le 09 janvier 1925. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 14 janvier 1925 Caen René Patry 27 ans, valet de ferme. Abat d'un coup de fusil en plein visage, le 18 mai 1924 à Saint-Pierre-Cunivet, Léa Lederne, 19 ans, domestique et nièce de ses employeurs, parce qu'elle avait rompu avec lui pour se fiancer avec un autre homme. Arrêt cassé le 07 mars 1925, rejugé le 13 mai 1925 à Alençon, condamné à perpétuité. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 04 juillet 1925 Caen Lucien Chantreuil 18 ans, domestique de ferme. A Argence, dans la nuit du 24 au 25 décembre 1924, tente de violer la veuve Marcotte, 70 ans, aveugle, puis lui fracasse le crâne à coups de sabot, de bâton, puis de fer à repasser. Vole également un billet de dix francs et trois pièces de deux francs. Grâcié le 10 octobre 1925. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 25 octobre 1925 Caen Germaine Lavieille, épouse Lefèvre 18 ans, couturière. Abat de deux coups de pistolet dans la tempe droite son ancien fiancé, devenu son amant, Auguste Godet, soldat en permission, le 14 juin 1925 à Littry, parce que celui-ci avait refusé de lui donner les 85 francs qu'elle devait à une modiste de Caen à qui elle avait acheté à crédit un chapeau neuf, puis lacère de deux coups de rasoir les bras de sa victime pour faire croire à un suicide. Grâciée le 26 décembre 1925. _--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 12 janvier 1928 Caen William Follain 22 ans, commis chez un architecte de Lisieux. Ayant détourné 900 francs de la caisse de son patron pour les dépenser en soirées fines, abat d'une balle dans la nuque le taxi Boulle le 15 juin 1927, à deux kilomètres de Lisieux, et lui vole 600 francs et une montre, somme qu'il dépense le soir-même dans un café, au restaurant et au cinéma. Dans la nuit du 27 au 28 juin, à bord du train Cherbourg-Paris, abat de deux balles dans le coeur tirée à bout portant le colonel Jacques Sauvalle, professeur à l'Ecole de Guerre. Croyant que le train ralentit alors parce qu'on a tiré le signal d'alarme - alors que le convoi approche simplement d'une gare -, Follain n'a pas le temps de voler les 4.000 francs que le colonel avait sur lui. Se blessant en sautant du convoi en marche, il est récupéré par un mécanicien et conduit à la gare de Bernay (Eure) pour y être soigné. Se perdant dans les explications, il avoue ses crimes. Son père, accablé de douleur, se tira une balle dans la tête en apprenant la nouvelle. Guillotiné le 14 avril 1928. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Tags : Chargement en cours...Alencon, Sées, Normandie, manche, orne, coutance
-
Commentaires
1moimêmeLundi 17 Février 2014 à 15:48Si le Père de William FOLLAIN s'est bien suicidé, ce n'est certainement pas accablé de douleur par le geste de son fils en date des 15 et 27 juin 1927, puisqu'il est décédé le 9 août 1914 à Graville-Sainte-Honorine !!Répondre
Ajouter un commentaire