• Paul Harel

    Paul Harel

    Né à Échauffour (61) le 18 mai 1854 et mort le 7 mars 1927 Échauffour (61), est un poète et aubergiste.

    Paul Harel

    CPA Echauffour, Auberge du poete Paul Harel et vue de la Grande-Rue en 1881

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    Paul Harel

    Fils d’un avocat de Saint-Lô, Paul Harel court les champs plus qu’il ne fréquente l’école. Il est mis en apprentissage à l’âge de quatorze ans chez le pharmacien de Montreuil-l'Argillé, où il vend des onguents tout en apprenant un peu de latin chez le curé local. De seize à dix-neuf ans, il est typographe à Nogent-le-Rotrou, où il imprime les œuvres de Paulin Paris, Gaston Paris et Paul Meyer.

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    il est décédé brusquement, dans ce village qu'il n'aura jamais vraiment quitté, le dimanche 6 mars 1927 au soir d'une embolie. Il était alors âgé de 72 ans.

    Son père avocat se retira à l'âge de la retraite dans l'auberge du "Grand-Saint-André " appartenant à son aïeul Auguste-Gérard du Rouvray qui l'avait bâtie en 1822. C'est ici que grandit Paul HAREL, dans cette auberge ouverte à tous, notables comme paysans.

     

    Paul HAREL suivit avant d'entrer à l'école du village des études latines professées par un Curé. Pas très assidu, il fut dirigé ensuite vers le collège de Rémalard, puis finalement acheva rapidement son parcours scolaire pour aller travailler chez son cousin pharmacien. Particulièrement attiré par la poésie il se détourna assez rapidement de se premier apprentissage. Il devint alors grâce à sa famille apprenti typographe. La fréquentation des textes au cours de son travail lui permit de poursuivre pendant deux ans son éducation littéraire.

    La guerre de 1870, le rapproche alors de l'auberge familiale dont il prend avec joie la direction.

    Il épouse la fille du maire Melle Fleury, qui lui donna 3 fils et 2 filles.

     

    L'Auberge sera considérée pendant 12 ans, comme l'auberge du bon Dieu, où mets et poésie seront complices.

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  • Echarpe d'Honneur donnée au Citoyen Le Tourneur. Maire de Granville, (50). pour son Courage et son Dévouement : [estampe]

     

    LETOURNEUR Maire de Granville

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    Adrien Letourneur, né à Saint-Planchers le 20 février 1846  et mort le 19 août 1911, est une personnalité politique de la Manche, médecin de profession.

    Fils de Théodore Letourneur, cultivateur à Saint-Planchers et de Désirée Allain son épouse .

    Il est maître répétiteur au lycée de Brest et à Saint-Louis-le-Grand de 1869 à 1871 .

    Reçu docteur en médecine à Paris en 1873, il exerce la médecine à Granville à partir de 1874, il est suppléant de l'hospice en 1879 et chirurgien en chef à partir de 1886 [2]. Il est aussi médecin des épidémies et membre du conseil d'hygiène à partir de 1883 .

    Il est élu au conseil municipal de Granville en 1878, adjoint au maire de 1879 à 1882, puis de 1888 à 1891 .

    Simple conseiller en 1883, il est élu président du conseil d'arrondissement d'Avranches en 1904 .

    Il est par ailleurs délégué cantonal à partir de 1882 et aide-major de territoriale pendant vingt ans .

    Il est maire de Granville de 1908 à 1911.

    LETOURNEUR Maire de Granville

    acte en ligne sur les AD50

    LETOURNEUR Maire de Granville

     

     

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  • Jaques René Hébert : né en 1759 à Alençon dép. de l'Orne, substitut du proceur de la commune de Paris... : [estampe] / F. Bonneville del. ; E. Bovinet sculp.

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  • Martin-Guillaume Biennais L'orfevre de Napoleon 1er

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    Portrait de Martin Guillaume Biennais, vers 1835 par Léon Fleury (1804-1858), Huile sur toile 35.5 x 27.5 cm, Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau   

    Naissance 

    29 avril 1764 ou 29 mai 1764

    La Cochère (61)

    Décès 

    27 mars 1843

    Le Mesnil-Saint-Denis (78)

    Sépulture 

     

    Cimetière du Père-Lachaise

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    Le destin de Guillaume Martin Biennais est l’un des plus étonnants de la période napoléonienne, modeste artisan venu de sa province natale pour tenter sa chance à Paris et qui malgré les troubles de la Révolution deviendra l’un des fournisseurs privilégiés de l’empereur et sa famille et de la cour impériale. Simple tabletier à l’origine, fabricant de petits objets en bois précieux et notamment des boîtes de jeux, il sait très tôt diversifier son activité en proposant également des boîtes en acajou contenant des nécessaires. C’est à cette occasion qu’il rencontre le général Bonaparte en lui vendant à crédit un nécessaire avant son départ pour la campagne d’Italie. Sa boutique rue saint-Honoré Au Singe Violet offre alors à la nouvelle clientèle fortunée du Directoire de nombreux objets à la mode, tant de tabletterie, que d’ébénisterie. Il se présente alors comme « Marchand tabletier – ébéniste et éventailliste ». Bien loin de sa formation initiale, il organise son activité en sous-traitant les objets qui lui sont demandés, avec des artisans réputés comme les ébénistes Moreau ou Georges Jacob ou des architectes du pouvoir comme Percier et Fontaine. Dès le Consulat, Biennais oriente sa production vers l’orfèvrerie et devient le fournisseur du Premier consul aux Tuileries et à Saint-Cloud. Il restera pendant tout l’Empire le fournisseur de l’Empereur, de la famille impériale et des cours européennes. Sa renommée en fait l’un des entrepreneurs les plus importants du début du XIXe siècle. Installé rue Saint-Honoré, faisant travailler plus de quatre-vingt ouvriers en 1808. Son ascension sociale peu commune, l’excellence de sa production lui assurent une fortune certaine, qu’il place intelligemment dans de nombreux biens immobiliers, tant à Paris qu’à la campagne. A sa mort, sa veuve rachète le domaine de Yerres où elle s’installe pendant une quinzaine d’années et où elle réaménage la chambre parentale avec un mobilier extraordinaire encore en place aujourd’hui.


     

    La Maison des Caillebotte, qui sont de surcroît des cousins des Biennais, a donc toute légitimité pour évoquer la vie et l’œuvre de cet artiste remarquable.

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    https://www.proprietecaillebotte.fr/


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