• Martin-Guillaume Biennais L'orfevre de Napoleon 1er, la Cochere

    Martin-Guillaume Biennais L'orfevre de Napoleon 1er

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    Portrait de Martin Guillaume Biennais, vers 1835 par Léon Fleury (1804-1858), Huile sur toile 35.5 x 27.5 cm, Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau   

    Naissance 

    29 avril 1764 ou 29 mai 1764

    La Cochère (61)

    Décès 

    27 mars 1843

    Le Mesnil-Saint-Denis (78)

    Sépulture 

     

    Cimetière du Père-Lachaise

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    Le destin de Guillaume Martin Biennais est l’un des plus étonnants de la période napoléonienne, modeste artisan venu de sa province natale pour tenter sa chance à Paris et qui malgré les troubles de la Révolution deviendra l’un des fournisseurs privilégiés de l’empereur et sa famille et de la cour impériale. Simple tabletier à l’origine, fabricant de petits objets en bois précieux et notamment des boîtes de jeux, il sait très tôt diversifier son activité en proposant également des boîtes en acajou contenant des nécessaires. C’est à cette occasion qu’il rencontre le général Bonaparte en lui vendant à crédit un nécessaire avant son départ pour la campagne d’Italie. Sa boutique rue saint-Honoré Au Singe Violet offre alors à la nouvelle clientèle fortunée du Directoire de nombreux objets à la mode, tant de tabletterie, que d’ébénisterie. Il se présente alors comme « Marchand tabletier – ébéniste et éventailliste ». Bien loin de sa formation initiale, il organise son activité en sous-traitant les objets qui lui sont demandés, avec des artisans réputés comme les ébénistes Moreau ou Georges Jacob ou des architectes du pouvoir comme Percier et Fontaine. Dès le Consulat, Biennais oriente sa production vers l’orfèvrerie et devient le fournisseur du Premier consul aux Tuileries et à Saint-Cloud. Il restera pendant tout l’Empire le fournisseur de l’Empereur, de la famille impériale et des cours européennes. Sa renommée en fait l’un des entrepreneurs les plus importants du début du XIXe siècle. Installé rue Saint-Honoré, faisant travailler plus de quatre-vingt ouvriers en 1808. Son ascension sociale peu commune, l’excellence de sa production lui assurent une fortune certaine, qu’il place intelligemment dans de nombreux biens immobiliers, tant à Paris qu’à la campagne. A sa mort, sa veuve rachète le domaine de Yerres où elle s’installe pendant une quinzaine d’années et où elle réaménage la chambre parentale avec un mobilier extraordinaire encore en place aujourd’hui.


     

    La Maison des Caillebotte, qui sont de surcroît des cousins des Biennais, a donc toute légitimité pour évoquer la vie et l’œuvre de cet artiste remarquable.

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    https://www.proprietecaillebotte.fr/

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