• La mairie, article en construction

    La mairie

     

     

    La mairie, article en construction

     

    Elle s'élève sur l’emplacement des bâtiments canonial.

     La mairie.

    En 1791, le conseil municipal fit l’acquisition de plusieurs bâtiments du chapitre, vendus comme des biens communaux. La mairie fut installée à l'angle de la route de Rouen et de la place du parquet, tandis que la justice de paix siégeait à proximité de la tour nord de la cathédrale. (La gendarmerie au N°03 du chapitre en 1815) (ainsi qu’un dépôt de remonte, a partir de 1831, mise à disposition de chevaux, notamment pour l'armée, trouvèrent leur place dans I enclos canonial)

    Les dépôts de remonte étaient des établissements dont la tâche principale était de fournir des chevaux pour les unités militaires. Ils déclinent au cours du xxe siècle avec une cavalerie de moins en moins utilisée par les armées.

    Le 25 mai 1818, le premier dépôt de remonte est créé à titre expérimental à Caen (Quartier Lorge) et le second, l'année suivante, à Clermont-Ferrand. Le corps de la Remonte est créé au niveau national le 11 avril 1831

    La mairie, article en construction

     

    La restauration des tours de la cathédrale nécessite en 1821 la destruction des édifices qui adossaient à leur base. La construction d une nouvelle mairie entre 1842et 18218, entraina la destruction des bâtiments du chapitre longeant la route de Rouen et la place du Parquet. Ce choix répondait à plusieurs enjeux : fournir à l'administration municipale des bâtiments adaptés à ses fonctions, doter le cœur institutionnel de la ville d une place digne de ce nom et dégager la cathédrale des constructions qui étaient alors considérées comme  parasites. Le nouvel édifice témoignait aussi de la volonté du pouvoir religieux. Le maire de l'époque, Pichon Prémeslé, inaugura la mairie en y mariant sa fille avant de la conduire à la cathédrale pour le mariage religieux.

     

    Le plan du projet de mairie, établi par I architecte départemental Dedaux, comprenait aussi une salle de justice de paix ainsi qu’une salle d’asile où I on accueillait les très jeunes enfants à I époque de la Révolution industrielle pour permettre aux ouvrières d’aller travailler. Le bâtiment se caractérise par un péristyle profond surmonté d’un fronton de style grec, décoré des armes de la ville, Un vaste perron permet d’accéder à I intérieur du bâtiment.

     

    L’école artisanale de Sées, formant aux professions du bâtiment et comprenant en particulier un atelier de sculpture réputé, avait ses  bureaux au rez-de-chaussée comme en témoigne I’inscription de la porte ouest.

     

    Des sculptures de l’un des professeurs, A. Mottin, se retrouvent dans toute la ville : frontons de I’ancien collège et de I abbaye Saint Martin, enseignes commerciales en bas reliefs, statuaires des angles de rue…

     

    Sous le parvis de la cathédrale refait en 2009, sont ensevelies une trentaine de tombes datant du XI au XIIIe. A l'époque, les cimetières étaient situés à l’ouest des églises ou occident, consacrant ainsi l'étymologie latine (occidere=finir, mourir, pour signifier la course du soleil).

     

    Les vestiges archéologiques découverts à Sées permettent de raconter 20 siècles de son histoire. Depuis 1848, la cité épiscopale vit sous la double protection de la mairie et de la cathédrale.

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