• SITUATION DANS L’ORNE

    La déclaration de guerre a été accueillie dans un élan de ferveur patriotique dans l’Orne,

    comme dans le reste de la France, malheureusement l’annonce des défaites successives

    frappe la population de stupeur.

    Le 4 septembre, les nouvelles de l’avènement de la République et de l’abdication de l’Empereur parviennent à Alençon. Dans l’Orne, Elles sont reçues avec inquiétude par une population

    traditionnellement conservatrice. Le 6 septembre, un nouveau préfet est nommé par le gouvernement de la Défense nationale.

    PRÉLIMINAIRES DES COMBATS DANS LE PERCHE

    Les Prussiens sont conscients qu’une armée de secours va tenter de briser le siège de Paris

    et leur état-major pense que la menace principale viendra de l’ouest et en particulier du

    Perche où les collines et les nombreuses forêts favorisent la discrétion d’un rassemblement

    militaire. Pour faire face à ce risque, ils constituent une armée : « l’armée Abteilung » qui est

    confiée au Grand Duc de Mecklembourg. Cette armée avance par Houdan vers Dreux, combat

    à Chérisy et s’empare de Chartres.

    LE DISPOSITIF FRANÇAIS

    Les faibles troupes françaises sont en position aux lisières est du massif forestier de Senonches

    et de La Ferté-Vidame, mais le colonel Marty ayant abandonné précipitamment Digny et battu

    en retraite en direction de Longny-au-Perche, la gauche française se trouve dangereusement

    découverte.

    Le colonel Rousseau décide donc la retraite et le rétablissement sur une ligne la MadeleineBouvet - Bretoncelles - La Fourche. Le grand Duc veut s’emparer de Nogent-le-Rotrou mais

    le terrain devient de plus en plus difficile à mesure qu’on s’avance dans le Perche et il croit

    toujours rencontrer le gros de nos forces et s’attend à une vive résistance.

    Il décide de se concentrer davantage et donne l’ordre au 1er corps bavarois de se porter le

    lendemain, 21 novembre, entre Condé-sur-Huisne et Thiron-Gardais et à la 17e

     division de

    renforcer sa droite, à La Madeleine-Bouvet.

    LES COMBATS DU 21 NOVEMBRE 1870

    LA MADELEINE-BOUVET

    La GUERRE FRANCO-ALLEMANDE de 1870-1871 dans l’Orne

    La 17e

     division, qui progresse sur l’axe Senonches-Belhomert - La Madeleine Bouvet ne peut

    occuper ce village qu’après s’être emparé de plusieurs barricades défendues par un bataillon

    de mobiles du Finistère et des francs-tireurs.

    Le commandant Mathieu, chef de la garde sédentaire de Longny-au-Perche est blessé et

    capturé près de la barricade du lieu-dit « les Déserts ». Hospitalisé à Dreux, il succombe une

    semaine plus tard.

    Les Prussiens harassés par les combats et sous l’emprise de l’alcool vont se livrer à des

    exactions en particulier à la ferme de l’Aritoire où ils fusillent des soldats blessés et incendient

    des bâtiments.

     


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  • TOMBES ET MONUMENTS DANS L’ORNE

    Alençon 

    Dans le cimetière Saint-Léonard à Alençon Date d’inauguration : 1871-1873 Nature : Fosse commune 28 militaires français, morts à Alençon pendant la guerre, avaient été inhumés au cimetière de la paroisse Saint-Léonard, dans deux fosses communes, et 4 autres dans le cimetière de Montsort. On a réuni leurs restes mortels au cimetière de Saint-Léonard, dans un terrain de 4 mètres, que la commune a concédé gratuitement et sur lequel elle a fait ériger, à ses frais, un monument funéraire en granit gris, de 4 mètres de hauteur, formé d’une pyramide quadrangulaire, terminée en pointe de diamant et posée sur un piédestal soutenu par un soubassement en pierre. Sur la face principale, au-dessous d'une croix gravée, on lit l’inscription suivante: «A la mémoire des soldats français, morts en combattant pour la patrie, sous les murs de la ville, le 21 janvier 1871. La ville d'Alençon.» 

    TOMBES ET MONUMENTS DANS L’ORNE GUERRE 1870

    Alençon : dans le cimetière Saint-Léonard à Alençon 

    Nature : Monument du capitaine Duchamp. Un capitaine de la 2e compagnie des francs-tireurs de Paris, tué aux portes de la ville, le 15 janvier 1871, repose au cimetière de Saint-Léonard, dans un terrain de 2 mètres superficiels, concédé gratuitement par la commune. Ses camarades lui ont élevé un monument funéraire en granit gris d'Alençon. Il a 3 mètres de hauteur, et consiste en une colonne tronquée, posée sur un piédestal. La face principale porte l’inscription suivante : «A la mémoire de E. Duchamp, capitaine des francs-tireurs de Paris, mort au champ d’honneur, le 15 janvier 1871, sa compagnie reconnaissante.»

    TOMBES ET MONUMENTS DANS L’ORNE GUERRE 1870

     

    Alençon

    dans lecimetière Saint-Léonard à Alençon

    Nature : Monument du Souvenir Français.

    Date d’inauguration : En 1911, le Souvenir Français commémore

    le 40e

     anniversaire du combat d’Alençon aux morts de 1870-1871

    et sous la Présidence de Monsieur le Préfet de l’Orne, des notabilités

    de la ville, de l’armée, de la municipalité et de M. Dariac député

    républicain, inaugure le monument de l’officier au drapeau qui est au

    centre de la nécropole à la mémoire des soldats morts pour la Patrie.

    (Durant les guerres de 1870-1871 et de colonisation.)

    TOMBES ET MONUMENTS DANS L’ORNE GUERRE 1870

    ...

    Alençon Sur la façade de la banque « Société générale » 17, rue Saint-Blaise. Nature : Plaque commémorative Souvenir Français

    Eugène Lecointre, Maire de la ville d’Alençon en 1870-1871, est décédé

    en 1902 à son domicile, 17, rue Saint-Blaise à Alençon. Une plaque fixée

    en 1880 sur la façade de l’immeuble, a été brisée sur l'ordre des Allemands

    le 30 juin 1940 et remplacée le 12 août 1955, rappelle sa digne conduite

    lors de l'occupation des Prussiens et une rue de la ville porte son nom

    depuis 1923.

    TOMBES ET MONUMENTS DANS L’ORNE GUERRE 1870

     


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