• Terrible incendie a Ste Croix de Saint-Lô 1885

    Terrible incendie a Ste Croix de Saint-Lô 1885

    Chateau du haut Poirier

     

    Pour Faire court, Si  Marie BEAUGUILLOT  (femme Vaudoré) N'avait pas sauvé ses propre enfants avec le courage d'une Servanrte, il n'y aurait pas de descendance et ma derniere petite fille ne serait pas née... Voila, Voila...!

    Lien base perso

    Divers articles de presse plus les plans cadastraux du lieu du Chateau du poirier (du haut) mais chateau detruit et la commune a etait rattaché a Saint .

    Terrible incendie a Ste Croix de Saint-Lô 1885

     

     

    Terrible incendie a Ste Croix de Saint-Lô 1885

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    Terrible incendie a Ste Croix de Saint-Lô 1885Terrible incendie a Ste Croix de Saint-Lô 1885

     La ville de St Lo a reutilisé le terrain pour en faire le parc urbain

    Terrible incendie a Ste Croix de Saint-Lô 1885

     

    Terrible incendie a Ste Croix de Saint-Lô 1885

     entre de l'ancien chateau

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     Emplacement de l'ancien chateau

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    Histoire du Poirier

     LE POIRIER.-

    L'hôtel du Poirier ou Perier, très voisin du Burel et desservi par le môme chemin rural, était, à la différence de ce dernier, compris dans la Bourgeoisie de Saint-Lo, ainsi que cela résulte des chevauchées opérées en 1409, 1617 et 1676, en vue de reconnaître les limites des terres sises en Boureage. Nous Douvions dès lors ne pas ranger cet hôtel parmi les villages ae Saint-Lo. Mais comme les terres qui en dépendaient à Torigine et qui avaient une assez grande étendue, ont formé des propriétés distinctes sous les noms de Poirier-de-Bas, Poi- rier-du-Milieu et Poirier-de-Haut, nous avons cru à propos de consacrer une notice à tout Tensemble de cet ancien domaine sis à Sainte-Croix.

    Doit-il son nom à une famille Perier ou Perrier ou le lui imposa-t-il ? Nous ne saurions résoudre cette question ; mais il nous parait établi que terre et famille se rattachent Vune à Tautre.

    Nous rencontrons, en effet, dès b XII* siècle, entre 1151 et 1184, un Alanus de Piris figurant à côté de Willelmus de Petra/icta, comme témoin à la Charte de donation ou de confir- mation à l'Eglise de Saint-Lo (église Sainte- Croix^ par Richard, Evéque de Coutances, de la moitié de l'église de Saint-Ebremond- de-Bonfossé. Or les terres du Poirier relevaient en presaue totalité de la seigneurie de Pierrefitte, situées, comme elle, en la paroisse de Sainte-Croix-de-Saint-Lo. D'un autre côté, au xui* siècle (1237-1293), les de Piris sont assez nombreux à Saint-Lo même : c'est en 1237, Guillaume qui aumône à THôtel- Dieu « tout ce qu'il percevait dans la masure d'Agnès la « Feu- trière » propriétaire au Flaguay, terre riveraine du Poirier et sur laauelle existait encore, en 1409, la CroK-au-Fei/^ry, élevée sur le bord de l'ancien chemin de Saint-Lo à Caen, aujourd'hui chemin de Saint-Lo à Saint-Jean-des-Baisants. En 12/t6, on rencontre Nicolas ; en 1253, Michael ; en 1256, Richard et Matilde de Piris, mari et femme; en 1296, Typhane de Perier (sic). Au XIV*, nous relevons le nom de Thomas du Perier, mort curé de Saint-Ebremond-de-Bonfossé ; cette forme française se reproduit au xvi«, chez Pierre Perier, propriétaire de maisons sises à Saint-Lo, rue Bas-Torteron, et aussi dans le titre de sieur du Peyrier et Perier porté en 1549, par Richard de la Dançye, et en 1573 et 1583, par Guillaume de la Dangye, héri- tier ae Richard.

    Le Poirier et ses dépendances territoriales étaient tenus partie de la Baronnie de Saint-Lo, partie du Fief terre et seigneuBook page image

    Jacques du Prey n'ayant |;)as fait de brillantes affaires, ses beaux-frères prirent avec lui divers arrangements qui furent attaqués jusques en cour de Parlement, par Maître Guillaume le Trésor, dont les prétentions furent repoussées par arrêt du 12 février 172/». Le 16 mai suivant, les sieurs Samt, Gohier, et Chastrefou convinrent de vendre la terre de la Seigneurie pour acquitter les dettes de leur beau-frère Jacques et de parta- ger entre eux celle du Poirier.

    Le lot échu à Jacques Gohier est demeuré la propriété de sa famille jusqu'au commencement de ce siècle Le 20 novembre 1833 et le 10 novembre 1834, un de ses descendants, dame Marie-Jacqueline-Françoise Gohier, veuve d'un sieur Oger dit Secqueville, après en avoir cédé quelques parcelles à divers habitants de Saint-Lo, vendit la terre dite des Arguillettes, comprenant l'ancien hôtel du Poirier et ses alentours, à M. et à M"' Barbuda, de Saint-Lo, dont les enfants la possèdent aujourd'hui. Toutefois une certaine partie de leur terre pro- vient d'acquisitions faites de nommés Heurtevent et Aze représentant le droit de Catherine Gillet, leur mère. Il est presque établi que M. Yibert, de Saint-Lo, tient, sinon en totalité, au moins pour partie, le lot échu en 1724 à Jacques Chastrefou.

    Notons ici, que le Pré Saint-Lo, dont une parcelle est occupée par les abattoirs, dépend toujours de ce qui fût jadis la terre du Poirier-de-Bas. Il contient une fontaine portant également le nom du saint Patron de notre cité.

    Si, pour le Poirier-de-Bas, bon nombre de renseignements nous lont défaut ; ils nous mancfuent presqu'absolument pour le Poirier-du-Milieu et le Poirier-de-Haut. Ce dénuement proviendrait-il de ce que ces terres, quoique faisant partie du domaine fîieffé de la Seigneurie de PierrefiUe, auraient été tenues en roture parles seigneurs du lieu ou par leurs puinés? Nous serions assez portés à le croire, en présence d'un contrat du 5 octobre 1678, passé, entre demoiselle Hortense Arnouf, veuve de Jean de la Gonnivière, écuyer, sieur d'Arganchy, d'une part, et Ravend de Parfourru, sieur du Poirier, d'autre part, lequel énonce que ce Ravend avait fiefiTé la terre en ques- tion moyennant une rente viagère de 500 livres tournois.

    Ajoutons qu'en 1723 , dame Catherine Joachinne de la Gonnivière, veuve de Jean de Parfourru, écuyer, seur d'Arganchy, recueillit le Poirier dans la succession de sa mère et qu'elle était citée devant le Baillage de Saint-Lo par Ravend Gabriel de Parfouru, oui réclamait son tiers coutumier; qu'en 1773, la terre et ferme du Poirier appartenaient à la demoiselle du Hamel (une Hol^l, sans doute) appelée elle aussi en justice pour une question de voisiné par haute et puissante dame Catherine Françoise Le Cornier, patronne Baronne d'Angerville le Martel, Dame et patronne ae Saint-Hélène de

    Turiot, Dame de Saint-Jouvin, Labeville, Bruncourt, Briour, etc, etc, veuve de messire Louis-François- Jacques-Claude de Boutran, chevalier ; qu'enfin, en 1779, (le 25 novembre) Jacques Cariot, officier garde-côtes, fieffa le tout à M. de la Gervaisière- Gûurtin, dont hérita Mle Desplanques, sa fille, et qui appar tient maintenant à M. Hervieu, ancien avoué à Saint- Lo.

    Lepinard.

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