• ROUÉS ET ÉCORCHÉS VIFS

    LES FRÈRES D’AUNAY SONT ROUÉS ET ÉCORCHÉS VIFS, ÉMASCULÉS, DÉCAPITÉS ET PENDUS PAR LES AISSELLES

    19 avril 1314 : le scandale des amants de la tour de Nesle

    À Pontoise, en ce 19 avril 1314, les frères Gauthier et Philippe d’Aunay sont roués vifs, écorchés vifs, émasculés, du plomb soufré en ébullition est épandu sur eux, ils sont traînés par des chevaux avant d'être décapités puis leurs corps sont pendus par les aisselles à des gibets (en fin d’article, vous pouvez lire une description des supplices subis par les frères d’Aunay .

    L'histoire..!

    Le roi Philippe IV dit, le Bel, a quatre enfants. Il marie sa fille au roi d'Angleterre et ses fils aux héritières de grands seigneurs bourguignons. Philippe est un monarque austère qui espère que ses belles-filles, ses brus, sauront se tenir en épouses responsables. Mais sa propre fille lui apprend que deux de ses brus sont infidèles. Le roi lance une enquête et se prépare à punir de manière épouvantable les jeunes filles et leurs amants. Ce qu'il ne sait pas, c'est que toute cette histoire mènera inexorablement la France vers la Guerre de Cent Ans.

    Les amants de la tour de Nesle

    En 1313, le couple royal d’Angleterre rend visite au monarque français. A cette occasion, Isabelle offre à Marguerite et à Blanche de sublimes aumônières, des sortes de bourses que l’on accroche à la ceinture.

     

    Lorsqu’elle retourne à Londres, elle remarque quelques mois plus tard deux chevaliers normands au cours d’un banquet, les frères Gauthier et Philippe d’Aunay. Ils portent à la taille les mêmes aumônières qu’elle avait offertes à ses belles-sœurs.

     

    Elle signale à son père le roi qu’elle suspecte ces dernières d’adultère. Philippe le Bel les fait surveiller et… scandale ! L’enquête confirme les accusations. Marguerite et Blanche trompent leur mari avec Philippe et Gauthier d’Aunay.

     

    Les amants se réunissent dans la tour de Nesle, sur la rive gauche de la Seine, à Paris.

     

    Le supplice des amants

    Les deux chevaliers sont arrêtés. Ils sont torturés pour les faire avouer, ce qu’ils font. Ils sont alors déclarés coupables de lèse-majesté.

     

    Ils sont mis à mort à Pontoise le 19 avril 1314 de la pire des manières. Ils sont roués, écorchés vifs, émasculés, recouverts de plomb soufré en ébullition, traînés par des chevaux et enfin décapités, avant que leurs corps ne soient pendus par les aisselles à des gibets.

     

    Leurs maîtresses, elles, ont la tête rasée, sont obligées de porter la bure - ce vêtement religieux particulièrement inconfortable - et sont emprisonnées à vie.

     

    Jeanne, la dernière des belles-filles du roi, est accusée d’avoir caché la relation des deux autres. Mais elle est relaxée, probablement grâce à l’intervention de son mari.

     

    Certains chroniqueurs assurent que cette affaire a accéléré la mort de Philippe le Bel, qui décède la même année, le 29 novembre.

     

    Elle complique aussi l’héritage du roi. Ses trois fils lui succèdent tour à tour, mais des problèmes de succession entraînent irrémédiablement la France dans la Guerre de Cent Ans contre l’Angleterre.

    « Essai, Essay (61)Rémy DOUIN, orphelin de guerre Caen (14) »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :