• Nicolle Paul

    Paul Nicolle (1884-1952)

    Nicolle Paul

    historien normand Paul Nicolle, décédé à Paris le 6 Mars 1951. Né à Mézidon, le 10 août 1884, il fit de solides études au collège de Vire, fut nommé, le 14 octobre 1906, répétiteur au collège de Bernay, où il prépara la licence d'histoire. Reçu licencié à la Faculté de Caen, Le 13 novembre 1908, il obtenait son diplôme d'étudiés supérieures en juin 1909. Répétiteur au collège de Saint-Lô, au mois d'octobre 1909, il occupa ensuite les chaires de professeur d'histoire aux collèges de Sées (1910) et de Vire (1913).

     

     

    Il prit part à la première guerre mondiale comme volontaire, s'y conduisit vaillamment, fut blessé et cité (trente ans plus tard son comportement patriotique devait attirer sur lui l'attention de la Gestapo et l'obliger à quitter temporairement Paris pour se réfugier dans l'Orne, à Bellou-en-Houlme) . Rentré dans ses foyers, il consacra désormais les loisirs que lui laissait l'enseignement, à une thèse sur L'Histoire de Vire pendant la Révolution (1789-1800), qui lui valut le titre de docteur es lettres, avec la mention « très honorable », le 25 juin 1923. Il avait dédié cet important ouvrage au professeur Aulard et à ses maîtres de la Faculté des Lettres de l'Université de Caen.

    Ce brillant succès universitaire devait conduire son auteur au lycée d'Alençon, où il enseigna de 1926 à 1937. Appelé au bureau du Comité départemental de l'Orne pour la recherche et la publication des documents économiques de la Révolution, que nous avions réorganisé en 1926, il donnait à notre bulletin de janvier-juin 1929 un article sur L’utilisation des Archives communales pour l'Histoire de la propriété foncière à la fin du XVIII° siècle, suivi d'une étude sur La répartition de la Propriété foncière à Condé-sur-Sarthe en 1791-1792 (n° de juillet-décembre).

     

    Une circulaire du 13 octobre 1930 ayant invité les membres du Comité à dresser le bilan des ressources relatives à l'étude des cahiers de doléances pour les Etats généraux de 1789, il y répondit par un long article, - auquel il nous demanda de collaborer, - sur les Cahiers de Doléances en 1789 dans la Région ornaise (juillet-décembre 1930, janvier-juin 1931 et 1935). Enfin il entreprenait la publication de la curieuse Correspondance reçue par le Représentant du Peuple Fourmy, député de l’Orne à la Convention (bulletins de 1931 à 1938).

     

    Entre temps il s'était intéressé à un autre conventionnel ornais, le Girondin Valazé. Publié en 1933 chez Félix Alcan, le livre qu'il lui consacra, et dont l’élaboration avait été suivie par Albert Mathiez, fut préfacé par M. Georges Lefebvre. L'année suivante, il donnait aux Annules historiques de la Révolution française un. article sur Les meurtres politiques d'Août et Septembre dans le Département de l'Orne (n° de mars-juin 1934). Appelé à Paris en 1937, au lycée Claude-Bernard où il termina sa carrière en 1948, et devenu le secrétaire adjoint du Comité directeur des Etudes Robespierristes, il continua sa collaboration aux Annales : Le Mouvement fédéraliste dans l'Orne en 1793 (no de janvier-octobre 1938) ; La Fille d'Hébert (octobre-décembre 1947) ; Note sur J. C. Marquât, le dernier imprimeur du Père Duchesne (janvier-mars 1948).

     

    Ajoutons enfin que Paul Nicolle avait obtenu le prix Alphonse Peyrat pour l'ensemble de sa contribution à l'histoire de la Révolution et qu'à La Barre-de-Semilly (Manche), où il s'était retiré, il mettait la dernière main à une biographie de l'Alençonnais Hébert, quand la mort interrompit ses travaux historiques. Souhaitons que ce précieux manuscrit, auquel il attachait une importance particulière, trouve prochainement un éditeur.

     

    Paul Nicolle était un maître dans toute l'acception du terme. Ses anciens élèves, devenus et demeurés ses amis, n'ont perdu ni le souvenir ni le profit de son enseignement direct, objectif, précis et vivant, puisé aux sources mêmes d'une érudition qui ne fut jamais rebutante. Ils n'ont pas compris que cet universitaire, qui figura pendant tant d'années sur la liste d'aptitude à l'enseignement supérieur, n'ait pas été appelé à une chaire de Faculté. Ils se sont également étonnés de ce qu'à côté de la croix de guerre et de la rosette de l'Instruction publique, une autre distinction méritée, mais que sa modestie lui interdisait de solliciter, n'ait pas souligné, en fin de carrière, la valeur exceptionnelle du professeur et de l'historien. On nous permettra de partager leur étonnement et leurs regrets.

    La famille Nicolle est originaire du departement de la manche (50)

    Généalogie

    Paul Albert Louis NICOLLE   (lien base perso)

    Né le 10 août 1884 - Mézidon (14)

    Décédé le 6 mars 1951 - Paris (75), à l'âge de 66 ans

     

    Enseignant, Docteur ès lettres

    Marié le 9 août 1910, La Barre de Semilly (50), avec Eugénie Léonie LEMERAY

    Son pére travaillait aux chamins de fer de l'Ouest d'ou la naissance de Paul sur Mezidon..

    Le pére 

     Jean Louis Bernardin NICOLLE    

    Né le 4 janvier 1858 - St-Fromond (50)

    Décédé

     

    Employé de chemin de fer de l' Ouest

    Nicolle Paul

     

    Marié le 1er février 1883, Airel (50), avec Louise Clementine Julia LABBE 1863-1953 .

    Parents de Jean louis Bernardin

    Jean Louis etait un enfant naturel de

     Bonne LOUISE   (Bonne Dit le Danois ou le DUNOIS) 

     

    Née le 16 août 1822 - Airel (50)

    Décédée le 19 février 1885 - St Fromond (50), à l'âge de 62 ans

     

    Couturière

     

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