• MALLET Charles Louis Joseph le Merlerault (61)

    Mallet le Merlerault

    MALLET

     

    MALLET Charles Louis Joseph

    né le 04 mars 1911  Le Merlerault (61)

    décédé le 05 mars 1945 Melek, Mauthausen ( Allemagne)

     29 avril 1953 :Décoration

    Ordre de la Libération Décoration : Médaille Decret : 29/04/1953 JO : 07/05/1953

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    tables incorporation militaire 1931, pas d'acte en ligne

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    Matriculeau KL Natzweiler 7612

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    Distinction - Mauthausen (Allemagne)

    Statut militaire Unité Groupe Turma et Vengeance Mention Mort pour la France Cause du décès mort en déportation Sources Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 87348.

    https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523d05b2c5258

    Carrière

    Famille résistance

    forces françaises combattantes (FFC), déportés et internés de la résistance (DIR), forces françaises de l’intérieur (FFI)

    Nom du réseau des forces françaises combattantes

    TURMA-VENGEANCE

    Statut

    déporté résistant

    Cote(s)

    Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 387350

    Service historique de la Défense, Caen SHD/ AC 21 P 568850

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    Le 25 février 1944, un wagon cellulaire est accroché au train en partance de la gare de l’Est pour Berlin. 54 hommes y sont enfermés pour être déportés au KL Natzweiler. A Strasbourg, le wagon est décroché et laissé sur une voie de garage, pour être ensuite accroché à un autre train à destination de Rothau, dernière étape avant la montée vers le camp qui s’effectue, en règle générale en camion ou à pied. A leur arrivée au camp, comme tous les autres déportés, ils sont immatriculés, vêtus et doivent peindre les lettres NN sur leurs vêtements pour les distinguer des autres.

    Ce groupe est avant tout caractérisé par le nombre de décès important par rapport à l’effectif de départ : ainsi, près de 75 % des « NN » embarqués à la gare de l’Est ne reviennent pas de déportation.

     

    Cette mortalité élevée peut s’expliquer par les facteurs habituels : les interrogatoires sous la torture menés au cours de l’internement et au camp sont souvent mentionnés dans les témoignages des déportés rescapés et il ne fait aucun doute que beaucoup de résistants, compte tenu de leur rôle avant leur arrestation, sont décédés rapidement des suites de ces blessures. Les 11 décès dénombrés au KL Natzweiler parmi les arrivées du 25 février sont tous enregistrés entre mars et juin 1944, c’est-à-dire après moins de quatre mois de déportation. Les conditions dans les camps, celles terribles des transferts qui durent plusieurs jours et qui sont nombreux sont aussi une cause de décès importante. Mais, elle peut être aussi la conséquence du traitement infligé aux membres de la résistance organisée qui sont majoritairement représentés dans ce transport : 6 membres du réseau Alliance, condamnés à mort, sont transférés du KL Natzweiler à la prison de Ludwigsburg pour y être fusillés en juillet 1944 ; les 4 membres de l’Organisation Civile et Militaire arrêtés dans le département de la Charente sont décédés relativement tôt au cours de leur déportation.

     

    Hormis le cas particulier des fusillés à Ludwigsbourg, le devenir des « NN » après le KL Natzweiler est variable : 16 sont envoyés à la prison de Brieg en juin 1944, 2 à la prison de Wohlau en avril. Le transfert vers ces prisons indique le jugement dans la ville proche de Breslau. Seulement, l’accumulation des affaires et le retard pris dans leur instruction entraînent un faible nombre de jugements. Ici, cinq personnes ont été jugées. L’abandon de la procédure « NN » entraîne de nouveaux transferts, fin 1944, vers les camps de concentration de Gross Rosen, de Buchenwald et de Dora. 19 déportés ne quittent pas le KL Natzweiler pour les prisons de Brieg et de Wohlau, ils sont évacués vers Dachau au mois de septembre 1944.

     

    Quatre des 7 rescapés connus sont libérés le 29 avril 1945 au KL Dachau ; et 1 au Kommando d’Allach le lendemain. Les 2 autres le sont au KL Ravensbrück et à Ebensee, Kommando du KL Mauthausen.

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