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Le grand hiver Année 1709 Saint-Berthevin-la-Tannière en Mayenne
Le grand hiver Année 1709 Saint-Berthevin-la-Tannière en Mayenne
Dans cette année 1709 nous pouvons dire avoir eu le grand hyver puisque viron le dix janvier quinze jours durent viron le vingcinq fevrier il a fait un froid qui surpasse celuy de memoire d’homme tous les jardinag(y)es, perdus, les lauriers se sont perys, lhiere, les houx, les chataigners, noyers, morts, les poiriers la plus part ont perys les entes bien endomagées, tous les bleds seigles, froment rouges, lins en plusieurs pays ont eté perdus par le froid, les vignes touttes mortes selon le raport de plusieurs du pais de vignobles. quantité de personnes morts de froid on m a dit qu’a paris on en voyait quelques fois par jour 80 ou cent morts de froid.
La perte de tous les grains par le froid à causé une cherté jointe avec la disette excepté les avoinnes en ces pais, et orges en le haut pais, et aussy les froments noirs en ce pais … qui ont un peu soulagé les bleds seigles à goron (ditte mesure ?) y à vallu douze livres six sou le plus haut prix mais le commun prix à eté pendant plusieurs mois neuf dix livres. les froments noirs au temps de la semaison de 1709 y a vallu huit livres le plus haut prix mais le prix commin, quatre, cinq, six livres, les avoinnes menuës y sont allée jusques à cinquante cinq sou, le commun prix quanrante quarante cinq sou les grosses avoinnes trois livres
dix huit sou le plus haut prix mais de un ecu le commun. Le cidre de normandie à couté cent livres le tonneau on le vendoit à mayenne huit sou le pot en ces pays icy six sou sept sou le pot. Le
vin blanc ving, vingquatre, vinghuit sou le pot le rouge d anjou trente sou. le pain à paris y à vallu huit sou la livre petit poids beaucoup de temps mais le prix commun 6-7
sou. le pain de froment rouge fort rare en ces pais on ne voyait commmunement en marches et cher les boullangers que du pain de froment nois ou sarasin ou d avoinne.
Dans cette année1709 nous pouvon dire avoir eu le grand hyver puisque viron le dix janvier quinze jours durent viron le vingcinq fevrier il a fait un froid qui surpasse celuy de memoire d’homme tous les jardinag(y)es, perdus, les lauriers se sont perys, lhiere, les houx, les chataigners, noyers, morts, les poiriers la plus part ont perys les entes bien endomagées, tous les bleds seigles, froment rouges, lins en plusieurs pays ont eté perdus par le froid, les vignes touttes mortes selon le raport de plusieurs du pais de vignobles. quantité de personnes morts de froid on m a
dit qu’a paris on en voyait quelques fois par jour 80 ou cent morts de froid.
La perte de tous les grains par le froid à causé une cherté jointe avec la disette excepté les avoinnes en ces pais, et orges en le haut pais, et aussy les froments noirs en ce pais … qui ont un peu soulagé les bleds seigles à goron (ditte mesure ?) y à vallu douze livres six sou le plus haut prix mais le commun prix à eté pendant plusieurs mois neuf dix livres. les froments noirs au temps de la semaison de 1709 y a vallu huit livres le plus haut prix mais le prix commin, quatre, cinq, six livres, les avoinnes menuës y sont allée jusques à cinquante cinq sou, le commun prix quanrante quarante cinq sou les grosses avoinnes trois livres dix huit sou le plus haut prix mais de un ecu le commun. le cidre de normandie à couté cent livres le tonneau on le vendoit à mayenne huit sou le pot en ces pays icy six sou sept sou le pot. Le vin blanc ving, vingquatre, vinghuit sou le pot le rouge d Anjou trente sou. le pain à paris y à vallu huit sou la livre petit poids beaucoup de temps mais le prix commun 6-7 sou.
Le pain de froment rouge fort rare en ces pais on ne voyait commmunement en marches et cher les boullangers que du pain de froment nois ou sarasin ou d avoinne.
« Chateau du Fontenil Saint Sulpice sur Risle demande d'inhumation d'un homme péri dans la neige et trouvé par ses enfants 09/02/1709 Monts-en-Bessin, Calvados »
Tags : sou, pais, livre, prix, froment, hiver, froid, 1709, mayenne, neige
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