• Fonderie de Pontchardon

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    Avant que l'usine n’existât, on comptait à PONTCHARDON une cinquantaine d'hommes qui tissaient en hiver .... Pour ceux qui ont connu Pontchardon en pleine activité et/ou qui aimeraient en mieux connaître l'histoire.

    La fonderie de PONTCHARDON

    Dans cette petite commune proche de Vimoutiers (dont elle fut le « réservoir humain ») existait jusqu’aux années 2000, dans un ancien établissement religieux, Aucune description de photo disponible. une fonderie installée là depuis de très nombreuses années.    

    Elle est très certainement la suite logique de l’industrie du fer fondée dès l’époque gauloise sur le Plateau du Sap.

    Faisant à une époque partie de la S.F.A.R. (Société de Fonderie et Ateliers de Randonnai) dont le siège et l’une des usines étaient située à Randonnai, dans le Perche, elle a compté plusieurs milliers d’ouvriers.

    Elle travaillait pour des clients prestigieux et notamment pour des fabriques automobiles et de tracteurs agricoles aux Etats-Unis comme FORD ou PORSCHE...

    Traitant le fer, au départ, cette usine, qui avait déjà adopté son statut d’industrie au milieu du XIXe siècle, s’était spécialisée dans les ustensiles en fonte et en cuivre. Elle faisait preuve d’un sérieux savoir-faire.

    Alors que la plupart des usines métallurgiques disparaissaient car non armées pour affronter la concurrence, la Fonderie de Pontchardon connaissait un certain essor.

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    J’ai visité l’usine de Pontchardon dans les années 1970 en compagnie du Sous-préfet d’Argentan et sous la conduite du P.D.G. de l’époque.

    Le spectacle dantesque qui m’a alors été offert de voir m’a horrifié ! Le décor était sombre et vieillot, tout couvert de suie ! 

    Nous étions revenus à la période de « Germinal », décrite par Zola !

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    La fonte en fusion était convoyée, sans aucune sécurité, dans les couloirs de circulation des travailleurs.

    Le Président Métra avait pour habitude de clamer qu’on entrait dans ce métier comme « en religion » !... Mais, la vocation était-elle partagée ?

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    Toujours est-il que j’ai une profonde estime pour les ouvriers de la SFAR, notamment depuis cette date.

    Je comprends que la gamelle dans un sac en plastique sur le dos et la face noircie par les scories, comme la plupart des mineurs, ils aient besoin d’un « sas de décompression » avant de rentrer en leur domicile avec leur maigre salaire ! 

    Extrait de l'"INDUSTRIE DU FER EN NORMANDIE OCCIDENTALE" de Gérard ROGER.

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    M.Maurice BOITTIN, Archiviste de la S.H.V.

    Monsieur Maurice BOITTIN, qui était archiviste de la SOCIETE HISTORIQUE DE VIMOUTIERS était dans les années 1950 ouvrier d'entretien à la Fonderie de PONTCHARDON. Féru d'histoire, il m'avait raconté le passé de cette insitution qui était jadis un monastère!

    Le travail du métal et notamment du fer, est très ancien dans la région de Vimoutiers-Le Sap.

     

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    comme elle faisait restaurant (Francoise) en faisant aussi des plat du jour a emporter, tous les jeudi midi ma mere en remontait car on avait pas ecole le jeudi...

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