• Bohémond de Hauteville, prince d'Antioche († 1111)

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    Bohémond de Hauteville, prince d'Antioche († 1111)

    Bohémond de Hauteville, prince d'Antioche († 1111)

     

    Fils de Robert Guiscard. Il aide son père dans les campagnes menées contre les Byzantins et, à la mort de Robert Guiscard, hérite de la principauté de Tarente. Il part à la première croisade en 1096 et fonde la principauté d'Antioche dont il se déclare prince. En 1101 il est fait prisonnier par les Turcs et est libéré contre rançon au bout de deux ans. Il meurt en 1111 après avoir échoué à reconquérir sa principauté laissée en régence à son neveu et compagnon de croisade, Tancrède.

     

    David Ier, roi d’Ecosse (1084 - 1153)

    Bohémond de Hauteville, prince d'Antioche († 1111)

     

    David, fils de Malcolm Canmore, devint roi d’Ecosse en 1124. Il encouragea l'établissement de nombreux seigneurs anglo-normands et entreprit de réformer la propriété foncière par l'introduction de lois et privilèges féodaux comparables à ceux en vigueur en Angleterre. David mit aussi en œuvre la réforme de l’Eglise écossaise selon le modèle romain. Il s’allia à l’Emperesse Mathilde contre le roi Etienne et revendiqua les comtés de Cumberland, Northumberland et Westmorland. Après l’invasion de l’Ecosse par Etienne en 1138, David répliqua en attaquant l’Angleterre mais fut battu à la bataille de l’Etendard près de Northallerton, dans le nord du Yorkshire. David fonda les premières villes d’Ecosse, y compris Edimbourg où fut établie l’abbatiale de Holyrood, fondée selon la légende, pour racheter le péché d'avoir pris part à une chasse le dimanche, jour du Seigneur.

     

    Etienne de Blois, duc de Normandie (1135-1144), roi d'Angleterre (1135-1154)

    Bohémond de Hauteville, prince d'Antioche († 1111)

     

     

    Etienne, comte de Mortain, s’empara du trône d’Angleterre à la mort d’Henri Ier en 1135. Il était le second fils de la fille de Guillaume le Conquérant, Adèle, et avait épousé Mathilde, fille du comte de Boulogne. Son frère cadet était Henri de Blois, l’ambitieux évêque de Winchester. Dans une chronique contemporaine de Gautier Map, Etienne est décrit comme "un brave chevalier, mais dans d’autres domaines presque un pitre" Il ne réussit pas à assurer sa domination sur son nouveau royaume et ne fut jamais reconnu comme duc de Normandie. Entre 1139 et 1148 il dut affronter les partisans de Mathilde l'Emperesse, fille d’Henri Ier, à la tête desquels se trouvait son demi-frère, Robert de Gloucester. Etienne fut battu et fait prisonnier à la bataille de Lincoln en 1141, mais libéré plus tard en échange de Robert de Gloucester, lui–même capturé lors de la défaite des troupes de Mathilde à Winchester. Etienne dut faire face à ses barons rebelles de 1143 à 1146, une époque troublée en Angleterre, connue sous le terme "d'Anarchie" A la mort de son propre fils Eustache, Etienne reconnu comme son héritier le futur roi Henri II. Etienne mourut en octobre 1154 et fut enterré dans l’abbaye de Faversham (Kent).

     

    Geoffroi V Plantagenêt, comte d'Anjou, duc de Normandie (1113-1151)

     

    Bohémond de Hauteville, prince d'Antioche († 1111)

    Fils aîné de Foulques V, comte d’Anjou, il épouse en 1128 Mathilde, fille de Henri Ier Beauclerc, duc de Normandie et roi d’Angleterre, et veuve de l’empereur Henri V, avant de recueillir l'héritage angevin de son père parti pour le royaume de Jérusalem (1131). En 1133, Mathilde donne naissance au fils de Geoffroi, Henri, pour lequel le duc-roi Henri Beauclerc demande à ses barons un serment le reconnaissant comme son héritier. A la mort d'Henri Beauclerc, Geoffroi d'Anjou agira à ce titre pour s’emparer de la Normandie, tandis que son épouse luttera contre Etienne de Blois pour la couronne d'Angleterre. Après une période d'anarchie, Geoffroy entreprend la conquête de la Normandie (1141-1144), occupe Rouen, au nom de sa femme et de son fils, et obtient le titre de duc de Normandie qu’il transmet en 1150 à son fils Henri Plantagenêt. Il meurt en 1151 avant de voir l'accession d'Henri à la couronne d’Angleterre à la mort d’Étienne de Blois (1154).

     

    Guillaume Cliton (1101-1128)

     

    Il est le fils du duc de Normandie Robert II Courteheuse et de Sibylle de Conversano. Il peut donc prétendre aux terres qu'a tenues son père (le comté de Maine, la Normandie) et être présent dans l'ordre de succession au comté de Flandre par sa grand-mère Mathilde, épouse du Conquérant. Vaincu à la bataille de Tinchebray (1106), par son frère Henri Ier Beauclerc, Robert Courteheuse a perdu la Normandie et a été emmené captif en Angleterre avec sa famille. Confié à Hélie de Saint-Saëns, Guillaume Cliton va devenir le jouet de tous les complots menés contre Henri Beauclerc. Le comte Foulque d'Anjou, le fait comte du Maine et lui promet sa fille en mariage. Henri Ier Beauclerc fait rompre le mariage et Guillaume Cliton trouve refuge auprès du comte de Flandre. En 1119, il combat du côté français à la bataille de Brémule dont Henri Ier Beauclerc sort vainqueur. La même année, au concile de Reims, le roi de France plaide sa cause comme héritier légitime de la Normandie, mais sans résultat. En 1126, il épouse une princesse de France et le roi Louis VI lui donne le Vexin. Après le meurtre du comte Charles le Bon (1127), Louis VI soutient le droit Guillaume Cliton à l'héritage de Flandre, par sa parenté avec sa grand-mère Mathilde. Les villes de Flandre le reconnaissent d'abord, mais se retournent bientôt contre lui en faisant appel à Thierry d’Alsace. Il meurt en 1128 et est inhumé dans la prestigieuse abbaye de Saint-Bertin (Saint-Omer, Pas-de-Calais)..

     

    Guillaume, duc de Normandie (1035 – 1087), roi d’Angleterre (1066 – 1087)

    Bohémond de Hauteville, prince d'Antioche († 1111)

     

    Fils illégitime de Robert le Magnifique et d'Herlève de Falaise, Guillaume contesté à son avènement, affirme son autorité sur la Normandie à la bataille de Val-ès-Dunes (1047). Il écarte les menaces de ses ennemis français et angevins par ses victoires de Mortemer (1054) et Varaville (1057) et conduit une politique active sur ses frontières du Maine et de Bretagne, tandis que ses liens avec la Flandre sont resserrés par son mariage avec Mathilde, fille du comte Baudouin. Maître de son duché, il fait valoir ses droits au trône d'Angleterre à la mort d'Edouard le Confesseur, fils de sa tante Emma. Guillaume arme une flotte d'invasion et vainc le roi anglo-saxon Harold à Hastings le 14 octobre 1066. Couronné roi, il organise l'Angleterre sur le modèle de la hiérarchie féodale normande, mais parvient difficilement à se partager entre les deux parties de son royaume. La fin de sa vie est notamment marquée par les révoltes de son fils Robert. Blessé mortellement à Mantes en 1087, il divise son domaine entre Robert Courteheuse, duc de Normandie, et Guillaume le Roux, roi d'Angleterre, aux dépends de son troisième fils Henri.

     

    Guillaume de Hauteville, duc de Pouille

     

    Il succède à son père Roger Borsa en 1111. Il possède lui aussi une personnalité faible et doit souvent subir le comportement anarchique récurrent des barons normands ; et comme son père, il est obligé de demander secours au comte de Sicile. Il meurt en 1127 sans laisser d'héritier. Sa succession reviendra à Roger II.

     

    Guillaume Ier de Hauteville, dit "le Mauvais", roi de Sicile

     

    Il succède en 1154 à son père Roger II. Après une série d'affrontements, le pape Hadrien IV traite avec lui en 1156 : par le traité de Bénévent il lui accorde l'investiture du royaume, y compris Capoue et Naples et lui concède la légation apostolique sur la Sicile. Le profond désaccord avec les barons normands porte en 1160 à l'élimination de son plus fidèle collaborateur, Maion de Bari. En 1161 il est capturé par les nobles coalisés ; il sera ensuite libéré, mais au cours des soulèvements son fils Roger III trouve la mort.

    Guillaume Ier meurt en 1166, laissant la régence de son fils mineur Guillaume II à sa femme, Marguerite de Navarre.

     

    Guillaume II de Hauteville, dit "le Bon", roi de Sicile

     

    Il succède à Guillaume Ier sur le trône de Sicile en 1166, sous tutelle de sa mère Marguerite de Navarre. Par opposition à son père il est surnommé "le Bon". Il épouse Jeanne d'Angleterre, fille de Henri II Plantagenêt. En 1184 il fiance l'héritière légitime de la dynastie normande, Constance de Hauteville, alors âgée de trente ans, avec le fils aîné de l'empereur germanique Frédéric Ier, Henri. Guillaume II est le dernier descendant mâle des Hauteville sur le trône de Sicile.

     

    Guillaume (III) de Hauteville

     

    A sa mort, en 1194, Tancrède de Lecce (fils illégitime d'un frère de Constance de Hauteville, Roger) qui avait été élu roi de Sicile par le parti hostile aux princes souabes, laisse un fils mineur, Guillaume (III). Lorsque l'empereur germanique Henri VI descend à nouveau en Italie pour conquérir le royaume, Guillaume est fait prisonnier et envoyé en Allemagne.

     

    Guillaume le Roux, roi d’Angleterre (1087 – 1100)

     

    Fils puîné de Guillaume le Conquérant, désigné à la mort de son père comme son héritier pour le royaume conquis en Angleterre. Le règne de Guillaume le Roux est marqué par des relations difficiles avec les grands barons et avec l'Eglise. Excellent chef militaire, il sait imposer son autorité en Angleterre. Il obtient l'hommage du roi d'Ecosse (1091), consolide sa frontière sur le Pays de Galles, et repousse une invasion du roi de Norvège (1098). Il intervient à plusieurs reprises à l'appel de barons normands contre son aîné Robert Courteheuse et combat ou favorise, selon ses intérêts, les ambitions de son cadet Henri Ier Beauclerc (1091, 1094, 1095). Après le départ de Robert pour la croisade (1096), Guillaume s'efforce de reconstituer la domination normande dans le Vexin et dans le Maine (1097, 1099). Ayant toujours refusé de prendre épouse, il meurt sans héritier, dans un accident de chasse peu avant le retour de son frère de Terre Sainte (1100).

     

    Guillaume Longue Epée (v. 905 - 942), comte de Rouen (927-942)

     

    Guillaume Longue-Epée, fils de Rollon, rompt avec les derniers carolingiens au profit du clan des ducs des Francs, marquis de Neustrie et du roi Raoul (923-936), et obtient de lui le Cotentin et l'Avranchin (933), au détriment des comtes bretons, soumis par la force. Il écrase une révolte des scandinaves païens installés à l'ouest du duché (935). Il poursuit l'intégration de la Normandie au royaume franc : mariage avec la fille du comte de Vermandois ; alliance avec le duc des Francs, Hugues le Grand, contre le roi carolingien Louis IV d'Outremer (939-942). Réconcilié avec le roi (942), et tenté par une retraite monastique, selon Dudon de Saint-Quentin, il meurt traîtreusement assassiné près de Picquigny, sur la Somme, lors d'une entrevue avec son voisin et ennemi le comte de Flandre.

     

    Harold II, roi d’Angleterre (mort en 1066)

     

    Harold, second fils du comte Godwin de Wessex, devint comte d’East Anglia en 1045. Le roi Edouard le Confesseur l’exila à Dublin en 1051 mais il fut pardonné l’année suivante. A la mort de Godwin en 1053, Harold lui succéda en Wessex. En 1055-6, il combattit à la frontière galloise dans le Herefordshire. Il renforça les défenses de Hereford et fit reconstruire en 1060 l'église de Waltham (Essex). En 1062 il fit campagne dans le nord du Pays de Galles et s’embarqua en 1063 à Bristol pour attaquer la côte galloise. Pour des raisons encore obscures Harold fut dépêché en Normandie par le roi Edouard en 1064 ou 1065. Il débarqua en Ponthieu où le comte Guy le fit prisonnier, exigeant une rançon de Guillaume, duc de Normandie. Guillaume et Harold firent campagne ensemble et, d’après des sources normandes, Harold jura fidélité à Guillaume. A la mort d’Edouard en 1066 Harold devint roi d’Angleterre. Il défit l’armée d’Harold Hardrada, roi de Norvège, à Stamford Bridge près de York en octobre 1066 mais trouva ensuite la mort lors de la bataille de Hastings.

     

    Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre, duc de Normandie (Selby, 1068 - Lyons-la-Forêt, 1er décembre 1135)

     

    Henri est le troisième fils survivant de Guillaume le Conquérant et n'était pas destiné à régner. A la mort de Guillaume il ne possède aucune base territoriale mais il sait profiter des conflits entre ses frères. Il obtient sous son frère Robert Courteheuse la vicomté du Cotentin, le Bessin et l'Avranchin qu'il tient avec le titre de comte (1088-1091). En 1091, la réconciliation des deux aînés, Robert Courteheuse et Guillaume le Roux, se fait aux dépends du cadet qui s'exile, pour revenir dès 1092 à l'appel des habitants de Domfront. De cette nouvelle base, Henri reconstitue son influence à l'ouest de la Normandie. La mort accidentelle de Guillaume le Roux (1100) lui permet de ceindre la couronne d'Angleterre, en l'absence de Robert Courteheuse, parti à la croisade. Le retour de Robert en 1100 relance l'état de guerre endémique qui s'achève en 1106. Henri écarte définitivement Robert Courteheuse vaincu à Tinchebray. Il réunifie ainsi le monde anglo-normand : régnant en Angleterre depuis 1100, il s’appuie sur les moyens militaires et financiers du royaume pour restaurer sur le continent le pouvoir ducal. Cependant, les intrigues du roi Louis VI, en faveur de Guillaume Cliton, fils de Robert Courteheuse, dressent contre lui certains barons normands, rétifs à se soumettre à nouveau à une autorité aussi forte que celle du Conquérant. A l'image de son père Guillaume, puis de son frère Robert, le duc-roi doit s'employer en Normandie à mâter les rebelles et les fauteurs de guerres privées, en 1118/1119 surtout, puis de nouveau en 1123/1124. En chaque circonstance Henri Beauclerc rétabli son autorité avec fermeté. En 1119 en particulier, il défait le roi de France en bataille rangée à Brémule, dans la région de l'Andelle. L'Angleterre en revanche ne connaît plus aucune campagne militaire entre 1100 et 1135, et le duc-roi s'emploie surtout à régler les relations avec l'Eglise (primatie de Canterbury et question des investitures), et à perfectionner l'appareil juridique et fiscal.. Si, en Normandie surtout, Henri construit ou restaure de nombreux châteaux sous son autorité, notamment sur sa frontière du Vexin, son long règne de 30 ans est celui de l'affirmation et de la prospérité du royaume anglo-normand. A la mort de son fils et héritier dans le naufrage de la Blanche-Nef (1120), sa succession est revendiquée à la fois par sa fille Mathilde et par son neveu Etienne de Blois.

     

    Henri II Plantagenêt (Le Mans, 5 mars 1133 - Chinon, 6 juillet 1189)

     

    Fils de Geoffroy le Bel, dit Plantagenêt, comte d’Anjou, et de Mathilde de Normandie, fille de Henri Ier Beauclerc Duc de Normandie (1150), comte d’Anjou (1151), il obtient l'Aquitaine par son mariage avec la duchesse Aliénor (1152), et la couronne d'Angleterre à la mort d'Etienne de Blois (1154). Il établira également sa suzeraineté sur la Bretagne et le Maine, affermira l'emprise anglo-normande sur le Pays de Galles et commencera son implantation en Irlande (1171-1172).

    Dans cet ensemble baptisé "Empire angevin" ou "Etat Plantagenêt", Henri Il s'efforce de mettre en place des institutions qui lui permettent de contrôler les finances, la justice et l'administration de ses différents états, mais il s'oppose à son principal conseiller Thomas Becket, archevêque de Canterbury, dans sa volonté de contrôler étroitement l'Eglise (1164-1170), et à ses fils désireux d'obtenir leur part des immenses domaines du Plantagenêt (révoltes de 1173, 1184, 1189).

    Son principal adversaire est le roi de France, Louis VII - puis Philippe Auguste - qui reste en droit son seigneur, ou celui de ses fils, pour tous leurs fiefs continentaux. Il renforce contre lui la ceinture de châteaux du Vexin normand. Il meurt vaincu dans une ultime révolte de son fils Richard, rallié au roi de France et est enterré à l'abbaye de Fontevraud.

     

     

    Henri le Jeune (1155-1183), fils de Henri II Plantagenêt

     

    La mort de son aîné Guillaume en 1156 fait de lui l’héritier présomptif de son père Henri II Plantagenêt. En 1158, il est fiancé à la fille du roi de France, Marguerite, dont la dot est le Vexin normand, et dont il pouvait espérer davantage, Louis VII étant alors sans héritier. Associé à la couronne d'Angleterre en 1170, puis de nouveau en 1172, Henri le Jeune n'obtient jamais de son père Henri II la réalité du pouvoir ni la jouissance de ses biens. Il se révolte en 1173, avec ses frères Richard et Geoffroy recevant l’appui de leur mère Aliénor et du roi de France Louis VII. En 1182, ce sont des querelles de préséance qui opposent Henri le Jeune à son frère Richard et conduisent à une nouvelle révolte. La mort accidentelle d'Henri met fin au conflit ; Philippe Auguste en profite pour se poser en défenseur de sa veuve et réclamer sa dot, le Vexin, éternel prétexte des conflits entre le roi de France et le duc de Normandie, roi d'Angleterre.

     

    Henri VI Hohenstaufen, empereur d'Allemagne et roi de Sicile

     

    Fils de Frédéric Ier Hohenstaufen, Henri épouse en 1186 Constance de Hauteville, fille de Roger II. Quand le roi de Sicile Guillaume II meurt en 1189, et bien que le front hostile aux parti des princes souabes ait élu roi Tancrède, comte de Lecce, Constance et Henri VI commencent la conquête du royaume méridional. En 1194, à la mort de Tancrède, dernier souverain normand, Henri est couronné roi de Sicile à Palerme, le 25 décembre. En 1197 il met fin à une conjuration du parti national sicilien, mais il meurt soudainement, en septembre 1198. C'est au pape Innocent III qu'est confiée la garde de l'héritier du trône, Frédéric II, encore mineur.

     

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