• AUNOU-SUR-ORNE — SAINT-CÉNERY-PRÈS-SÉEZ

    AUNOU-SUR-ORNE — SAINT-CÉNERY-PRÈS-SÉEZ

    AUNOU-SUR-ORNE — SAINT-CÉNERY-PRÈS-SÉEZ

     

    Le village d'Aunou, autrefois nommé Alnetum, porte aujour-

    d'hui le nom d'Aunou-sur-Orne, parce qu'il est bâti près des

    sources de cette rivière ; c'était au Moyen-Age un petit fief, et les

    noms de plusieurs de ses seigneurs sont parvenus jusqu'à nous ;

    il en est même quelques-uns qui méritent une mention spéciale.

    L'antique maison d'Aunou, d'après l'historien Marin Prouvère,

    dominicain d'Argentan (Hist. eccl. de la ville de Séez, 1623,

    liv. 2, chap. 15, mss, bibli. de M. Libert), lirait son origine des

    ducs de Normandie, par Geoffroy comte de Brionne, fils na-

    turel de Richard-sans-Peur C'est de cette maison que descen-

    dait Thomas d'Aunou, élu évêque de Séez, le 2 juillet 1258, bien

    que, en vertu d'un usage assez commun au Moyen-Age, il n'ait élé

    ordonné prêtre que le 19 décembre suivant, et sacré évêque le

    lendemain. Ce prélat eut de grandes difficultés à soutenir de la

    part de Laurent, abbé de Cerisy-Belle-Etoile, et même de la

    part de ses archidiacres. Il donna au chapitre de la cathédrale,

    sa terre et baronnie d'Aunou : et ce fut en vertu de celte dona-

    tion, que le prévôt de ce chapitre, devint seigneur et baron de

    cette paroisse ; c'était même son principal revenu (1).

     

    (I) La terre d'Aunou était venue à Thomas, par succession médiate de Foul-

    ques d'Aunou et d'Agathe de Médavi ; les Fou'ques eux-mêmes la tenaient de

    Geoffroy de Brionne, fils naturel de Richard-sans-Peur, duc de Normandie, le

    premier possesseur connu de cette seigneurie. Thomas d'Aunou se trouva à plu-

    sieurs assemblées solennelles de la province II comparut en 1272, devant le par-

    lement de'Rouen, pour y défendre les droits et privilèges de son église contre le

    comte d'Alençon. En 1275, il fit une transaction avec Foulques du Mesle, seigneur

    du Merlerault, frère de l'évêque de Lisieux, au sujet du patronage alternatif de

    Gasprée. Il mourut le 17 juin 1278 et fut inhumé à i'abbaye de Saint-André-en-

    Gouffern, devant le grand autel et à l'entrée du choeur de l'église abbatiale, bien

    que d'autres le fassent mourir à Séez en 1290, et disent qu'il y fut inhumé.

    sources 

    Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne Société historique et archéologique de l'Orne. Auteur du texte

     

     

    « Gaultier-Garguille, Hugues Guéruet, surnommé « Fléchelles » né a SéesRécit de l'année 1783 31/12/1783 Boitron »

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