10 mai 1832 Alençon

François Trottet 57 ans, vétérinaire. Ruiné, furieux que son voisin Beaudouin ait acheté ses biens immobiliers et mobiliers, l'empoisonne le 26 janvier 1832 à Alençon avec une galette si bourrée d'arsenic que les cristaux en sont visibles à l'oeil nu dans la pâte. Avait déjà été acquitté en 1819 par la même cour d'assises pour avoir empoisonné une famille avec un tonneau de cidre mêlé de sublimé corrosif, qui causa la mort de la mère et des deux filles. Suspecté également de deux incendies criminels et d'empoisonnements sur les bestiaux. Guillotiné le 23 juillet 1832.

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 21 avril 1834 Alençon

Jean "Seurin" Guittard Maquignon. En avril 1833, entre Nogent-sur-Sarthe et Sablé, tente d'abattre d'un coup de fusil son compagnon de route, Chardon, qui échappe à une blessure grave grâce à une bretelle de cuir qui amortit l'impact. Guillotiné le 31 mai 1834

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01 novembre 1834 Alençon

 Jacques Drouère Marchand de mouton. Tente d'abattre d'un coup de fusil Mlle Breuiller le 1er juillet 1834 à Notre-Dame-D'apres, parce qu'il voulait cambrioler la ferme familiale et qu'elle constituait un obstacle. Il la blesse gravement au cou et à l'épaule. Guillotiné le 20 janvier 1835

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 30 octobre 1841 Alençon

François Lecomte 40 ans, journalier. A Lacelle, le 05 septembre 1841, étrangle son épouse et cherche à faire croire à une mort naturelle. Guillotiné le 06 janvier 1842

transcription acte décès la Lacelle (61)

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 15 janvier 1845 Alençon

 Isidore Laîné parricide, 29 ans tisserand. Tire un coup de fusil sur son père Jean-François Laîné, boulanger à la Carneille, le 22 novembre 1844, alors que celui-ci est dans son fournil. Les plaies s'aggravent jusqu'à provoquer le décès le 03 décembre 1844. Accablé de dettes, avait besoin de l'héritage familial pour se "refaire". Guillotiné le 08 mars 1845 sur la place du Marché aux Bestiaux. , 

fils de Pierre Jean François LAINE 1782-1844

Anne Madeleine MOISANT 1789-1838

Marié le 25 janvier 1838, Durcet, 61148, Orne, Normandie, France, avec Marguerite Adele CHANU 1813-1879

lien AD61 Alencon page 18 1ere page en lien

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 11 avril 1847 Alençon

Hyacinthe-Césarine LYon, épouse Clairay 39 ans. Maltraite, bat et affame sa fille Louise-Céline, jusqu'à la mort de cette dernière le 06 janvier 1847 à Alençon. Graciée.

Acte de Louise Celine

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14 avril 1847 Alençon

François Guillin et Marie-Louise Cotinet, épouse Guillin 35 ans, journalier et 44 ans, marchande de balais. A Bellême, le 15 février 1847, battent et étouffent leur beau-frère Mercier, 64 ans, dont ils avaient, par acte notarié depuis 1840, charge de loger et nourrir afin de devenir ses héritiers uniques. Le legs s'élevait à 600 francs. Guillotinés le 04 juin 1847

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 30 avril 1852 Alençon

Héloïse-Adèle Belleau, épouse Berrier PARRICIDE, 44 ans, demeurant à Saint-Brice-sous-Rânes. Faussaire, endettée, pour la voler, égorgea à coups de rasoir sa mère septuagénaire le 08 février 1851 à St-Philibert-sur-Orne - elle était interdite de l'approcher depuis une tentative de strangulation le 11 août 1849 et plusieurs vols. Blesse la domestique Anne Mérel au visage, à la main droite et à la poitrine. Guillotinée le 19 juin 1852.

article presse lien gallica

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 18 juillet 1863 Alençon

Pierre Théophile Lemarchand 29 ans, marchand de chevaux. Tue de deux coups de fusil le 27 février 1863 à Joué-du-Plain Basile Thomas, marchand de chevaux, pour lui voler 1.500 francs. Exécution prévue à Argentan. S'évade le 03 septembre 1863, se réfugie à Jersey. Expulsé en juillet 1867, arrêté pour vagabondage à Briouze le 07 juillet. Gracié le 13 juillet 1867.

 Pierre - Théophile LEMARCHAND

Né le 23 février 1833 (samedi) - Joué-du-Plain - Orne - France

Décédé le 18 novembre 1868 (mercredi) - Ile Nou - Nouméa - Nouvelle Calédonie, , , ,, à l'âge de 35 ans

Cultivateur, Condamné en 1863 - Bagne en Nouvelle Calédonie Matricule 1678 - FR ANOM COL H316

fils de Jean LEMARCHAND ca 1800

Marie - Françoise GAILLARD ca 1805, 

(Marié avec Rosalie - Aimée GOT ca 1835)

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27 octobre 1867 Alençon

Charles-Alexandre Crestot 26 ans, cultivateur à Mamers, deux fois condamné pour outrage à la pudeur et tentative d'évasion. Assassine à coups de pieu le 15 mai 1867 à Chemilly le clerc d'huissier Armand Fresnel, 33 ans pour le voler. Son père et complice Alexandre-Marin Crestot, 60 ans, lui aussi jugé par le passé pour attouchements sur enfant et acquitté en 1853 par les assises de la Sarthe, est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Gracié le 27 novembre 1867.

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Condamnations à mort (1811-1831)

 Au sujet des "Cours Prévôtales" : il s'agissait de tribunaux d'exceptions, siégeant en complément de la cour d'assises dans chaque département. Il ne s'agissait ni plus ni moins que d'un instrument ultra-répressif de la Restauration.

novembre 1817 Alençon

Leportier 60 ans, cultivateur. Tentative de meurtre et de vol sur la grand'route. Guillotiné à Argentan le 20 janvier 1818

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 13 janvier 1820 Alençon

Jean "Larue" Friloux 34 ans, cultivateur à Prépotin. Assassine une veuve qu'il devait épouser, puis une jeune femme qu'il avait séduite. Guillotiné à Mortagne-au-Perche le 11 mars 1820

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 12 janvier 1823 Tribunal d'Alençon

 Louis Bréhant 23 ans, cultivateur. Tue son épouse d'un coup de fusil à Bizou. Guillotiné à Longny le 21 mars 1823, né commune le Mage (61) domicilié a Bisou (61)

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16 janvier 1823 Alençon

 Madeleine Chauveau et Rosalie-Marguerite Gibory 29 ans, domestique et 47 ans, fileuse. A Bretoncelles, tuent l'enfant nouveau-né de Madeleine Chauveau. Guillotinées à Mortagne le 22 mars 1823

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 25 juillet 1824 Alençon

Jean-Jacques Paul Avignon et Jean-Louis Radiguet 40 ans, journalier et 25 ans, maquignon à Dancé. Assassinent dans la nuit du 06 au 07 avril 1824 à Dancé M.Haye, percepteur des contributions et cousin d'Avignon, ainsi que ses domestiques Marguerite et Pauline Épinette, pour les voler. Guillotinés le 20 septembre 1824

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31 octobre 1824 Alençon

Jean "Quinot" Simon et Louis Jacques Laigneau 34 ans, cultivateur et 27 ans, domestique. Double meurtre commis durant un cambriolage. Simon guillotiné le 11 juillet 1825, Laigneau guillotiné le 14 octobre 1825

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 janvier 1826 Alençon

Mme Rouillier Tenta d'empoisonner son propre fils adultérin de 4 mois Pourvoi rejeté le 27 janvier 1826

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 07 juillet 1826 Alençon

Simon-Jean Letellier 53 ans, propriétaire à Chambois. Assassine d'un coup de fusil M.Letucque. Accusé d'avoir déjà, par le passé, tué son beau-père pour ne pas avoir à lui verser une rente viagère. Guillotiné le 28 août 1826

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28 octobre 1826 Alençon

Pierre Jean-Louis Hubert 45 ans, sabotier, forçat libéré après douze ans de bagne, condamné à l'âge de 25 ans pour un crime commis dans l'Oise. Rendu à la liberté, s'installa, prit femme, eut des enfants et cacha son passé, mais malgré son assez bonne réputation désormais, était un ouvrier peu régulier et un client assidu des cabarets. Auteur de plusieurs vols à main armée aux abords de la foire de Bellème un jour de mai 1823, d'une tentative d'assassinat le même jour sur un marchand qu'il tente d'abattre d'un coup de pistolet sans le toucher. Récidive dans les attaques à main armée à deux reprises durant l'année 1824. Le 25 juin 1825, attaque un commis voyageur pour 36 francs vers 11 heures du matin. A 13h30, tente d'abattre puis assassine d'un coup de poignard dans le coeur M.Pichet, sabotier à Mamers, sur une route à deux kilomètres de Mortagne où se déroulait une foire, en pleine journée, pour lui voler une bourse contenant 976 francs. Appréhendé le 09 mai 1826 quand une aubergiste de la Jarretière le voit rentrer dans son établissement, et le reconnaît comme l'ayant vu riche le jour de la mort de Pichet.    Guillotiné le 26 décembre 1826

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 juillet 1827 Alençon

Jean-Baptiste Georges Royer Empoisonna toute une famille. Gracié en novembre 1827. Entériné vers le 10 décembre 1827.

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26 octobre 1827 Alençon

François-Joseph Deschamps 21 ans, maçon. Assassine à La Trinité-des-Laitiers Mme Letourmy. Guillotiné le 19 décembre 1827

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20 janvier 1828 Alençon

Pierre Victor Perrotte 23 ans, journalier. Guillotiné à Argentan le 18 mars 1828.

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22 janvier 1828 Alençon

François Louis Victor "Laronce" Le Pallier 28 ans, domestique. Assassin de son épouse Marie Hareng. Guillotiné à Alençon le 18 mars 1828

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 12 avril 1828 Alençon

Rose Jeanne Lepage, veuve Turboust 37 ans, propriétaire. A Lonlay-le-Tesson, le 23 décembre 1827, empoisonne avec une bouillie à l'arsenic Modeste Turboust, 18 ans, le fils de son défunt mari, décédé en octobre précédent, pour que les deux enfants qu'elle avait eu de Turboust soient les seuls héritiers. Guillotinée le 09 juin 1828

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avril 1828 Alençon

Pierre François Paris 31 ans, journalier. Le 30 décembre 1827, à Coudehard, tente d'abattre d'un coup de fusil dans la poitrine Marie Fontaine, son épouse, dont il vivait à demi séparé et qu'il souhaitait voir disparaître afin de se remarier avec sa maîtresse. Guillotiné le 09 juin 1828

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 05 avril 1829 Alençon

Jeanne Julienne Eléonore Segot, veuve Leforestier 33 ans, ménagère. Empoisonne le 26 décembre 1828 son mari, mercier, 31 ans, avec des mouches cantharides qui finissent par provoquer sa mort le 01 janvier 1829 à Domfront. Elle avait un amant, M., 30 ans, surnuméraire de l'administration des Contributions indirectes, et entendait refaire sa vie avec lui. M. au final est acquitté. Guillotinée le 15 juin 1829

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 31 juillet 1829 Alençon

Jacques Thomas "Bulet" Henry 25 ans, domestique, ex-séminariste. Empoisonne le 09 octobre 1828 à Iray sa femme Rose Choisne, 42 ans, domestique, pour toucher son héritage s'élevant à près de 10000 francs. Le 06 février 1829, quand le gendarme Laveille vient l'arrêter, Henry le blesse d'un coup de fusil dans l'épaule. Guillotiné le 29 septembre 1829

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02 août 1829 Alençon

Louis René Vinet Guillotiné le 22 septembre 1829

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 16 janvier 1830 Alençon

Louis Lecointre Guillotiné le 08 mars 1830

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20 avril 1830 Alençon

Cennery Paysant Guillotiné le 14 juin 1830

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26 avril 1830 Alençon

François-Nicolas Chichin Incendiaire Guillotiné le 14 juin 1830

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 je me suis planté dans la transcription des periodes mais c'est lisible quand méme.

1870-1981

Condamnations au XIXème siècle

20 janvier 1877 Alençon

Jacques Mercier 59 ans, journalier. Abattit dans la nuit du 13 au 14 juin 1876 au Bosc-Renoult, Alexandre Lambert, 63 ans, propriétaire terrien, d'un coup de fusil dans le dos, à hauteur du coeur. Le crime avait été échafaudé par Marie-Apolline Lecesne, épouse Lambert, 22 ans, femme de François, le neveu de Lambert, lequel, mécontent de leur attitude, avait l'intention prochaine de les deshériter. Le rôle de tueur est confié à Mercier, connu comme étant un dangereux repris de justice, mais aussi l'amant de la jeune Marie, qui est condamnée à perpétuité. Gracié le 21 mars 1877.

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26 octobre 1878 Alençon

Aimé Mautin 28 ans, ouvrier charpentier et maçon. Viole, le 10 juin 1878 à Moulicent, Louise-Désirée Gautier, épouse Renard, 21 ans, puis la frappe à coups de bouteille, de couteau et de faucille, l'éventrant et la défigurant, avant de s'acharner sur la petite Augustine, trois ans, qui survit. Mme Renard a le temps de le dénoncer, avant de mourir, deux jours plus tard. Guillotiné le 18 décembre 1878.

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 14 janvier 1882 Alençon

Clément Fourmeaux 41 ans, journalier. Tue à coups de marteau dans la nuit du 1er au 2 novembre 1881 à Argentan la veuve Deuzet, marchande de chaussure, pour voler 95 francs dont il dépense le quart dans une maison close la nuit même. Gracié le 15 mars 1882.

Décédé le 10 mars 1904.

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 03 mai 1888 Alençon

Henry Félix Jeanne 34 ans. Tua dans la nuit du 3 au 4 novembre 1887 à St-Léger-sur-Sarthe le marchand de cochons Avignon pour le voler et abandonna le corps dans sa voiture après avoir pris son portefeuille. Gracié le 30 juin 1888.

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06 juillet 1905 Alençon

Jules-Louis Bosvy 28 ans, ouvrier scieur. Etrangle à mains nues, dans la nuit du 23 au 24 janvier 1905 à Bonsmoulins, ses patrons, les époux Dugué, 60 et 49 ans, parce qu'ils refusaient de lui accorder la main de leur fille, devenue sa maîtresse, Eglantine, 23 ans. Eglantine est acquittée. Gracié le 02 octobre 1905. 

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 8 avril 1908 Alençon

Henri Cibois 24 ans, charron. Assomme à coups de bâton puis poignarde à de multiples reprises la veuve Goupil, 72 ans, rentière à Tessé-la-Madeleine, dans la nuit du 03 au 04 décembre 1907, afin de lui dérober 700 francs, des bijoux et trois bouteilles de champagne. Son complice Benjamin Saunier, 17 ans, bûcheron, est condamné à vingt ans de travaux forcés. Gracié le 11 août 1908.

( 28 décembre 1907 - Le crime de Tessé-La-Madelaine. - Le service de la sureté générale vient d'arrêter les auteurs du crime commis le 3 décembre dernier, au hameau de la Massue, commune de Tessé-La-Madeleine.Une rentière, la veuve Goupil, avait été trouvée assassinée à l'aide d'un isntrument contendant, et la première enquête n'avait pu faire découvrir les coupables.Sur demande qui lui fut adressée par le juge d'instruction de Donfront, la sureté générale envoya dans la région M. Ottavi, commissaire spécial adjoint, attaché au contrôle général des recherches au ministère de l'intérieur.

A la suite organisée contre un certain nombre de vauriens demeurant dans les environs, on constata qu'un jeune homme de dix sept ans, Benjamin Saulnier, habitant à Saint-Michel-Andaines, sans moyens d'existence avouables, se livrait à de grande dépenses. On apprit qu'un de ses camarades, Henri Sibois (Cibois), jusqu'ici dénué de ressources, avait payé comptant une bicyclette de 200 fr.

Arrétés tous les deux et pressés de questions, ils avouèrent être les assassins de la veuve Goupil.

La maîtresse de Saulnier, une nommée Toutani, a été également mise en état d'arrestation. Son amant avait déclaré que sur le produit du vol et sans lui en laisser ignorer la provenance, il lui avait remis une somme de 100 fr.

Les trois inculpés ont été écroués à la prison de Domfront. Une pièce saisie au cours des perquisitions, établit qu'il ont agi avec préméditation.

PRESSE :

Cour d'assises de l'Orne à Alençon : Le 8 avril 1908, Benjamin SAULNIER a été condamné à 20 ans de travaux forcés, pour vol d'argent et bijoux et assassinat de la veuve GOUPIL à Tessé la Madelaine dans l'orne le 3 décembre 1907. Lavictime qui connaissait le complice Henri CIBOIS les a laissés entrer pour leur offrir un verre. Ils se sont alors acharnés sur elle par des coups, puis l'ont assassiné à coups de couteaux. Henri CIBOIS a été condamné à la peine de mort. (Henri CIBOIS a été gracié le le 11/08/1908).

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09 avril 1908 Alençon

Henri Colson et Alphonse Steffen 30 ans, tailleur et 37 ans, ciseleur de bronze. Poursuivis après un cambriolage le 14 juillet 1907 à La Ferté-Macé, vident leurs revolvers sur les passants à leurs trousses, blessant gravement d'une balle dans la bouche le gendarme Mercey. Leur passé judiciaire chargé explique la sévérité du verdict. Graciés le 25 août 1908.

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 07 avril 1909 Alençon

Alphonse Belot 29 ans, journalier. Tua Mme veuve Chauveau, aveugle, le 06 janvier 1909 à Nocé pour la voler. Gracié le 26 juin 1909.

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