• a relier chateau de la carriere, (Le cropte (53)) entre Buret et Chemere (53) et Le Cercueil (61) Le Cercueil, chateau de la Carriere

    envois photo Mr Badault

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    Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)

     

     Document iconographique plaque de verreDimensions : 10 x 8, 5 cm

    Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)

     

     

    Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)Du chateau de la Carriere, La Cropte en Mayenne vers le Cercueil (61)

    Chateau de la carriere, (Le cropte (53)) entre Buret et Chemere (53)

     

    Racheté par la famille  LEROY    Sr de la Fouesterie, de la Carrière en Anjou Écuyers, Seigneurs de la Faucherie descendance sur le Cercueil (61). voir LEROY-DUBOURG

     

    Au xviiie siècle, la paroisse fait partie du doyenné de Sablé, de l'élection et du comté de Laval.  La châtellenie de La Cropte est annexée à celle de Meslay.

    lien genealogique cgs61

    Ancien Régime

    Au XIIe siècle, le seigneur de La Cropte est l'un des principaux vassaux du comte de Laval. Il a droit de prendre le bois d'œuvre pour son hébergement, mais aussi pour la construction de pressoirs, cuves, tonneaux. En revanche, il ne peut les vendre en dehors de son fief. Il a aussi le droit de prendre le bois de chauffage et tout ce qui permet de faire des roues, charrettes, utiles au labour.

     

    Foulques, seigneur d'Entrammes, fils du fondateur du prieuré de Port-Reingeard, échange en 1265 avec Guy VII de Laval,

     son suzerain, les fiefs et seigneuries du Pont-de-Mayenne contre la terre de La Cropte.

     

    En 1377, une industrie de la chaux est attestée.

     

    L'étang dit « de la Fougeassière » est asséché en 1567.

     

    Le fief entre dans le domaine du marquis de Montesson en 1685. Jean-Baptiste de Montesson épouse le 25 octobre Catherine de Cervon, fille de Joseph de Cervon, chevalier, seigneur des Arcis, du Buret, La Cropte, La Carrière, etc.. La famille de Montesson conserve ce fief jusque vers 1775.

     

    Au XVIIIe siècle, la paroisse fait partie du doyenné de Sablé, de l'élection et du comté de Laval. La châtellenie de La Cropte est annexée à celle de Meslay.

     

    Traces d'ardoisières, activité qui disparaît au cours du xviiie siècle

     

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  • Une muse Normande inconnue mlle Cosnard De Seés

     

    Marthe Cosnard, Une muse Normande inconnue, mlle Cosnard De Seés

    Auteur: De La Sicotière M. L

    Date d'impression: 1884. "Discours lu a la séance publique de la société historique et archéologique de l'Orne le 8 Novembre 1883 "

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    Marthe Cosnard 

    Baptisé le 14 avril 1614 Sées (61)

    Marthe Cosnard, Une muse Normande inconnue, mlle Cosnard De Seés

    Décès Après 1659 

    Auteur dramatique, écrivain auteur d’une tragédie chrétienne intitulée les Chastes Martyrs.

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    Elle fit partie du Cercle des femmes savantes de Jean de la Force qui la surnomma Candace. Son choix de rester vierge lui valut, également, de son vivant le titre de Vierge de Sées.

     

    Issue d’une famille dont les membres exercèrent à partir du xve siècle diverses professions libérales — avocats, orfèvres, apothicaires, médecins —, elle fut élevée dans un milieu où le théâtre était particulièrement en honneur. En 1650, à l’âge de 36 ans, elle fit paraître sa tragédie sous le patronage de Pierre Corneille, qu’elle fréquenta vraisemblablement1. Le dramaturge lui rendit un vibrant hommage se terminant par ces vers :

     

    Ne te lasse donc point d’enfanter des merveilles,

    De prêter ton exemple à conduire nos veilles,

    Et d’aplanir à ceux qui l’auront imité,

     

    Les illustres chemins à l’immortalité.

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    Fille de Thomas Cosnard (lien cgs61) et de Catherine du Frische 

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    Léon de La Sicotière, « Une muse normande inconnue : Mlle Cosnard, de Sées », Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne, Alençon, vol. 3,‎ 1884, p. 5-37 (lire en ligne [archive]). — Tiré à part : Alençon, E. Renaut-De Broise, 1884.

    Marthe Cosnard, Une muse Normande inconnue, mlle Cosnard De Seés

     

    sources https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90075822/f3.image 

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61242710/f2.item.texteImage 


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  • La fontaine Saint Latuin et son eau miraculeuse, Cléray

    Aux abords de la forêt d'Ecouves : une église et une fontaine. Et de cette fontaine, coule une eau dont la réputation dépasse largement les frontières de la commune.

     

    Petit rappel historique. Nous sommes au IVe siècle, le premier évêque de Sées, saint Latuin, baptise les nouveaux chrétiens dans l'Orne, au hameau de Cléray (sur Belfonds), à partir d'une source qui alimente une rivière, La Sennevière (frontière entre Belfonds et Mortrée).

     

    Au fil des siècles, cette fontaine est reconnue par ses pouvoirs de guérison. Ainsi, au début du XVe siècle, Marin Prouverre (historien) précise « que ce lieu était fréquenté par des malades de la gale et de la gratelle ! »

     

    Guérison ou soulagement

     

    Dans un de ses écrits au XXe, le philosophe et poète Jean-Louis Chrétien, affirme : « Ces miracles se sont continués jusqu'à ce jour à l'égard de beaucoup de malheureux (atteints de problèmes de peau), lesquels vont à la fontaine située dans le parc du seigneur de la paroisse. Ils s'y lavent ou y mouillent des vêtements pour s'en vêtir. La pièce d'étoffe est ensuite accrochée sur les grilles. Les visiteurs affirment qu'ils se sentent souvent guéris ou soulagés... »

     

    La fontaine Saint Latuin et son eau miraculeuse

    sources Ouest-France 

    Curieusement aujourd'hui, la fréquentation ne faiblit pas. En 2016 Bernard Chevalier, président de l'association des amis de Saint-Latuin, ajoute : « C'est curieux au XXIe siècle mais c'est ainsi. Tous les deux mois environ, nous retirons les morceaux de tissu accrochés sur les grilles de la fontaine, par les visiteurs. Il n'y a pas de miracle officiel déclaré par l'Eglise, mais beaucoup de gens confirment ses bienfaits. »

     

    Autre image forte de cette ferveur : le pèlerinage qui a lieu tous les ans, le dernier dimanche de juin.

     

     

    La procession pédestre démarre du centre de Belfonds, avec les reliques de saint-Latuin, rejoint la fontaine, avant une messe célébrée dans l'église : « On a toujours beaucoup de monde, plus de 200 personnes. »

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    LATUIN (Saint), vulgairement appelé saint Lain, premier évéque de Séez, en Normandie, né dans la Grande-Bretagne au premier siècle de notre ère, mort le 20 juin de l'an 110 de J.-C On ignore l'époque de sa naissance ; mais on sait qu'il alla à Rome avec plusieurs Bretons, et il est certain qu'il fut ordonné évéque par le souverain pontife et envoyé en l'an 99 (I) pour évangéliser dans les Gaules avec d'illustres missionnaires, spécialement saint Taurin, évêque d'Evreux, saint Lucien de Beauvais et saint Nicaise de Rouen, où ce dernier n'arriva jamais, ayant souffert le martyre en chemin. Saint Latuin vint à Séez, et fut le premier qui dans ce pays, dans lHyesmois et quelques parties du Perdie, jeta les premier» fondements du christianisme. Il convertit à la foi de J.-C une quantité considérable de personnes et méme des sicaires envoyés en secret pour le tuer. L'histoire lui attribue beaucoup de miracles, et elle dit que, comme un autre saint Pierre, il guérissait les maladies par son ombre seule. En butte aux outrages des idolâtres, saint Latuin fut forcé de se séparer de son troupeau et de se cacher en un endroit nommé C le rai, situé près dela ville de Séex. La paix ayant été rétablie, il ordonna des prêtres avec lesquels il partagea la sol- licitude de son église. Forcé de nouveau de s'éloigner de Séez, ce saint Apôtre ne put revenir parmi les siens; accablé de vieillesse, il mourut entre les bras de ses disciples, et fut enterré à Clerai, où depuis une église fut construite sous son invocation. Vers l'année 885, lors des ravages exercés par les Normands, son corps fut apporté à Anet (Eure-et-Loir), pourle dérober, ainsi que le dit l'historien Gabriel du Moulin, curé de Mane val, dans son Histoire générale de la normandie, 1631, « àla barbare cruauté des Normands, qui ne pardonnaient non plus aux choses saintes qu'aux profanes ». Au onzième siècle, Ives de Bellesme, évéque de Séez, enrichit son église cathédrale du quatrième doigt de la main droite du saint; mais an seizième siècle, au milieu des guerres des calvinistes, cette vénérable relique disparut (1). J. H. JOB. Godeicard, Martyrologe. — Pret, Chroniques percheronnes. — Dumoulin, Histoire générale de la Normandie

    La fontaine Saint Latuin et son eau miraculeuse

    p502

    NOUVELLE ! BIOGRAPHIE GÉNÉRALE DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULÉS JUSQU'A NOS JOURS. TOME VINGT-NEUVIÈME. La Liborlière. — Lavoisien.  

     


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  •  Ernest Élie Joseph GUÉRIN

    Ernest Élie Joseph GUÉRIN

    cité sur plaque commémorative de Domfront (61) car il s'y etait marié le 8 novembre 1897, avec Philomène Marie Justine Catherine LETEMPLIER.

    Né le 16 mars 1873 - Tanville (61)

    Décédé le 4 octobre 1916 - En mer, entre les côtes de Sardaigne et la Tunisie, à l'âge de 43 ans.

    Décès voir lien cgs61 genealogie

    À bord du Gallia Genre de mort : Mort lors du naufrage

    Informations militaires et Résistance Conflit : 1914-1918 Grade, unité : Soldat - 113e R.I.T. [Infanterie] - R.I.T. Régiment d'Infanterie Territoriale Constitué en 1914 à Toulon (15e Région Militaire) et dissous à la fin de la Gran ... 'Lire la suite...' Matricule au recrutement : 1 - Argentan (Orne) - Subdivision

    Ernest Élie Joseph GUÉRIN

    ***************** Transport de troupe et torpillage En 1915, comme beaucoup d'autres bâtiments, il est réquisitionné pour assurer le transport de troupes. Il est transformé en croiseur auxiliaire, et naviguera pour l'Armée d'Orient en Méditerranée.

    Image publiée par le journal Le Miroir le 21 octobre 1916

    Une partie des rescapés à Bizerte (Tunisie) Le 3 octobre 1916, le convoyeur le Guichen n'ayant pu l'attendre à la suite d'un incident, il part seul de Toulon vers Salonique (Grèce), avec à son bord environ 2050 personnes (1550 soldats français des 235ème régiment d'infanterie, 55e, 59e, 113e régiments d'infanterie territoriale et 15ème escadron du train des équipages militaires 3, 350 soldats serbes et 50 marins) et 180 mulets.

    Ernest Élie Joseph GUÉRIN

    Le 4 octobre, un message parvient au Gallia, le prévenant de la présence d'un sous-marin ennemi venant des Baléares et se dirigeant vers la mer Adriatique. Le lieutenant de vaisseau Kerboul, commandant du navire, fait aussitôt modifier la route pour éviter la rencontre. Le Gallia se trouve entre les côtes de Sardaigne et la Tunisie, lorsqu'une torpille vient le toucher par le travers de la cale avant, chargée de munitions. L'explosion est considérable et le navire coule en moins de quinze minutes. La torpille avait été lancée par le sous-marin allemand U-35, commandé par le Kapitän-Leutnant Lothar von Arnauld de La Perière.

    Ernest Élie Joseph GUÉRIN

    Ernest Élie Joseph GUÉRIN

    Ernest Élie Joseph GUÉRIN


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  • Le Dr François Certain était un fin connaisseur de l’histoire locale et un défenseur du patrimoine.

    Dr François Certain

    photo (©DR)

     

    President de l’Association culturelle et artistique de Sées (ACAS) que le médecin a présidé pendant douze ans. 

    Le Dr François Certain, arrivé à Sées en 1954,  Il était  passionné et fin connaisseur de l’histoire locale.

    Curieux par nature, le médecin défendait le patrimoine culturel et architectural de Sées, une ville pour laquelle il a également été conseiller municipal dans les années 1980, et plus généralement du département. Il partageait notamment ses connaissances dans une émission qu’il animait sur la radio RCF 61. Date du décès : 08 janvier 2021

    Sées (61500)

    La médiathèque Émile Zola de Sées (Orne) a reçu un don exceptionnel de livres provenant de la bibliothèque du Dr Certain.

     

    Ce don « doit donner une certaine ampleur au fonds local de la médiathèque de Sées », rapporte Jean-Jacques Badault, un ami du docteur décédé en janvier, à l’âge de 95 ans.

    (Par Antoine Sauvetre, Publié le 23 Mar 2021).

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    Sées. Hôpital : inauguration du pavillon du docteur François Certain

    Le pavillon de médecine Saint-Louis de l’hôpital sagien est devenu, depuis vendredi 30 septembre, le pavillon du docteur François Certain. Une plaque a été dévoilée devant des officiels et ses enfants.

    Dr François Certain

    photo ouest france

     

     


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