• Corbon (61) ancien chateau de la Vove.

    Manoir du Perche XV-XVIIe, situé au cœur du Parc naturel régional, à proximité immédiate de la voie verte.

    Le corps principal, habitat primitif, daterait du XVe, le logis initial ayant été remanié au XVIIe.

    La chapelle de type gothique, ayant servi de grange, fut sauvée de la destruction.

    Le site est à l'origine occupé par une place forte qui surveillait la vallée de l'Huisne. Le manoir actuel en a conservé une grosse tour cylindrique1. Le logis fut reconstruit après la guerre de cent ans  avec sa tourelle d'escalier et sa chapelle détachée. Transformé pour un usage agricole, le manoir a été l'objet d'une belle restauration

    Corbon (61)

    Corbon (61)

    Corbon (61)

    Corbon (61)

     

    Visite libre des extérieurs, de la chapelle, et du parc.

    Corbon (61)

    manoir-de-la-vove

    Corbon (61)

     

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  • Ceton

     

     

    Ceton

    la ferme  de Montgateau cité aussi le prieuré

    Ceton

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    Ceton était, avant la création de Tinchebray-Bocage en 2015, la commune la plus étendue du département de l'Orne.

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Centon au ixe siècle et Ceton en 1130.

     

     

    Ceton ("bois") est un mot Gaulois 25 qui pourrait expliquer ce toponyme.

    vue generale

    Document numérique

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    l'Hôtel du Chapeau Rouge  

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  • Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    cp 

     

    Château construit dans la première moitié du XVIIIe siècle, vraisemblablement à la suite de la création en 1719 du marquisat d'Osmond, en l'honneur de René Henri d'Osmond, réunissant les terres possédées par ce dernier à Aubry-le-Panthou, la Fresnaie-Fayel, le Mesnil-Froger et Roiville.

    Document numérique

    Château d'Osmond [ Vue sur la façade principale tournée au nord.Epreuve sur papier baryté, préparée pour l'édition, largement retouchée à l'aquarelle violette. (photo 1896)

     

    Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    En 1734, l'édifice paraît avancé, puisqu'un mariage est célébré dans la chapelle du château. Il passe ensuite par héritage à la famille d'Escorches et est utilisé comme dépendance après la construction du nouveau château en 1860. Construction de nouvelles écuries dans la seconde moitié du XIXe siècle, destruction d'une partie des bâtiments figurant sur le cadastre de 1827. 

     

     

     

    Château d'Osmond [ Vue sur la façade principale depuis le parc.Epreuve d'atelier sur papier baryté.Ce cliché n'a pas été publié. Il a probablement été réalisé par Henri Magron (photo 1896)

    Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    l'Eglise - Collection Bunel

    Au XXe siècle y sont installés : une école, un établissement conventuel jusqu'en 1971, puis un centre bouddhiste. Logis en brique et pierre, couvert d'un toit en croupe brisée; logements de la deuxième cour en pierre de taille et colombier octogonal en pan de bois enduit, couvert d'un toit conique ; écuries en brique.

    Famille d’Osmond et singulièrement celle de la comtesse de Boigne.

    Adélaïde d'Osmond,comtesse de Boigne par Jean-Baptiste Isabey.jpg 

    Un sentier de lumières les conduira vers le carré des Osmond où reposent des membres de cette famille issue de la haute aristocratie établie dans la région Normandie depuis le Xe siècle. Parmi ces tombes se trouve la sépulture d’Eléanore-Adèle d’Osmond, comtesse de Boigne (1781-1866). « Sœur de Rainulphe, cinquième marquis d’Osmond, fille de René-Eustache d’Osmond et d’Eléonore Dillon dont la famille est propriétaire de la distillerie Dillon, en Guadeloupe et qui existe encore, elle est la plus célèbre des Osmond »

    Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    René Eustache d'OSMOND

    Les doigts gelés

    Elle ést inhumée dans le petit cimetière d’Aubry-le-Panthou alors que Raymond Cholet, autre membre actif de l’association, avait entrepris de nettoyer ces tombes tombées dans l’oubli. « Les récits d’une tante, les Mémoires de la comtesse de Boigne font autorité. Marcel Proust en était un fervent lecteur et s’inspira d’elle pour créer le personnage de Mme de Villeparisis »

    L'église et le cimetière d'Aubry-le-Panthou

     L’église et le cimetière d’Aubry-le-Panthou

    Née le 19 février 1781 à Versailles, « elle fut la compagne de jeux du premier dauphin Louis-Joseph-Xavier-François décédé en 1789 à l’âge de 8 ans ». Exilée à Naples en Italie, elle rejoint l’Angleterre en traversant le col du Saint-Gothard dans les Alpes suisses. « C’est à ce moment-là qu’elle a eu les doigts gelés ce qui l’amena à porter toute sa vie des petits étuis en or pour cacher ses engelures ».

    Le cercueil forcé

    Ces étuis en or lui seront volés lors du pillage de sa tombe : « C’était dans les années 1970 », témoigne Raymond Cholet qui s’en souvient très bien. Son père, Daniel Cholet, était le maire à l’époque. « Ils ont forcé son cercueil qui était en plomb pour lui voler ses étuis. »

    Cercle des royalistes

     

    À Londres, elle épousa à l’âge de 17 ans le comte de Boigne. « Le couple ne fonctionnera pas. » Elle revient en France en 1804. « Elle faisait partie du cercle des royalistes toléré par Napoléon. Au retour des Bourbon, elle accéda à une position mondaine de premier plan étant l’amie intime de Marie-Amélie de Bourbon-Sicile, épouse  de Louis-Philippe 1er d'ORLEANS, reine des Français. »

    À Trouville l’été

     

    À la belle saison, elle résidait à Trouville. Elle recevait toute la haute aristocratie ainsi que le monde de la littérature et des arts. « Elle était l’une des plus belles femmes de son temps et des plus intelligentes aussi. Louis-Philippe lui aurait dit, tant son sens politique était développé : si vous aviez été un homme, je vous aurais fait ministre ! »

     

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    Famille d'OSMOND 

     

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     Richard d'OSMOND  Seigneur du Ménil-Eudes et du Castelier, Cité dans le grand armorial de France (tome 5).

    Aubry le Panthou, Château d'Osmond

    Cliquez pour lien

    Marié en 1160 avec Alix de GUESPRE dont 1 fils;

    Rodolphe d'OSMOND

    Marié en 1210 avec Marguerite de MONTGOMMERY dont

     

    Jean 1er d'OSMOND, sgr du Ménil-Eudes, du Castelier et de Creully.

     Marié en 1260 avec Gasparde de La ROQUE dont

     

    Jean II d'OSMOND, Ecuyer, Seigneur de la Roque et Mesnil Eude †/1395. officier des arbalestriers du roi Philippe le Bel.

     Marié avec Jeanne de BOUQUETOT dont

    1°Robert d'OSMOND †1438

    2°Jean OSMOND †1415

    ****************

     1°Robert d'OSMOND   

    Décédé en 1438

    Chevalier

     

     

     


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  • La Perrière,  "Village Millénaire"

    La Perriere

    La Perriere


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  • Aucune description de photo disponible.

    Avant que l'usine n’existât, on comptait à PONTCHARDON une cinquantaine d'hommes qui tissaient en hiver .... Pour ceux qui ont connu Pontchardon en pleine activité et/ou qui aimeraient en mieux connaître l'histoire.

    La fonderie de PONTCHARDON

    Dans cette petite commune proche de Vimoutiers (dont elle fut le « réservoir humain ») existait jusqu’aux années 2000, dans un ancien établissement religieux, Aucune description de photo disponible. une fonderie installée là depuis de très nombreuses années.    

    Elle est très certainement la suite logique de l’industrie du fer fondée dès l’époque gauloise sur le Plateau du Sap.

    Faisant à une époque partie de la S.F.A.R. (Société de Fonderie et Ateliers de Randonnai) dont le siège et l’une des usines étaient située à Randonnai, dans le Perche, elle a compté plusieurs milliers d’ouvriers.

    Elle travaillait pour des clients prestigieux et notamment pour des fabriques automobiles et de tracteurs agricoles aux Etats-Unis comme FORD ou PORSCHE...

    Traitant le fer, au départ, cette usine, qui avait déjà adopté son statut d’industrie au milieu du XIXe siècle, s’était spécialisée dans les ustensiles en fonte et en cuivre. Elle faisait preuve d’un sérieux savoir-faire.

    Alors que la plupart des usines métallurgiques disparaissaient car non armées pour affronter la concurrence, la Fonderie de Pontchardon connaissait un certain essor.

    Aucune description de photo disponible.

    J’ai visité l’usine de Pontchardon dans les années 1970 en compagnie du Sous-préfet d’Argentan et sous la conduite du P.D.G. de l’époque.

    Le spectacle dantesque qui m’a alors été offert de voir m’a horrifié ! Le décor était sombre et vieillot, tout couvert de suie ! 

    Nous étions revenus à la période de « Germinal », décrite par Zola !

    Aucune description de photo disponible.

    La fonte en fusion était convoyée, sans aucune sécurité, dans les couloirs de circulation des travailleurs.

    Le Président Métra avait pour habitude de clamer qu’on entrait dans ce métier comme « en religion » !... Mais, la vocation était-elle partagée ?

    Aucune description de photo disponible.

    Toujours est-il que j’ai une profonde estime pour les ouvriers de la SFAR, notamment depuis cette date.

    Je comprends que la gamelle dans un sac en plastique sur le dos et la face noircie par les scories, comme la plupart des mineurs, ils aient besoin d’un « sas de décompression » avant de rentrer en leur domicile avec leur maigre salaire ! 

    Extrait de l'"INDUSTRIE DU FER EN NORMANDIE OCCIDENTALE" de Gérard ROGER.

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    M.Maurice BOITTIN, Archiviste de la S.H.V.

    Monsieur Maurice BOITTIN, qui était archiviste de la SOCIETE HISTORIQUE DE VIMOUTIERS était dans les années 1950 ouvrier d'entretien à la Fonderie de PONTCHARDON. Féru d'histoire, il m'avait raconté le passé de cette insitution qui était jadis un monastère!

    Le travail du métal et notamment du fer, est très ancien dans la région de Vimoutiers-Le Sap.

     

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    comme elle faisait restaurant (Francoise) en faisant aussi des plat du jour a emporter, tous les jeudi midi ma mere en remontait car on avait pas ecole le jeudi...

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    lien de 25 pages sur la base merimée


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